Politique: le CDP souhaite une accélération des procès du dernier gouvernement de Blaise COMPAORE et du coup d’état du 16 septembre 2015

Le Congrès pour la Démocratie et le Progrès (CDP) a tenu le samedi 30 août 2016 à partir de 09 heures, la 60ème session ordinaire de son Bureau Politique National, à Ouagadougou, au siège du Parti sis sur Kwamé N’kurumah, sous la présidence du camarade Achille Marie Joseph TAPSOBA, président par intérim du parti.

La 60ème session avait à son ordre du jour les points ci-après :

1. Examen du rapport d’étape de la Commission ad’ hoc chargée de la réorganisation des structures et de la relance des activités du Parti ;
2. Informations ;
3. Divers.

Au titre du premier point à l’ordre du jour, le Président de la commission Ad Hoc, chargée de la réorganisation des structures et de la relance des activités du parti, le camarade Léonce KONE a fait le point sur leur activité. Dans son exposé, il a relevé qu’un Parti ne vaut que par la solidité et le maillage étroit de ses organes sur le territoire national. Or, le CDP, n’est pas sorti indemne de la bourrasque de l’insurrection. En effet, les structures territoriales ont été gravement affectées par ces événements, par leur violence et par le climat d’oppression, palpable, auquel les militants du CDP ont été soumis. C’est pourquoi la commission s’est attelée à la remise sur pied de ses organes de base, en commençant par les Sections provinciales.

Le Bureau Politique National a validé le renouvellement d’une Quarantaine des Quarante-cinq Sections qui devaient être remises sur pied. Et a donné quitus à la Commission de poursuivre sa tâche afin d’achever la mise en place des sous sections départementales et des Comités de base des villages et des secteurs urbains a une échéance de trois ou quatre mois. Le but final étant de faire en sorte que le CDP soit à nouveau présent sur toute l’étendue du pays, depuis les villes jusque dans les hameaux les plus reculés.

Abordant le second point à l’ordre du jour, le camarade Achille Marie Joseph TAPSOBA a évoqué avec les Camarades, de la tenue de la Rentrée Politique du Parti qui se veut sobre et donnera la vision du parti sur la situation politique national et international, marqué par un marasme économique généralisé sous la gestion du MPP.

Le président par intérim a soutenu que cette rentrée politique se déroule sous le signe de la tolérance et du respect de la différence, de la cohésion et de l’unité d’action, valeurs qui ont toujours caractérisé la marche de notre Parti, et a pour seule finalité la relance effective de ses activités.

En outre, à l’orée des rentrée des classes et de la rentrée judiciaire, c’est une occasion pour le CDP de souhaiter une accélération des procès des camarades du dernier gouvernement de Blaise COMPAORE et ceux impliqués dans le coup d’état du 16 septembre 2015. Cependant, que ce ne soit pas dans une justice à trois vitesses, une justice des vainqueurs, mais qu’elle soit transparente, égalitaire et équitable.
Le Bureau Politique National (BPN) a également souhaité une bonne rentrée scolaire à tous ceux qui œuvrent dans le système éducatif, les parents d’élèves, aux élèves et aux étudiants.

Au titre des informations, le BPN a été informé :
• de la tenue des deuxièmes journées du Groupe parlementaire du CDP à Ziniaré ;
• de la tenue de la journée du Groupe municipale du CDP ;
• de la tenue de l’assemblée générale des femmes du CDP. 
• de la participation du Parti au Congrès du RDR en Côte d’Ivoire ;
• de la participation du parti aux obsèques du Président de l’Assemblée National, Salifou DIALLO ;
• de la participation du parti à la CODER ;
• du point des activités du CFOP ;

Faisant le point de la saison hivernale dont la fin suscite des inquiétudes notamment avec des poches de sècheresse, à travers tout le pays, aggravée par les attaques des chenilles légendaires, toutes choses qui n’augurent pas une récolte prometteuse pour nos vaillantes populations, le BPN interpelle le gouvernement à prendre des mesures pour assurer des réserve, car gouverner c’est prévoir.

Le Bureau politique national, au regard de l’évolution de la situation du pays et des efforts inlassables qu’ils ont accomplis pour assurer la poursuite et la relance des activités du CDP, a adressé ses vives félicitations aux camarades Achille TAPSOBA, Président par intérim du Parti et Léonce KONE, Président de la Commission ad hoc.

Compte tenu des défis présents et futurs auxquels le Parti doit faire face, le Bureau politique national a confirmé la poursuite du mandat du camarade Achille TAPSOBA comme Président par intérim jusqu’au prochain Congrès, ainsi que la continuation de la mission de la Commission ad hoc chargée de la réorganisation et de la relance du CDP, sous la présidence du camarade Léonce Koné, jusqu’à la même échéance.

