Politique
Esclavage en Lybie: L’UPC condamne fermement
Ceci est une déclaration de l’Union pour le progrès et le changement (UPC), parti d’opposition au Burkina, sur la situation en Libye.
Comme l’opinion publique internationale, nous avons pris connaissance d’une pratique d’esclavage en Libye illustrée par une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux. Il s’agit précisément de la vente de migrants subsahariens dans des marchés noirs en Libye. L’UPC condamne fermement cette pratique qui rabaisse l’Afrique et l’humanité entière.
C’est pourquoi notre parti politique demande aux présidents africains d’user plus que des mots pour contraindre les autorités libyennes à mettre immédiatement fin à cette barbarie dans leur pays.
L’UPC exige également que les acteurs de ce commerce dégradant soient arrêtés et traduits devant les tribunaux internationaux.
Notre parti félicite les organisations de la société civile, les leaders d’opinion et la jeunesse africaine pour leur mobilisation sans faille.
L’UPC rejette les violations des droits humains, les traitements dégradants sur tout être humain, quelle que soit son origine. Elle demande donc que ce cas symptomatique de la Libye puisse amener l’Union africaine à investiguer sur les éventuels autres foyers d’esclavage moderne sur le continent, et à prendre les mesures qui s’imposent.
L’UPC encourage également ses militants à l’intérieur du Burkina et dans les fédérations de la diaspora à prendre activement part à toute manifestation pacifique et légale visant à dénoncer cette violation grave des droits humains.
Ouagadougou, le 18 novembre 2017
Pour le Bureau politique national de l’UPC,
Le Secrétariat national chargé de la justice et des droits humains
Burkina-Abidjan: Blaise Compaoré sort de sa réserve.
Dans un communiqué signé de son nom et transmis à Jeune Afrique par ses avocats, Blaise Compaoré dément tout lien avec les jihadistes sahéliens affirmant avoir « souffert » lors des dernières attaques terroristes qui ont endeuillé le Burkina Faso
Voici le communiqué de l’ex president Blaise Compaoré
Depuis que j’ai quitté le pouvoir, j’ai observé un devoir de réserve absolu. Cependant, je reste très attentif à l’actualité de mon pays. J’ai souffert lorsqu’il a été l’objet d’attaques terroristes qui ont occasionné de nombreuses pertes en vies humaines.
Le peuple burkinabè sait que la sauvegarde de sa sécurité a toujours été ma préoccupation primordiale et il sait que je demeure de cœur et d’esprit à ses côtés, spécialement dans l’épreuve.
En matière de terrorisme, la polémique et la division partisane n’ont pas de sens. L’union sacrée est plus qu’un impératif. C’est une exigence absolue. Je salue à cet égard les efforts effectués par mon successeur, démocratiquement élu, le Président Roch Marc Christian Kaboré, que je respecte. Il s’investit, avec le gouvernement, les Forces de Défense et de Sécurité, sans concession et en synergie avec les chefs d’Etat de la sous-région et des Nations-Unies dans la lutte contre le terrorisme.
Cependant, je ne peux accepter de lire ces derniers temps, sous certaines signatures irresponsables et dévoyées par un combat politique dépassé, que j’aurais pu avoir des liens coupables avec les terroristes d’Al-Qaïda au Maghreb Islamique, lesquels justifieraient en réaction les attaques subies par mon pays.
Ceci est odieux, scandaleux, abject. Et chacun comprendra que cela nécessite qu’aujourd’hui, je brise exceptionnellement le silence et que je quitte mon devoir de réserve pour condamner fermement des allégations formulées avec légèreté qui ne sont que la marque d’une très grave irresponsabilité.
La communauté internationale sait que mon action dans cette région ultra-sensible du Sahel et du Sahara, a toujours consisté à rechercher la paix par la médiation et le dialogue – faits et actes, reconnus, salués partout et par tous -.
Protéger mon pays de l’insécurité et des attaques terroristes, tel fut mon devoir. Je crois l’avoir accompli avec un sens élevé de l’Etat et dans l’intérêt majeur du peuple Burkinabè.
