Politique
Leonce KONÉ, Hermann YAMEOGO démentent les informations de Mediapart
Dans un article publié le 8 Octobre 2017, sous la signature de Rémi Carayol, le journal Mediapart , qui affirme être en possession de larges extraits de l'ordonnance rendue par le juge François Yaméogo, au terme de l'instruction du dossier du putsch du 16 Septembre 2015, a communiqué des informations inexactes, auxquelles nous opposons le démenti le plus ferme.
Cette publication appelle de notre part les commentaires suivants:
1- Nous sommes surpris que Mediapart et plusieurs autres organes de presse puissent se prévaloir d'avoir reçu communication de l'ordonnance du juge d'instruction, qui est une pièce du dossier de cette procédure en cours.
2- L'article de Mediapart , dont l'auteur dit avoir "obtenu de larges extraits " de cette ordonnance , indique que selon ce document Léonce KONÉ et Hermann YAMEOGO " ont déclaré qu'ils avaient reçu la somme de 50 millions de francs CFA ... d'une puissance étrangère. "
3- Cette affirmation est mensongère et ne correspond à aucune des déclarations que nous avons faites devant le juge d'instruction durant cette procédure. Vérification faite auprès de nos avocats, elle ne reflète pas, au demeurant, la teneur de l'ordonnance du juge d'instruction.
Nous en concluons que, soit l'auteur de cet article n'a pas lu sérieusement l'ordonnance du juge d'instruction, soit il a choisi délibérément de la travestir, à des fins que nous ignorons.
4- Mis en cause dans cette procédure, nous en attendons le dénouement avec confiance, convaincus de notre innocence relativement aux faits qui nous sont reprochés. Nous laissons à nos avocats le soin de donner les suites judiciaires appropriées aux déclarations mensongères publiées par Mediapart et d'autres organes de presse.
Leonce KONÉ. Hermann YAMEOGO
Burkina Faso : Djibrill Bassolé en liberté provisoire
Selon plusieurs sources proches du dossier du coup d’État de septembre 2015, le juge de la chambre d’accusations a accordé une liberté provisoire au Général Djibrill Bassolé dans la soirée de ce mardi, 10 octobre 2017 pour des raisons de santé. L’intéressé devrait pouvoir rentrer chez lui ce mercredi 11 Octobre 2017 matin.
Ces derniers temps, on a assisté à une multiplication des manifestations de ses partisans pour demander sa liberté provisoire. Après Bobo, Nouna, Reo, Banfora, etc, la dernière manifestation pour exiger sa libération date de samedi dernier, 7 octobre 2017 à Kaya, chef-lieu de la région du centre-nord.
En rappel des charges retenues contre le Général Djibrill Bassolé il n’en resterait qu’une seule à savoir la trahison.
Détenu dans le cadre du putsch du 16 septembre 2015, il lui était reproché entre autres d’ «attentat à la sûreté de l’Etat, de collusion avec des forces étrangères pour déstabiliser la sécurité intérieure, d’incitation à l’indiscipline…».
Crise à l’UPC: « Nous ne voulons pas de pourriture à l’Assemblée Nationale » militants de l’UPC
Ceci est la déclaration liminaire lue par M. Jean-Leonard Bouda, militant de base de l’UPC sur la situation qui prévaut au sein du parti et marquée par la démission, la semaine dernière, de treize députés du groupe parlementaire UPC. Chers journalistes, Merci d’avoir répondu, une fois de plus, à notre invitation. Ceci est une conférence de … Lire la suite
Patrice TALON élevé à la dignité de grande croix de l’ordre national
Le Président de la République du Bénin Patrice Talon, en visite d’amitié et de travail au Burkina Faso a été élevé à la dignité de grande croix de l’ordre national dans la soirée du 09 octobre, au cours d’un dîner organisé en son honneur par le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré. Y ont pris … Lire la suite
Politique: Âpres la député Korbéogo, la famille du député SIMBORO Daouda violenté par des jeunes de l’UPC
"Il est tard mais j'ai l'obligation de vous rassurer. Je vais bien, mon épouse et mes enfants aussi. Les familles de mes douze autres amis députés également.
Ma femme et mes enfants ont été pris en otage par une bande de jeunes partis du siège de l'UPC, notre si grand parti répubicain et légaliste.
Ils sont passés chez l'honorable Korbéogo, chez l'honorable Kady Zongo/Yanogo, l'honorable Ladji Puissance Coulibaly.
