Jeudi 27 novembre, l’Afrique du Sud exclue du G20 a vivement dénoncé la décision unilatérale des États-Unis. Donald Trump exclut Pretoria du sommet prévu en 2026 sur son territoire. Les responsables du G20 jugent cette décision contraire aux règles, car l’Afrique du Sud reste membre permanent.Le gouvernement sud-africain exprime son mécontentement et rappelle qu’un seul pays ne peut modifier la présidence du G20, quelle que soit sa puissance . Cette exclusion unilatérale intervient alors que les relations entre Washington et Pretoria se détériorent . Depuis le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche.
Un désaccord historique avec les États-Unis
La présidence sud-africaine considère cette décision comme une provocation et une insulte à sa souveraineté. En effet, l’Afrique du Sud exclue du G20 souligne que tous les pays du groupe doivent décider collectivement des participants. Donald Trump a justifié son geste en évoquant des violations des droits de l’Homme, principalement envers les fermiers blancs . Et un refus initial de transmettre la présidence du G20 à un représentant américain. Cependant, Pretoria a démenti ces accusations, les qualifiant de désinformation. Par le passé, le G20 a toujours fonctionné selon un principe de consensus, et aucune exclusion n’avait jamais été décidée unilatéralement par un État membre. Cette situation rappelle les tensions similaires survenues lors du boycott américain du sommet précédent à Johannesburg.
Afrique du Sud exclue du G20 : perspectives et réactions internationales
Malgré cette crise diplomatique, l’Afrique du Sud exclue du G20 a confirmé sa volonté de participer à toutes les réunions futures. Le gouvernement insiste sur le fait que le G20 reste une plateforme collective où chaque membre doit avoir voix égale. La transmission de la présidence du G20 aux États-Unis a été effectuée discrètement . Mais cela n’a pas empêché Pretoria de dénoncer les insultes et les accusations portées par Washington. Les experts internationaux estiment que cette affaire pourrait fragiliser l’image des États-Unis au sein du G20 . Et créer un précédent délicat pour la gouvernance multilatérale. En conséquence, la communauté internationale suit de près les discussions entre Pretoria et Washington afin de préserver la crédibilité du groupe.