Président Blaise Compaoré
Éliminations d’assaillants dans le nord: le MPP félicite les FDS
Le peuple du Burkina Faso a été informé par un communiqué de l’armée des évènements graves survenus dans le septentrion de notre pays le 12 novembre 2017 entre nos forces de défense et de sécurité et les éléments terroristes qui y agressent lâchement nos frères et sœurs.
En effet, au cours d’une patrouille de reconnaissance dans la localité de Ariel, nos FDS ont eu un accrochage avec ces bandits sans état d’âme qui n’ont pas hésité à faire usage de leurs armes. La riposte de nos vaillantes troupes a été immédiate et il s’en est suivi de combats très violents.
Après le déluge de feu que ces bandits ont essuyé de nos soldats, le bilan communiqué par notre armée est éloquent : 4 blessés dans nos rangs et la totalité des assaillants neutralisés et leur armement récupéré.
Le Mouvement du Peuple pour le Progrès félicite nos vaillants soldats et leur commandement. Il loue la bravoure et la détermination de nos FDS qui montent en puissance. Il leur réitère ses encouragements et salue l’esprit citoyen des populations qui font preuve d’une collaboration exemplaire.
Il réaffirme son soutien indéfectible à son Excellence le Président du Faso et au gouvernement pour les efforts inlassablement consentis pour le renforcement des capacités d’action de nos Forces de défense et de sécurité.
Il souhaite prompt rétablissement aux blessés et salue la promptitude des initiatives qui ont été développées pour leur prise en charge adéquate.
Gloire au Peuple du Burkina Faso !
Courage à nos Forces de défense et de sécurité !
Le Secrétaire Exécutif National
Lassané SAVADOGO
Politique: l’Opposition politique va bientôt déposer une plainte en justice contre le Ministre de la sécurité
« Le Cadre de Concertation du Chef de file de l’Opposition politique (CC-CFOP) a tenu une réunion ordinaire le mardi 14 novembre 2017. Présidée par le Chef de file de l’Opposition, M. Zéphirin DIABRE, la réunion avait les points suivants inscrits à l’ordre du jour :
-Vie du cadre de concertation ;
-Situation nationale ;
-Divers.
A l’entame de la rencontre, les participants ont observé une minute de silence en mémoire de Madame Henriette TRAORE née OUEDRAOGO, sœur du Président de l’ADF/RDA, Maître Gilbert Noel OUEDRAOGO, rappelée à Dieu le 10 Novembre 2017. L’Opposition politique présente toutes ses condoléances les plus attristées à la famille de l’illustre défunte.
Au titre de la vie du cadre, le Président de l’UBN, Diemdoda DICKO, et le vice-Président du CDP, Boubacar SAVADOGO, ont fait le point de la participation de l’Opposition aux états généraux de la décentralisation. Il ressort que les échanges ont été fructueux, et que les représentants de l’Opposition ont formulé des propositions pertinentes pour l’acte 3 de la décentralisation. L’assemblée a félicité les participants de l’Opposition et les a encouragés à prendre activement part au reste du processus.
Toujours au sujet de la vie du cadre, le Chef de file de l’Opposition a informé les participants de l’avancement des travaux de la commission mise en place pour réfléchir sur les réformes du Code électoral.
Au titre de la situation nationale, les participants ont évoqué la situation à l’Arrondissement 3 où l’équipe municipale, dirigée par l’Opposition, est visée par une motion de défiance. Les chefs des partis d’Opposition ont décidé de l’envoi d’une délégation pour rencontrer Madame le Maire, Rainatou OUEDRAOGO née SAVADOGO, ce jeudi 16 novembre 2017 à 10h à la mairie de l’Arrondissement. L’Opposition compte ainsi réaffirmer son soutien indéfectible au Maire victime d’un complot ourdi par le pouvoir en place.
L’immixtion du ministre de la Communication dans le traitement de l’information à la RTB a également été discutée. L’Opposition politique salue la mise au point de la rédaction de la RTB au sujet de l’annulation de l’émission avec l’ancien ministre Tahirou BARRY. L’Opposition condamne par ailleurs les agissements du ministre de la communication, qui portent atteinte à la liberté d’expression et à l’indépendance de la presse.
A propos du « scandale Tranquilos », l’Opposition prend acte de la déclaration du député Ladji COULIBALY dans L’Observateur Paalga et Le Pays du mardi 15 novembre 2017. Dans ces deux parutions, le député a certifié que c’est son fils qui a filmé le Ministre d’Etat Simon COMPAORE tenant une arme de guerre et menaçant les opposants.
