Burkina: Le sit-in n’est pas légal au Burkina Faso( Conseil des Ministres)

Le conseil des ministres s’est tenu en séance ordinaire sous la présidence du chef de l’Etat, Roch Marc Christian Kabore. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour.

-Au titre du Premier ministère, le porte-parole du gouvernement, Rémis Fulgance Dandjinou, a affirmé que le conseil a adopté le principe de mettre en œuvre des conseils des ministres délocalisés de telle sorte que sur l’ensemble du territoire d’ici 2020, les différents ministres avec le Président du Faso, puissent avoir l’opportunité de tenir des conseils dans les régions, de s’entretenir avec les populations, de mettre le doigt sur leurs attentes et de leurs montrer les réalisations qui ont été faites au titres des promesses gouvernementales.

-Au titre du ministère de l’économie et des finances, le conseil a adopté la création de l’agence burkinabè des investissements (ABI) et acter la dissolution de l’API-BF. « Il s’agit de mettre en place une structure qui va permettre de mieux attirer les investisseurs étrangers au Burkina Faso et aussi d’inciter les investisseurs nationaux à plus d’efforts au niveau des secteurs productifs », a précisé le ministère de la communication et des relations avec le Parlement

Un décret portant allègement des conditions de recours à la procédure d’entente directe dans le cadre du programme d’urgence pour le Sahel (PUS) a également été adopté. Le ministre Dandjinou a rappelé qu’en 2017, cette mesure avait été prise et avait permis d’avoir 149 marchés sur 202 passés dans cette procédure d’allègement. « Nous avons un état très exhaustif de ce qui est en œuvre : 84 marchés ont été exécutés soit 42%, 79 sont en cours d’exécution soit 39%, 31 sont non entamés soit 15% et 8 marchés ont été résiliés », a mentionné Rémis Dandjinou.

Pour 2018, a-t-il déclaré, c’est 154,92 milliards FCFA qui seront mobilisés dans le cadre du PUS et à la date d'aujourd'hui, 116,25 milliards FCFA sont déjà mobilisés par l’Etat et les partenaires techniques et financiers. Ces efforts vont toucher essentiellement les infrastructures de base : les écoles, les CSPS et les forages et les infrastructures économiques : les routes, l’électricité et les marchés à bétail et également un accroissement des infrastructures et des équipements des forces de défense et de sécurité dans cette zone.

-Au titre du ministère en charge des postes, le conseil a adopté un décret portant feuille de route de la mise en œuvre de l’identifiant unique électronique pour la personne au Burkina Faso.

COMMUNICATIONS ORALES

-Au titre des communications orales, le ministère de la santé qui était aux printemps des assemblées de la Banque mondiale et du FMI a fait au conseil, le point de sa participation aux côtés, du ministère en charge des finances et du ministre en charge de la femme.
Il ressort que dans le mécanisme du financement de la santé, en raison des efforts du Burkina, le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a été désigné comme champion africain de la campagne mondiale de financement de la santé. Cette campagne cumulera en novembre 2018, à Oslo en Norvège avec le sommet des donateurs de la santé, qui sera présidé par le chef de l’Etat burkinabè.

Le fonds mondial de lutte contre le sida a demandé aussi que le chef de l’Etat soit le leader de la lutte afin de participer à la mobilisation des fonds dans le cadre de son financement.

-En date du 4 avril 2018, le ministre de la fonction publique avait demandé l’avis du conseil d’Etat sur le sit-in. Selon le porte-parole du gouvernement, le conseil d’Etat dit que, le sit-in n’est pas légal au Burkina Faso et que les agents qui s’adonnent à cette pratique sont dans l’illégalité totale et commettent une faute passive de sanctions disciplinaires dont le quantum est laissé à l’appréciation du supérieur hiérarchique des agents concernés.
Le gouvernement voudrait attirer l’attention des différents acteurs sur le fait que dans le respect de la loi, il incombe à chaque partie d’appliquer les textes comme il se doit et donne rendez-vous aux acteurs dans le cadre de cette conférence qui devra définir les grandes lignes en ce qui concerne la rémunération des agents publics de l’Etat.

DCPM/Ministère de la communication et des relations avec le Parlement

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