Le Premier ministre, Dr Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambèla, a clôturé la 21ᵉ Rencontre nationale Gouvernement/Secteur privé (RGSP) le samedi 23 novembre 2024 à Bobo-Dioulasso. Cette rencontre a permis aux acteurs du secteur privé et du gouvernement d'échanger sur des questions économiques clés pour le développement du Burkina Faso. Le Premier ministre du Burkina Faso, Apollinaire Kyélem de Tambèla, annonce lors de cette rencontre le paiement de 3000 milliards de FCFA pour apurer la dette intérieure,
La dette intérieure épongée à hauteur de 3 000 milliards : Un engagement vers la souveraineté économique
Pendant deux jours, le Gouvernement et le Secteur privé ont discuté du thème : « Contribution des investisseurs nationaux dans les initiatives endogènes de développement et de consolidation de la souveraineté économique du Burkina Faso ». Ils ont abordé les défis économiques et les possibilités de renforcer l’implication des acteurs locaux.
Sur 148 recommandations issues des éditions précédentes, 16 ont été mises en œuvre. 33 sont en cours d’exécution. Toutefois, des obstacles subsistent, notamment la lenteur du paiement de la dette intérieure, la faible digitalisation des procédures et les tracasseries routières.
Des solutions pour un secteur privé plus fort
Le Gouvernement a pris des mesures pour répondre aux préoccupations soulevées. Il a déjà payé 3 000 milliards de FCFA de la dette intérieure cette année. Il travaille également à mobiliser plus de ressources pour résorber le reste. Pour la digitalisation, des actions sont en cours, comme l’automatisation des agréments techniques dans le secteur du BTP. Le système de signature électronique sera opérationnel d’ici 2025. Le Gouvernement travaille également sur des textes relatifs au warrantage pour structurer les chaînes de valeur agricoles et protéger les producteurs.
Concernant les tracasseries routières, le Gouvernement a pris des mesures pour assurer la sécurité. Il a mis en place des équipes de contrôle sur les axes routiers. Il a invité les transporteurs à collaborer et à dénoncer les abus.
Une vision partagée pour un avenir prospère
Le Premier ministre a souligné que la collaboration entre le Secteur privé et l'État est cruciale pour relancer l'économie. Il a mentionné l’importance de l’actionnariat populaire et des initiatives agro-pastorales. Le président de la Chambre de Commerce, Mahamadi Savadogo, a réaffirmé l’engagement du secteur privé. Il a assuré que le secteur privé soutiendra ces initiatives pour garantir la prospérité du pays.
Cette rencontre a renforcé l'engagement mutuel entre le Gouvernement et le Secteur privé. Ensemble, ils souhaitent construire un Burkina Faso plus résilient et économiquement souverain.
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