Cette révélation montre une fois pour toutes que la vidéo est bel et bien authentique. L’Opposition a entamé les démarches devant aboutir très bientôt au dépôt d’ une plainte en justice contre Monsieur COMPAORE qui, par ces actes et paroles, a violé les lois du Burkina Faso en matière de détention et de port d’armes de guerre.
Sur le plan diplomatique, l’Opposition politique déplore la légèreté avec laquelle la question de l’Ambassadrice du Burkina en Ethiopie a été gérée. Malgré le communiqué du Ministère des affaires étrangères, il apparait que cette affaire révèle l’amateurisme qui caractérise la gestion actuelle de notre diplomatie qui du reste, au lieu d’être une diplomatie de développement au service des populations burkinabè, est devenue une diplomatie du business au service d’intérêts privés bien connus.
Débutée à 18 heures, la réunion a pris fin à 20h 30 mn après l’examen de quelques points de divers.
Le service de communication du Chef de file de l’Opposition politique »
Burkina Faso : Le rapport sur l’avant-projet de Constitution remis au Président Roch Kaboré
Une délégation de la Commission constitutionnelle conduite par son président Me Halidou OUEDRAOGO, a remis au Président du Faso dans la matinée du 14 novembre 2017 à Ouagadougou, son rapport sur l’avant-projet de la Constitution pour le passage à la 5e République. Un rapport obtenu de façon consensuelle et qui contient 200 articles.
A l’issue de la remise du rapport, le président de la Commission constitutionnelle, Me Halidou OUEDRAOGO a indiqué que cette Commission a achevé ses travaux le 29 août dernier et il s’est agi de remettre ce travail au Président du Faso. « Le souhait de la Commission, dira Me OUEDRAOGO, c’est de voir cet avant-projet de la Constitution adoptée pour le passage à une 5ème République pour que le pays puisse approfondir sa démocratie, amorcer son développement et aller vers le progrès social ».
Selon Me Halidou OUEDRAOGO, il y a de nombreuses innovations dans ce rapport. Il s’agit du renforcement des libertés, des devoirs, des droits sociaux, de l’accès à l’eau potable, de l’éducation, de la santé, de l’autosuffisance alimentaire. Dans la même dynamique, les institutions seront également renforcées. A ce titre, au niveau de l’exécutif, il a été opté pour un régime semi-présidentiel avec un mandat présidentiel de 5 ans renouvelable une fois.
Au sujet du Parlement, celui-ci sera libre dans ses initiatives et dans son mode de gestion. Au niveau de la justice, la Commission a veillé à approfondir l’indépendance de l’autorité judiciaire. La Commission a également reconduit la position adoptée sous la transition et renforcée par le chef de l’Etat, à savoir que la présidence du Conseil supérieur de la Magistrature (CSM) sera assurée par le président de la Cour de Cassation et son adjoint sera un haut magistrat désigné à travers une loi organique.
Les autres innovations majeures concernent l’introduction d’une Cour constitutionnelle en lieu et place du Conseil constitutionnel, la constitutionnalisation de certaines institutions, la réaffirmation de la souveraineté de l’Etat, la suppression de la Haute cour de justice qui sera remplacée par une Chambre criminelle au niveau de la Cour d’appel.
La Commission constitutionnelle est composée de 92 compétences diverses et est arrivée à produire 200 articles « de façon consensuelle à travers des discussions parfois houleuses mais très conviviales », a indiqué son président. C’est le résultat de toutes les opinions, aussi bien des Burkinabè de l’intérieur que de l’extérieur, recueillies à travers le pays et auprès de la diaspora.
Selon son Me Halidou OUEDRAOGO, la Commission a reçu les félicitations « chaleureuses » du chef de l’Etat.
La Direction de la Communication de la Présidence du Faso
Politique: l’UPC exige la démission de Simon Compaoré
En conclusions à une réunion de son Secrétariat Exécutif National, l’UPC exige la démission du ministre Simon Compaoré, apporte son soutien à la maire UPC de l’arrondissement 3 de Ouagadougou, Rainatou Ouédraogo et dénonce l’incompétence de la diplomatie burkinabè suite au refus de l’Ethiopie d’agréer notre nouvel Ambassadeur dans ce pays.
