Un cessez-le-feu à Gaza a été conclu ce jeudi entre Israël et le Hamas, marquant une avancée majeure après des mois de guerre dans l’enclave palestinienne. L’accord, signé en Égypte sous l’égide des États-Unis, du Qatar et du Caire, s’appuie sur un plan proposé fin septembre par le président américain Donald Trump. Ce texte prévoit un échange d’otages et de prisonniers, des livraisons massives d’aide humanitaire et un retrait progressif de l’armée israélienne.

Cessez-le-feu à Gaza : les principales mesures de l’accord

Le cessez-le-feu à Gaza doit entrer en vigueur dans les 24 heures, après validation par le cabinet de sécurité israélien.
Il prévoit la libération de 47 otages israéliens, dont 20 présumés vivants, en échange de 2 000 prisonniers palestiniens, parmi lesquels 250 condamnés à perpétuité.

Par ailleurs, 400 camions d’aide humanitaire entreront chaque jour dans la bande de Gaza durant les cinq premiers jours du cessez-le-feu, selon un responsable du Hamas.
Les Nations unies ont confirmé que leurs stocks permettent de nourrir la population pendant trois mois.

Retrait de l’armée israélienne et prochaines étapes

Le plan signé au Caire prévoit également le retrait progressif des troupes israéliennes de la bande de Gaza.
Dans les 24 heures suivant l’entrée en vigueur du cessez-le-feu . L’armée devra se retirer des zones qu’elle contrôle actuellement, soit 53 % du territoire gazaoui.

L’accord mentionne aussi la création d’un Comité international de la paix . Présidé par Donald Trump, chargé de superviser la mise en œuvre du plan.
La Turquie a d’ores et déjà exprimé son souhait d’intégrer ce mécanisme.

Toutefois, certains points demeurent sensibles : le désarmement du Hamas et la question du futur État palestinien.
Le président Mahmoud Abbas espère que cet accord ouvrira la voie à une reconnaissance internationale . Même si Benjamin Netanyahu et plusieurs membres de son gouvernement restent farouchement opposés à cette idée.

Un accord historique mais fragile

Le cessez-le-feu à Gaza représente une avancée diplomatique majeure . Mais son application dépendra de la volonté des parties à respecter leurs engagements.
Donald Trump, attendu dimanche à Jérusalem, a salué un « pas vers la paix durable » . Et estime que cet accord pourrait lui valoir le prix Nobel de la paix.
Cependant, de nombreux observateurs rappellent que les précédents cessez-le-feu ont souvent volé en éclats après quelques semaines, faute de confiance mutuelle.