Dans le cadre de la deuxième session de formation, le ABDH a été renforcé auprès du personnel du ministère en charge de la Justice. L’atelier, organisé ce mardi 18 novembre 2025 à Ouagadougou par la Direction des droits humains . Vise à consolider l’appropriation de l’Approche Basée sur les Droits Humains par les agents. Selon Marcel Zongo, directeur général des Droits humains, mieux former les agents garantit une diffusion efficace de cette approche auprès des autres acteurs du développement . Et assure une meilleure prise en charge des citoyens.
ABDH : une formation structurée et participative
La session de quatre jours dédiée au ABDH propose plusieurs modules pratiques pour outiller les participants. Cette formation permettra aux agents de maîtriser les outils nécessaires afin de former à leur tour d’autres professionnels. Dans le passé, plusieurs planificateurs, présidents de délégations spéciales, secrétaires généraux et journalistes ont déjà bénéficié de ce programme. Cependant, renforcer les capacités internes du ministère était devenu essentiel afin d’assurer un accompagnement durable des acteurs externes. Les participants analyseront des situations concrètes liées aux droits humains, notamment dans un contexte sécuritaire sensible. L’objectif est de les préparer à conseiller et assister les publics en respectant strictement les principes de l’ABDH. Marcel Zongo insiste sur la nécessité de maîtriser parfaitement cette approche . Afin d’éviter toute improvisation et de garantir une transmission claire et efficace des connaissances aux collègues et partenaires.
ABDH : renforcer les droits humains en milieu pénitentiaire
Pour l’inspecteur de sécurité pénitentiaire Safanikatié Séré, cette session de ABDH arrive à un moment stratégique pour la gestion des détenus. Chef de cabinet de la direction générale de l’Administration pénitentiaire . Il souligne que l’Approche Basée sur les Droits Humains occupe une place centrale dans leur mission quotidienne. Sa direction a envoyé des représentants pour renforcer leurs compétences et améliorer la prise en charge des détenus tout en respectant leurs droits fondamentaux. Cette formation représente aussi une opportunité d’échanges entre professionnels issus de différentes structures. Ces discussions permettront d’identifier les meilleures pratiques et de consolider la collaboration inter-institutions. Selon l’inspecteur, ces moments participatifs contribuent à améliorer le respect des droits humains dans les établissements pénitentiaires . Et à diffuser l’ABDH de manière cohérente et durable à travers le ministère.
Un levier pour le développement et la gouvernance
La formation ABDH vise enfin à renforcer la gouvernance et la responsabilité des acteurs de la Justice. Les connaissances acquises permettront aux agents de transmettre l’approche à leurs collègues et partenaires, garantissant ainsi une diffusion élargie et efficace. Cette démarche participative et structurée illustre l’importance d’une formation continue . Pour améliorer les services publics et renforcer la protection des droits humains dans tout le pays. Ainsi, le ABDH s’affirme comme un outil essentiel pour promouvoir la justice, la transparence et le respect des droits humains . Tout en contribuant au développement durable et à la cohésion sociale au Burkina Faso.