Avant de clore la session à 13 heures 00 minutes, dans une ambiance chargée de ferveur et de chaleur militante, le camarade Achille Marie Joseph TAPSOBA, a lancé un appel à l’unité et à la cohésion au sein du Parti, en vue d’une participation responsable du Parti à l’animation de la vie politique nationale.

Le Président par intérim du Parti,
Président du Bureau Politique National
Achille Marie Joseph TAPSOBA

Le Rapporteur 
Blaise SAWADOGO
Secrétaire Général par intérim du Parti

Leonce KONÉ, Hermann YAMEOGO démentent les informations de Mediapart

Dans un article publié le 8 Octobre 2017, sous la signature de Rémi Carayol, le journal Mediapart , qui affirme être en possession de larges extraits de l'ordonnance rendue par le juge François Yaméogo, au terme de l'instruction du dossier du putsch du 16 Septembre 2015, a communiqué des informations inexactes, auxquelles nous opposons le démenti le plus ferme.

Cette publication appelle de notre part les commentaires suivants:
1- Nous sommes surpris que Mediapart et plusieurs autres organes de presse puissent se prévaloir d'avoir reçu communication de l'ordonnance du juge d'instruction, qui est une pièce du dossier de cette procédure en cours.
2- L'article de Mediapart , dont l'auteur dit avoir "obtenu de larges extraits " de cette ordonnance , indique que selon ce document Léonce KONÉ et Hermann YAMEOGO " ont déclaré qu'ils avaient reçu la somme de 50 millions de francs CFA ... d'une puissance étrangère. "
3- Cette affirmation est mensongère et ne correspond à aucune des déclarations que nous avons faites devant le juge d'instruction durant cette procédure. Vérification faite auprès de nos avocats, elle ne reflète pas, au demeurant, la teneur de l'ordonnance du juge d'instruction.
Nous en concluons que, soit l'auteur de cet article n'a pas lu sérieusement l'ordonnance du juge d'instruction, soit il a choisi délibérément de la travestir, à des fins que nous ignorons.
4- Mis en cause dans cette procédure, nous en attendons le dénouement avec confiance, convaincus de notre innocence relativement aux faits qui nous sont reprochés. Nous laissons à nos avocats le soin de donner les suites judiciaires appropriées aux déclarations mensongères publiées par Mediapart et d'autres organes de presse.

Leonce KONÉ. Hermann YAMEOGO

Burkina Faso : Djibrill Bassolé en liberté provisoire

 Selon plusieurs sources proches du dossier du coup d’État de septembre 2015, le juge de la chambre d’accusations a accordé une liberté provisoire au Général Djibrill Bassolé dans la soirée de ce mardi, 10 octobre 2017 pour des raisons de santé. L’intéressé devrait pouvoir rentrer chez lui ce mercredi 11 Octobre 2017 matin.

Ces derniers temps, on a assisté à une multiplication des manifestations de ses partisans pour demander sa liberté provisoire. Après Bobo, Nouna, Reo, Banfora, etc, la dernière manifestation pour exiger sa libération date de samedi dernier, 7 octobre 2017 à Kaya, chef-lieu de la région du centre-nord.

En rappel des charges retenues contre le Général Djibrill Bassolé il n’en resterait qu’une seule à savoir la trahison.

Détenu dans le cadre du putsch du 16 septembre 2015, il lui était reproché entre autres d’ «attentat à la sûreté de l’Etat, de collusion avec des forces étrangères pour déstabiliser la sécurité intérieure, d’incitation à l’indiscipline…».

Crise à l’UPC: « Nous ne voulons pas de pourriture à l’Assemblée Nationale » militants de l’UPC

Ceci est la déclaration liminaire lue par M. Jean-Leonard Bouda, militant de base de l’UPC sur la situation qui prévaut au sein du parti et marquée par la démission, la semaine dernière, de treize députés du groupe parlementaire UPC.  Chers journalistes, Merci d’avoir répondu, une fois de plus, à notre invitation. Ceci est une conférence de … Lire la suite

Patrice TALON élevé à la dignité de grande croix de l’ordre national

Le Président de la République du Bénin Patrice Talon, en visite d’amitié et de travail au Burkina Faso a été élevé à la dignité de grande croix de l’ordre national dans la soirée du 09 octobre, au cours d’un dîner organisé en son honneur par le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré. Y ont pris … Lire la suite

Politique: Âpres la député Korbéogo, la famille du député SIMBORO Daouda violenté par des jeunes de l’UPC

"Il est tard mais j'ai l'obligation de vous rassurer. Je vais bien, mon épouse et mes enfants aussi. Les familles de mes douze autres amis députés également.

Ma femme et mes enfants ont été pris en otage par une bande de jeunes partis du siège de l'UPC, notre si grand parti répubicain et légaliste.

