Le gouvernement burkinabè a annoncé une réforme importante dans l’enseignement supérieur Burkina Faso, instaurant des examens nationaux pour la Licence, le Master et le Doctorat. Cette mesure a été présentée le jeudi 13 novembre 2025 par le ministre de l’Enseignement supérieur . Pr Adjima Thiombiano, à l’université Joseph Ki-Zerbo. La réforme prendra effet à la rentrée académique 2026-2027 . Ainsi laissant aux institutions privées le temps de se conformer aux nouvelles dispositions. L’objectif est de garantir l’équité entre les universités publiques et privées et d’assurer une formation de qualité pour tous les étudiants. Ainsi le nouveau cahier des charges régissant les Institutions privées d’enseignement supérieur (IPES) contient 145 articles répartis en 24 chapitres et introduit plusieurs innovations majeures.
Licence, Master et Doctorat : des examens nationaux obligatoires
Dès la rentrée 2026-2027, tous les étudiants des IPES devront réussir un examen national terminal pour obtenir leur Licence, Master ou Doctorat. Ces examens seront organisés par le ministère de l’Enseignement supérieur . Afin de normaliser la qualité des diplômes entre les établissements publics et privés. Alors le ministre a souligné que cette mesure permettra d’assurer que les diplômés burkinabè soient compétitifs sur le marché du travail et disposent de compétences solides dans leurs domaines respectifs. Les institutions devront également respecter des quotas d’enseignants permanents, représentant au moins 25 % du personnel après dix ans d’activité . Pour améliorer la stabilité et la qualité de l’enseignement.
Des innovations pour les universités privées et le secteur santé
Le nouveau cadre réglementaire impose la création d’une personne morale de droit burkinabè pour fonder une université privée. Les étrangers ne peuvent créer seuls une institution : ils doivent s’associer à des partenaires burkinabè. Détenant la majorité du capital ou du pouvoir décisionnel selon la structure choisie. Dans le domaine de la santé, les universités privées devront désormais disposer d’un centre hospitalier universitaire (CHU) . Pour assurer une formation pratique de qualité aux futurs médecins. Cette mesure vise à désengorger les CHU publics déjà saturés et à permettre aux étudiants d’acquérir des compétences pratiques essentielles . Ainsi en complément des connaissances théoriques. Le Ministère de l’Enseignement supérieur du Burkina Faso supervise cette réforme . En lien avec les universités et les institutions partenaires pour garantir son application.
Un pas vers la qualité et l’équité dans l’enseignement supérieur Burkina Faso
Selon le Pr Adjima Thiombiano, cette réforme répond aux insuffisances constatées dans l’ancien cahier des charges . Et traduit la volonté du gouvernement de créer des compétences solides au Burkina Faso, dans le public comme dans le privé. « L’objectif est de former des diplômés compétents, capables de contribuer au développement du pays », a-t-il déclaré. Avec ces mesures, le Burkina Faso harmonise l’enseignement supérieur et renforce la crédibilité de ses diplômes sur le plan national et international.

















