Le développement de la région du Djôrô a été au centre des échanges entre le Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo et les forces vives de Gaoua. Ce vendredi 1er août 2025, plusieurs délégations locales, dont les autorités religieuses et les acteurs de la société civile, ont rencontré le chef du Gouvernement.
Monseigneur Modeste Ollo Kambou, évêque de Gaoua, s’est dit honoré par la visite du Premier ministre dans leur région. Selon lui, cette rencontre traduit une démarche de proximité et d’écoute très appréciée. Il a rappelé l’importance de la fraternité et de la communion dans la construction d’un Burkina Faso uni.
Le Premier ministre a souligné le rôle essentiel des religieux dans le développement de la région du Djôrô. Il a rappelé que leur ancrage communautaire les positionne comme relais clés auprès des populations. Les conseils et les prières des leaders religieux sont perçus comme un soutien moral fort pour les actions de l’État.
Développement de la région du Djôrô : la société civile présente ses doléances prioritaires
Nouhoun Palenfo, président du Conseil régional des organisations de la société civile du Djôrô, a listé plusieurs préoccupations majeures. Il a insisté sur l’importance d’accélérer l’opérationnalisation du centre d’hémodialyse de Gaoua et d’autonomiser le centre de transfusion sanguine.
D’autres points urgents concernent le manque de couveuses pour les nouveau-nés, les difficultés d’accès à l’eau potable et la nécessité d’équiper les localités en ambulances. Le développement de la région du Djôrô passe aussi par des projets structurants, comme la création d’une usine agroalimentaire locale.
Développement de la région du Djôrô : le Gouvernement prône une approche collective
Face à ces doléances, le Premier ministre a réaffirmé son engagement à rechercher des réponses concrètes. Il a toutefois insisté sur la nécessité d’une participation collective. « Nous sommes dans une dynamique de révolution et chacun doit mettre la main à la pâte », a-t-il déclaré.
Ce séjour à Gaoua s’inscrit dans une logique de gouvernance participative, où chaque acteur local contribue à impulser le développement de la région du Djôrô. Cette démarche renforce la cohésion entre les autorités et les populations.






