Un tragique effondrement d’une mine d’or en RDC a eu lieu ce dimanche 20 juillet 2025 dans la province du Sud-Kivu. La catastrophe s’est produite sur le site artisanal de Lomera, suite à un glissement de terrain causé par de fortes pluies. À ce jour, douze personnes ont été secourues vivantes des décombres, selon le gouverneur provincial Patrick Busu bwa Ngwi Nshombothe.

Le site, contrôlé par le groupe armé M23, abritait plus de 4 700 mineurs artisanaux. Le nombre exact de disparus et de victimes de l’effondrement d’une mine d’or en RDC reste pour l’instant inconnu. Les opérations de recherche se poursuivent dans des conditions extrêmement difficiles.

Le gouverneur, nommé par les rebelles en place, a exprimé sa préoccupation face à l’ampleur de l’effondrement d’une mine d’or en RDC, rappelant que le site de Lomera est une exploitation artisanale non encadrée. Les travailleurs, souvent sans formation ni équipement adéquat, creusent dans des tunnels instables.

Ce type d’extraction sauvage, fréquent dans l’est de la RDC, expose des milliers de personnes à des risques mortels. Les autorités, limitées par l’insécurité, peinent à contrôler ces zones riches en ressources minières. En parallèle, l’ONG Médecins sans Frontières signalait déjà en juin une épidémie de choléra sur le site, conséquence directe de la précarité dans laquelle vivent les mineurs.

Cet effondrement d’une mine d’or relance le débat sur les conditions de travail des mineurs artisanaux, particulièrement dans les zones de conflit. Le Sud-Kivu n’en est pas à sa première tragédie. En 2019, un autre glissement de terrain dans la même région avait déjà fait des dizaines de morts.

Alors que les recherches continuent, les ONG appellent à une intervention humanitaire rapide. Le besoin de sécuriser ces exploitations minières artisanales devient plus pressant que jamais pour éviter d’autres effondrements de mines d’or en RDC.