Le président sortant Umaro Sissoco Embalo se présente comme candidat à sa réélection pour les élections en Guinée-Bissau, dimanche 23 novembre. Ancien militaire et ancien Premier ministre . Il combine expérience politique et style populiste afin de séduire ses électeurs avec cohérence et assurance. Son mandat a été marqué par des crises parlementaires et des tensions politiques . Mais il reste soutenu par ses partisans convaincus de sa capacité à diriger.

Une candidature contestée mais défendue

La candidature d’Umaro Sissoco Embalo pour ces élections en Guinée-Bissau suscite des critiques . Car il avait initialement promis de ne servir qu’un seul mandat. En décembre 2023, il a dissous le Parlement après des affrontements avec l’opposition, et il gouverne depuis par ordonnances . Générant de vives tensions politiques . Malgré cela, Embalo défend sa décision, affirmant que sa candidature sert le bien du pays et de ses citoyens méritants.

Programmes et ambitions pour le pays

Umaro Sissoco Embalo présente des promesses concrètes pour convaincre les électeurs lors de ces élections en Guinée-Bissau . Notamment la création de milliers d’emplois et le développement des infrastructures. Il souhaite également renforcer la sécurité et moderniser l’agriculture afin de stabiliser durablement l’économie du pays. Se présentant comme un rassembleur, polyglotte et expérimenté dans la finance internationale . Il met en avant son expertise pour séduire les électeurs. S’il est réélu, il deviendra le premier président à accomplir deux mandats successifs depuis l’instauration du multipartisme.

Élections en Guinée-Bissau : Tensions et sécurité pendant la campagne

Les élections en Guinée-Bissau se déroulent dans un climat tendu et incertain . Car le président affirme avoir déjoué plusieurs tentatives de coups d’État depuis son accession. La dernière tentative, fin octobre 2025, a renforcé sa détermination à assurer la sécurité nationale. Les observateurs internationaux suivent attentivement la situation . Afin de garantir la transparence du scrutin et la participation de tous les candidats légitimes. La crédibilité du processus électoral dépendra de l’équité et de l’intégrité des autorités compétentes.