Les membres du Secrétariat Exécutif National de l’Union pour le Progrès et le Changement (SEN/UPC) se sont réunis à Ouagadougou en session ordinaire le samedi 11 novembre 2017 sous la présidence effective de Monsieur Zéphirin DIABRE, Président du SEN, Président du parti. Les échanges ont porté sur la vie du parti et la situation socio-politique nationale.
Au titre de la vie du parti, les participants ont entendu et approuvé un rapport de la direction sur toutes les initiatives prises par celle-ci dans le cadre de la résolution de la crise née de la démission d’un groupe de députés du groupe parlementaire UPC. En particulier, un compte rendu a été fait de la rencontre organisée le Samedi 28 octobre 2017 dans le souci de ramener la cohésion dans le groupe, rencontre qui a regroupé ces députés autour de la direction du parti, et des différentes missions des députés dans certaines provinces.
Les échanges ont porté sur les mesures conservatoires déjà prises et à prendre en vue du fonctionnement continu du parti.
Suite à l’analyse de la requête de Monsieur TRAORE Tahirou, précédemment responsable de la section UPC de la Léraba, le SEN a décidé de proposer au Bureau Politique national (BPN) la levée de la sanction qui lui avait été infligée, et ce pour faute non avérée.
Les membres du SEN ont aussi échangé sur la crise qui prévaut au sein du Conseil municipal de l’arrondissement 3 de Ouagadougou et ont pris des mesures allant dans le sens de soutenir madame le maire et d’éviter la création au sein de cet arrondissement d’une délégation spéciale.
Au titre de la situation socio-politique, le SEN a condamné le comportement irresponsable du ministre en charge de la sécurité, monsieur Simon COMPAORE, pris en flagrant délit de port d’arme de guerre, à la recherche de militants UPC. Pour le SEN, ce monsieur, en plus d’être notoirement incompétent, est un danger public et un facteur de risée pour notre pays. Il exige du Président du Faso son limogeage pur et simple du Gouvernement.
Toujours au chapitre de la vie nationale, les participants ont échangé sur la démission fracassante de Monsieur Tahirou BARRY du gouvernement, dont les déclarations successives donnent de nos plus hauts dirigeants et de l’action gouvernementale une image désolante. Le SEN observe que les critiques très acerbes de l’ex ministre BARRY rejoignent en tous points l’appréciation que l’UPC a toujours faite de la conduite des affaires de notre pays sous le règne du MPP. Les membres du SEN ont aussi condamné les actions d’embrigadement de la liberté de presse et d’expression au Burkina Faso menées par le Ministre en charge de la communication, qui vient de s’illustrer par la censure d’une émission publique à laquelle M. Tahirou BARRY était convié.
Enfin le SEN s’est offusqué du scandale diplomatique auquel le pouvoir s’est livré en Ethiopie, toute chose ayant contribué à humilier une fois de plus notre pays sur la scène internationale. En plus d’être devenue une « diplomatie de business » au service d’intérêts privés bien connus, notre diplomatie est en train de sombrer dans les profondeurs de l’incompétence.
Débutée à 9 heures, la session a pris fin aux environs de 13 heures dans une ambiance cordiale.
Le Secrétariat National à l’Information et à la Communication (SNIC)
Affaire Ambassadeur refoulé en Éthiopie: le Ministère des affaires étrangère dément
Suite aux informations rumeurs relatives au refoulement de Madame Madina GANOU DIABY KASSAMBA, nommée Ambassadeur Extraordinaire et plénipotentiaire du Burkina Faso auprès de la République fédérale démocratique d’Ethiopie par le conseil des ministres du mercredi 14 juin 2017, le Ministère des Affaires étrangères, de la Coopération et des Burkinabè de l’Extérieur tient à rassurer l’opinion publique burkinabè que l’Ambassadeur n’a jamais été l’objet d’un quelconque refoulement.
En effet, la nomination d’un Ambassadeur obéit à un certain nombre de procédures préalables auprès des autorités du pays d’accueil. Pour ce cas-ci, des difficultés de coordination entre les autorités burkinabè et éthiopiennes ont été constatées.
