Ouagadougou, 17 juillet 2025 — En réponse à l’appel du Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, le personnel de la Primature a massivement participé à une opération de don de sang, organisée dans l’enceinte de l’institution ce jeudi. Une action citoyenne et vitale, alors que la pénurie de produits sanguins devient de plus en plus préoccupante.

Une mobilisation salutaire en pleine crise sanitaire

Avec l’arrivée de la saison pluvieuse, la recrudescence des cas de paludisme, de dengue et d’autres pathologies augmente fortement les besoins en sang. Dans les hôpitaux, les enfants, les femmes enceintes et les blessés de guerre figurent parmi les premières victimes du manque de sang disponible.

Face à cette urgence, les agents de la Primature ont décidé d’agir.

« Nous entrons dans une période de pic où les besoins en sang sont énormes », a alerté Mahamadou Dembélé, directeur de cabinet du Premier ministre.
« Cette opération traduit la volonté du Gouvernement de jouer un rôle moteur dans la mobilisation. »

Don de sang à la Primature : un geste solidaire fort

Présent pour l’opération, le Centre national de transfusion sanguine (CNTS), en collaboration avec l’association SOS Sang, a facilité la collecte sur place. La mobilisation du personnel administratif a été saluée par l’équipe médicale.

« À la Primature, presque tous les agents sont sortis pour donner. C’est un grand pas vers une vraie culture du don volontaire », a affirmé Marguetou Derra/Mané, cheffe d’équipe de collecte.

Elle a rappelé que le sang ne se fabrique pas :

« On ne peut ni l’acheter, ni le produire en laboratoire. Il est uniquement issu d’un acte volontaire, humain et solidaire. »

Un appel à l’engagement national

Cette opération de don de sang à la Primature marque un exemple à suivre pour toutes les institutions publiques et privées. Elle montre que la solidarité et la responsabilité collective sont des armes puissantes contre les pénuries de sang.

« Le don de sang est un acte citoyen, vital et urgent. Chaque poche peut sauver des vies », a conclu Madame Derra/Mané.