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Contentieux préélectoral au Cameroun : 29 personnes en détention pour 15 jours

Contentieux préélectoral au Cameroun : 29 personnes en détention pour 15 jours

Le Cameroun est le théâtre de vives tensions politiques liées au contentieux préélectoral, et la situation se complique avec des arrestations. Le préfet du Mfoundi, Emmanuel Mariel Djikdent, a ordonné une garde à vue de 15 jours renouvelable à l’encontre de 29 personnes. Ces individus ont été interpellés à Yaoundé, alors que le Conseil constitutionnel tenait ses audiences.

Les autorités les soupçonnent de « troubles à l’ordre public, attroupement, rébellion et incitation à la révolte ». Cette décision, rendue publique le 6 août, s’inscrit dans un contexte de haute sécurité. La détention dans le contentieux préélectoral soulève de nombreuses questions sur les droits des personnes arrêtées et le respect de la procédure judiciaire. Les avocats de Maurice Kamto, dont la candidature a été rejetée, dénoncent une situation inacceptable.

Les avocats de Maurice Kamto dénoncent des arrestations arbitraires

Le collectif d’avocats de Maurice Kamto, le candidat recalé, dénonce fermement ces arrestations, qu’il qualifie d’« arbitraires ». Selon eux, au moins 58 personnes auraient été arrêtées. Ils affirment que certaines de ces personnes ont été interpellées dans des restaurants ou des supermarchés. Par ailleurs, des manifestants qui portaient des t-shirts avec des slogans comme « NO MAKE ERREUR » ou « STOP » auraient été ciblés spécifiquement. Le contentieux préélectoral a donc créé un climat de tension, avec une présence policière massive autour du Palais des congrès. Le déploiement des forces de sécurité vise à éviter les débordements, mais il a aussi conduit à ces interpellations. Ce type d’événements, où les opposants sont arrêtés dans des circonstances contestées, n’est pas sans rappeler les précédents scrutins électoraux.

Le contentieux préélectoral sous haute surveillance

Depuis l’ouverture des audiences du Conseil constitutionnel, la ville de Yaoundé a été placée sous haute sécurité. Le Palais des congrès a été quadrillé par des policiers et des gendarmes munis de matériel anti-émeutes. Cette présence massive des forces de l’ordre a pour but de contenir les potentiels rassemblements, ce qui a été le cas le 4 août dernier, où des gaz lacrymogènes ont été utilisés pour disperser des personnes. Le contentieux préélectoral camerounais met en lumière les défis liés à la liberté de manifester et à la contestation pacifique dans le pays. Alors que les avocats s’inquiètent du sort des personnes détenues sans accès à un juge, le préfet du Mfoundi maintient sa décision. La situation demeure tendue et les yeux du pays entier sont tournés vers les développements à venir.

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