Les télévisions nationales publiques et privées d’Afrique subsaharienne francophone ont adressé le 16 novembre 2025 une correspondance à Patrice Motsepe. Cette lettre dénonce les conditions jugées inéquitables pour l’acquisition des droits de retransmission de la CAN 2025. Selon ces chaînes, seules trente-trois rencontres leur sont proposées, contre la totalité des cinquante-deux matchs pour les télévisions anglophones et un opérateur payant non africain. Les signataires estiment que cette situation favorise injustement un acteur commercial, au détriment des chaînes publiques francophones financées par les contribuables africains. Selon la CAF, la retransmission des matchs doit respecter les accords continentaux, mais les chaînes francophones dénoncent des pratiques discriminatoires.
Impact de l’inégalité sur l’accès au football pour les populations africaines
Les dirigeants des chaînes francophones rappellent que l’inégalité touche directement les téléspectateurs les plus modestes. En effet, les téléspectateurs ne pourraient pas accéder complètement à leur patrimoine sportif et culturel africain. La CAF et les États financent directement les infrastructures et les équipes nationales avec l’argent des contribuables. Les télévisions avertissent que cette politique pourrait exclure des millions d’Africains d’une diffusion gratuite intégrale de la CAN 2025. Selon RFI Sport, un accès inégal aux droits de diffusion menace l’esprit d’inclusion du football africain. Les chaînes francophones appellent donc à un réexamen urgent des conditions d’acquisition pour garantir la justice et l’équité.
CAN 2025 : les chaînes francophones appellent la CAF à une diffusion complète
Les télévisions demandent au président de la CAF de rétablir une politique équitable afin de garantir la diffusion intégrale et gratuite de la CAN 2025. Les chaînes concernées incluent l’ORTM (Mali), l’ORTN (Niger) et la RTB (Burkina Faso), représentant des millions de téléspectateurs francophones. Elles rappellent que le football constitue un patrimoine culturel africain et que sa diffusion doit rester accessible à tous. La situation actuelle favorise uniquement un opérateur payant non africain, comme le souligne France 24 Afrique. Les responsables des télévisions soulignent que garantir des droits équitables permettra aux chaînes nationales de remplir pleinement leur rôle éducatif et culturel. Cette démarche est essentielle pour droits de retransmission de la CAN 2025 et pour préserver l’esprit africain du football. la contestation des chaînes francophones souligne l’importance d’un accès équitable aux événements sportifs pour tous les Africains. La CAN 2025 doit rester un moment de rassemblement et d’inclusion.






