Ils sont passés chez l'honorable Korbéogo, chez l'honorable Kady Zongo/Yanogo, l'honorable Ladji Puissance Coulibaly.

Leur agenda intimer aux valeureux députés du groupe parlementaire UPC Renouveau Démocratique de démissionner de leur mandat dans les 72 heures.

Mais rassurez vous cet acte téléguidé par les serviteurs zélés renforce notre conviction. Mon mandat appartient à la Kossi et là bas qu'il faudra maintenant aller le chercher.

Les responsabilités seront situées. Des mandats vont tomber et ce ne serait pas les nôtres. Les masquent commencent a tomber effectivement."

SIMBORO Daouda.

Politique: la député Fatimata Korbéogo séquestrée chez elle , son fils blessé par des militants de l’UPC

La député Fatimata Korbéogo de l'UPC a été séquestrée et son fils blessé chez elle  par des militants du partit dans la nuit lundi 09 Octobre 2017 à son domicile. Elle fait partie des  treize députés du parti qui ont annoncé dimanche la création d’un second groupe parlementaire au nom de l’UPC à l’Assemblée nationale.

« Moi je ne suis pas sortie. C’est mon fils qui est sorti et a essayé de les contenir ; mais ils étaient très nombreux. Ils ont défoncé le portail et ont blessé mon fils au front. », a expliqué Fatimata Korbéogo à nos confreres de Radio Omega.

Les manifestants expliquent que leur visite fait suite à l’ultimatum de 72h lancé le samedi 07 octobre demandant aux démissionnaires de rendre leur mandat au parti.
« C’est nous qui les avons votés. Nous supposons qu’il est de notre devoir de réclamer des mandats qui nous appartiennent. Ce n’est pas de la violence, nous sommes partis de façon organiser pour lui rappeler qu’elle doit démissionner. », a indiqué un manifestant à radio Omega.

Ce mouvement a été possible en raison de l’absence momentané des éléments de la sécurité chargés de sécuriser le domicile a précisé Fatimata Korbéogo.

« Je demande vraiment à mes camarades de l’UPC de garder leur calme parce que ce n’est pas la fin du monde. Nous n’avons pas dit qu’on va quitter l’UPC, nous sommes toujours militants de l’UPC.
Aujourd’hui il y a un peu de brouilles entre nous, mais je suis sûr que ça va aller.  » lance-t-elle à l’endroit de ses camarades.

Démissions des 13 députés de l’UPC: Voici ce que Zéphirin Diabré a dit

Pour répondre aux « tentatives de déstabilisation auxquelles l’Union pour le Progrès et le Changement fait face en ce moment, Zéphirin DIABRE et son équipe se sont présentés face aux hommes de médias ce lundi 9 octobre 2017. Voici sa déclaration: Déclaration liminaire lue par le Président Zéphirin DIABRE Mesdames et messieurs les journalistes, La direction … Lire la suite

Saran Sérémé démissionne de la tête de son parti, le PDC

Saran Séré Sérémé

Saran Sérémé a, par une lettre adressée au ministère de l’administration territoriale et de la décentralisation, et signée du 3 octobre 2017, rendu sa démission de la présidence du Parti pour le développement et changement (UPC) qu’ elle a créé en 2012.

La présidence par intérim du PDC est assurée par Fadel Aziz Sérémé, commissaire national à la jeunesse du PDC. Et ce, jusqu’au prochain congrès.

Politique: 13 députés de l’UPC créent un autre groupe parlementaire

13 députés de l’Union pour le progrès et le changement (UPC) ont quitté leur groupe parlementaire à l’Assemblée nationale pour en former un autre.

Parmi les démissionnaires, il y a le désormais ex-président, Daouda Simboro qui avait annoncé, lors des journées parlementaires tenus à Fada N’Gourma en fin septembre 2017, qu’il prendra ses responsabilités dans les prochains jours. C’est donc chose faite.

Dans sa lettre de démission, il évoque des « convenances personnelles ». Mais cette démission est sans doute liée à l’accusation dont il avait fait l’objet avec d’autres députés UPC, de « comploter » avec Salifou Diallo pour déstabiliser l’UPC et créer un grand parti de gauche que devait diriger le défunt président du parlement.

 « Je n’ai apprécié en tant que président du groupe parlementaire,  le traitement que certains de la direction du parti ont réservé a d'autres camarades. Ce traitement ne m’honore pas en tant que président du groupe parlementaire (…). Ça sert à quoi une structure autour de soi s’il n’y a pas de solidarité Ils existent encore d'autres problemes mais nous sommes dans un processus pour les régler » à confier Daouda Simboro.

Dans les jours à venir environs 5 députés devaient emboiter le pas des démissionnaires.