A la suite de cela, le Ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Burkinabè de l’Extérieur, dans le cadre du respect des prescriptions de la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques, et après une concertation au sein du Conseil de cabinet du jeudi 26 octobre 2017 a décidé du retour de l’ambassadeur GANOU avant une régularisation définitive de sa situation. C’est ainsi que, partie le 10 octobre 2017 à Addis-Abeba, l’intéressée a choisi elle-même la date du 08 novembre 2017 pour regagner Ouagadougou.
Par ailleurs, le ministère tient à rassurer l’opinion publique du respect des procédures pour la nomination des Ambassadeurs. Il en veut pour preuve la nomination de plusieurs ambassadeurs au cours de l’année 2017, notamment au Canada, au Danemark, à Taiwan, au Ghana, au Sénégal, en Suisse, au Japon, et en Egypte, sans que des difficultés n’aient été signalées.
Au-delà de toute autre considération, le Ministre des Affaires étrangères, rassure l’opinion publique de l’excellence des relations entre le Burkina Faso et la République fédérale d’Ethiopie et ne ménagera aucun effort pour œuvrer à leur renforcement.
Ouagadougou, le 12 novembre 2017
La Direction de la Communication et de la Presse ministérielle
Affaire Dandjinou/RTB: » La RTB, ainsi que les autres médias publics, ne sauraient être des instruments de propagande du MPP » l’UPC.
» L’Union pour le Progrès et le Changement (UPC) a appris que l’émission « Sur la brèche » de la RTB / Télévision du dimanche 05 novembre 2017, qui devrait recevoir comme invité l’ex-ministre en charge de la culture, Monsieur Tahirou BARRY, a été annulée suite aux manœuvres du ministre en charge de la communication et Porte-parole du Gouvernement.
En effet, selon une note de la rédaction de la chaîne publique, « au moment où l’animateur, Jérémie Sié COULIBALY réglait les derniers détails de l’émission sous la coordination du rédacteur-en-chef Jean Emmanuel OUEDRAOGO, il a été interpelé par le Directeur de la télévision, Monsieur Yakouba BONKOUNGOU pour lui signifier l’impossibilité de recevoir son invité. » La note poursuit en révélant que le directeur de la télévision a avoué avoir reçu des injonctions du ministre, Monsieur Rémis Fulgance DANDJINOU, de ne pas recevoir Monsieur Tahirou BARRY. Interrogé sur le sujet, l’accusé est resté évasif et n’a pu démentir son incrimination.
Par conséquent, l’UPC condamne vigoureusement cette énième immixtion du Gouvernement dans le traitement de l’Information au sein des médias publics. Une intrusion inacceptable qui fait suite à une autre intervenue en juillet 2016 où le ministre avait clairement indiqué aux journalistes de la RTB que « celui qui ne veut pas obéir fasse comme Norbert ZONGO … »
L’UPC exprime son indignation face à cette insistance du Gouvernement à caporaliser les médias publics dans ce Burkina Faso post-insurrectionnel et au moment où notre pays abrite la 7ème édition du Festival international de la Liberté d’Expression et de Presse (FILEP).
Elle félicite vivement les journalistes de la RTB qui ont promptement et clairement rejeté cette immixtion portant atteinte à leur liberté telle que garantie par la Constitution et les lois sur les médias.
L’UPC rappelle à Monsieur le Ministre que son rôle n’est pas de réguler le contenu des médias à la place du Conseil Supérieur de la Communication. Cette façon cavalière de museler et de manipuler les journalistes des médias publics est à jamais révolue.
La RTB, ainsi que les autres médias publics, ne sauraient être des instruments de propagande du MPP, mais plutôt un canal d’information et de communication pour l’intérêt du peuple burkinabè.
A cet effet, le parti invite le Gouvernement à plutôt se pencher sur les grands défis de la communication, notamment en résolvant rapidement la question de la Télévision numérique de Terre (TNT) au grand bonheur des promoteurs audiovisuels et des téléspectateurs.
L’UPC encourage les organisations de défense de la liberté de presse à continuer dans la lutte pour plus d’indépendance de la presse, et pour un enracinement de notre jeune démocratie. »
Ouagadougou, le 09 novembre 2017,
Pour le Bureau politique national de l’UPC,
Le Secrétariat national à l’Information
et à la Communication (SNIC)