Leur agenda intimer aux valeureux députés du groupe parlementaire UPC Renouveau Démocratique de démissionner de leur mandat dans les 72 heures.
Mais rassurez vous cet acte téléguidé par les serviteurs zélés renforce notre conviction. Mon mandat appartient à la Kossi et là bas qu'il faudra maintenant aller le chercher.
Les responsabilités seront situées. Des mandats vont tomber et ce ne serait pas les nôtres. Les masquent commencent a tomber effectivement."
SIMBORO Daouda.
Politique: la député Fatimata Korbéogo séquestrée chez elle , son fils blessé par des militants de l’UPC
La député Fatimata Korbéogo de l'UPC a été séquestrée et son fils blessé chez elle par des militants du partit dans la nuit lundi 09 Octobre 2017 à son domicile. Elle fait partie des treize députés du parti qui ont annoncé dimanche la création d’un second groupe parlementaire au nom de l’UPC à l’Assemblée nationale.
« Moi je ne suis pas sortie. C’est mon fils qui est sorti et a essayé de les contenir ; mais ils étaient très nombreux. Ils ont défoncé le portail et ont blessé mon fils au front. », a expliqué Fatimata Korbéogo à nos confreres de Radio Omega.
Les manifestants expliquent que leur visite fait suite à l’ultimatum de 72h lancé le samedi 07 octobre demandant aux démissionnaires de rendre leur mandat au parti.
« C’est nous qui les avons votés. Nous supposons qu’il est de notre devoir de réclamer des mandats qui nous appartiennent. Ce n’est pas de la violence, nous sommes partis de façon organiser pour lui rappeler qu’elle doit démissionner. », a indiqué un manifestant à radio Omega.
Ce mouvement a été possible en raison de l’absence momentané des éléments de la sécurité chargés de sécuriser le domicile a précisé Fatimata Korbéogo.
« Je demande vraiment à mes camarades de l’UPC de garder leur calme parce que ce n’est pas la fin du monde. Nous n’avons pas dit qu’on va quitter l’UPC, nous sommes toujours militants de l’UPC.
Aujourd’hui il y a un peu de brouilles entre nous, mais je suis sûr que ça va aller. » lance-t-elle à l’endroit de ses camarades.
Démissions des 13 députés de l’UPC: Voici ce que Zéphirin Diabré a dit
Pour répondre aux « tentatives de déstabilisation auxquelles l’Union pour le Progrès et le Changement fait face en ce moment, Zéphirin DIABRE et son équipe se sont présentés face aux hommes de médias ce lundi 9 octobre 2017. Voici sa déclaration: Déclaration liminaire lue par le Président Zéphirin DIABRE Mesdames et messieurs les journalistes, La direction … Lire la suite
Saran Sérémé démissionne de la tête de son parti, le PDC
Saran Sérémé a, par une lettre adressée au ministère de l’administration territoriale et de la décentralisation, et signée du 3 octobre 2017, rendu sa démission de la présidence du Parti pour le développement et changement (UPC) qu’ elle a créé en 2012.
La présidence par intérim du PDC est assurée par Fadel Aziz Sérémé, commissaire national à la jeunesse du PDC. Et ce, jusqu’au prochain congrès.
Politique: 13 députés de l’UPC créent un autre groupe parlementaire
13 députés de l’Union pour le progrès et le changement (UPC) ont quitté leur groupe parlementaire à l’Assemblée nationale pour en former un autre.
Parmi les démissionnaires, il y a le désormais ex-président, Daouda Simboro qui avait annoncé, lors des journées parlementaires tenus à Fada N’Gourma en fin septembre 2017, qu’il prendra ses responsabilités dans les prochains jours. C’est donc chose faite.
Dans sa lettre de démission, il évoque des « convenances personnelles ». Mais cette démission est sans doute liée à l’accusation dont il avait fait l’objet avec d’autres députés UPC, de « comploter » avec Salifou Diallo pour déstabiliser l’UPC et créer un grand parti de gauche que devait diriger le défunt président du parlement.
« Je n’ai apprécié en tant que président du groupe parlementaire, le traitement que certains de la direction du parti ont réservé a d'autres camarades. Ce traitement ne m’honore pas en tant que président du groupe parlementaire (…). Ça sert à quoi une structure autour de soi s’il n’y a pas de solidarité Ils existent encore d'autres problemes mais nous sommes dans un processus pour les régler » à confier Daouda Simboro.
Dans les jours à venir environs 5 députés devaient emboiter le pas des démissionnaires.