À Genève, le Burkina Faso participe activement à la 28e session de la Commission des Nations Unies pour la Science et la Technologie au service du Développement. Du 7 au 11 avril 2025, cette rencontre réunit des experts mondiaux autour des enjeux de la coopération inclusive en science et technologie.
Représenté par la ministre Aminata ZERBO/SABANE, le Burkina Faso a mis en avant une approche centrée sur l’inclusion et le développement durable. Dans son intervention, la ministre a rappelé que la coopération inclusive en science et technologie doit servir à corriger les déséquilibres mondiaux.
Elle a notamment évoqué le programme Femmes et Numérique, qui forme des milliers de femmes en milieu rural et urbain. Cette initiative a favorisé leur autonomisation, leur inclusion financière et leur accès à l’entrepreneuriat. Elle montre comment une coopération inclusive en science et technologie peut avoir un impact direct et mesurable sur les populations.
Un levier pour la transformation digitale
La ministre a souligné que le numérique est devenu un pilier stratégique du développement économique au Burkina Faso. Grâce à une politique ambitieuse, la transformation digitale appuie la modernisation de l’administration et la création d’emplois. De plus, elle contribue à l’augmentation des recettes fiscales, un point crucial pour le financement du développement.
Pour renforcer cette dynamique, le Burkina Faso plaide pour un Fonds d’Accélération destiné aux pays en développement. Ce fonds soutiendrait des projets innovants et inclusifs. Il s’inscrirait pleinement dans l’esprit de coopération inclusive en science et technologie, en facilitant l’accès équitable aux ressources et aux connaissances.
Coopération inclusive en science et technologie : un appel à la solidarité internationale
Dr ZERBO/SABANE a également insisté sur l’importance des transferts technologiques, en particulier Sud-Sud et Nord-Sud. Elle propose de privilégier des solutions open source, adaptées aux réalités locales. Cette approche renforce l’idée que la coopération inclusive en science et technologie doit s’appuyer sur la solidarité et le dialogue entre les nations.
Ce message s’inscrit dans une logique déjà portée par d’autres pays africains, notamment lors de la COP27, où l’inclusivité technologique avait été défendue comme une condition de succès pour les ODD.
Source : DCRP/MTDPCE




