La coopération Burkina Faso-Nations Unies connaît un nouveau souffle avec la rencontre du 26 août 2025 entre les deux parties. Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur, accompagné de ses collaborateurs et du Secrétaire général du ministère de l’Action humanitaire, a échangé avec la délégation onusienne en visite. Cette séance a permis de rappeler que la coopération Burkina Faso-Nations Unies doit se baser sur l’écoute, le dialogue, la transparence et la confiance mutuelle. Les priorités et attentes du gouvernement burkinabè ont été clairement exposées afin d’éviter toute communication susceptible de ternir l’image nationale.
Le ministre TRAORÉ a insisté sur la nécessité pour les Nations Unies de travailler étroitement avec les autorités burkinabè. La coopération devra désormais inclure la consultation systématique des institutions nationales avant la publication de rapports ou documents officiels. La délégation onusienne, représentée par Monsieur Yacoub Ali El-Hillo, a reconnu ces attentes et a pris l’engagement d’identifier avec le gouvernement les mécanismes de collaboration les plus adaptés. Cette démarche vise à renforcer la transparence du Système des Nations Unies et à garantir que les priorités du Burkina Faso soient respectées dans toutes les initiatives conjointes.
Cette rencontre fait suite à l’expulsion de la Coordonnatrice résidente du Système des Nations Unies.
Par conséquent, un intérimaire a été nommé pour assurer la coordination. Le ministre TRAORÉ a salué cette diligence et exprimé sa satisfaction face à l’engagement du nouveau responsable.
Ainsi, la coopération Burkina Faso–Nations Unies s’inscrit dans une logique de respect mutuel et de partenariat constructif. De plus, les deux parties ont convenu de travailler main dans la main pour planifier les prochaines étapes. En effet, elles veilleront à ce que rapports et initiatives reflètent fidèlement la réalité du pays. Cet engagement traduit une volonté commune de consolider un partenariat stratégique durable.
Ainsi, la coopération Burkina Faso-Nations Unies marque un nouveau départ fondé sur la transparence, l’écoute et le respect de la souveraineté nationale, tout en offrant une plateforme solide pour le développement du pays.