Le 6 août 2025, en marge de la 3ᵉ Conférence des Pays en Développement Sans Littoral (PDSL) à Awaza, au Turkménistan, le Burkina Faso a présenté son modèle de restructuration économique lors d’une table ronde de haut niveau. Le ministre des Affaires étrangères, Karamoko Jean Marie TRAORE, a représenté le pays à cette session consacrée au thème : « Saisir le potentiel transformateur du commerce, de la facilitation du commerce et de l’intégration régionale ».
Dans son intervention, Karamoko Jean Marie TRAORE a dressé un tableau réaliste des défis auxquels sont confrontés les PDSL, et particulièrement le Burkina Faso. Il a souligné que la chaîne logistique de ces pays reste pénalisée par la longueur des corridors de transport, les procédures douanières complexes et les coûts élevés aux points de passage portuaire.
Face à ces obstacles, Karamoko Jean Marie TRAORE a insisté sur la nécessité de réformer le système commercial mondial. Il a évoqué les opportunités offertes par la numérisation, la diversification des chaînes de valeur et la transition vers une économie verte, comme leviers d’inclusion pour les pays enclavés.
Un modèle burkinabè fondé sur la production locale et l’intégration
Exposant la vision du Président Ibrahim TRAORE, Karamoko Jean Marie TRAORE a mis en avant l’Offensive agropastorale et halieutique, comme une illustration concrète de la transformation structurelle en cours au Burkina Faso. Cette initiative favorise la production locale, l’industrialisation et la souveraineté alimentaire.
Selon Karamoko Jean Marie TRAORE, cette stratégie vise à positionner le Burkina Faso comme un acteur compétitif à l’échelle régionale et internationale. Il a ajouté que la facilitation des échanges est indispensable pour réduire les coûts logistiques, améliorer la compétitivité et stimuler la coopération commerciale dans la région.
Une intégration régionale comme clé d’un avenir prospère
Karamoko Jean Marie TRAORE a conclu en insistant sur le rôle essentiel de l’intégration régionale, notamment dans le cadre de la Confédération de l’Alliance des États du Sahel (AES). Il a appelé à une collaboration renforcée avec les pays de transit, condition sine qua non pour un accès durable aux débouchés maritimes.
Le Burkina Faso, à travers Karamoko Jean Marie TRAORE, s’est félicité de cette table ronde qui ouvre de nouvelles perspectives aux PDSL pour renforcer leur participation au commerce mondial.
