À deux jours du sommet du G20 prévu à Johannesburg, la décision des États-Unis de revenir sur leur boycott initial crée une surprise diplomatique . Qui modifie considérablement l’équilibre des discussions prévues . Puisque cette participation inattendue intervient après une année marquée par de fortes tensions et des déclarations publiques particulièrement dures. Cette volte-face s’inscrit dans une dynamique internationale instable . Où chaque geste compte et où les États-Unis jouent un rôle central dans la gouvernance mondiale.
États-Unis : un revirement qui surprend Pretoria
La confirmation tardive de la présence américaine a surpris Pretoria . Car les États-Unis avaient annoncé un boycott ferme, évoquant de profondes divergences politiques avec la présidence sud-africaine du G20 . C e qui avait laissé présager un sommet sous haute tension. Cette décision marque pourtant un tournant majeur, puisque Donald Trump avait qualifié la présidence sud-africaine de « honte », critiquant la ligne diplomatique défendue par Pretoria et appelant à l’absence de déclaration commune. Bien que prise à la dernière minute, cette volte-face américaine apparaît comme un signal pragmatique, car Cyril Ramaphosa a rappelé que les États-Unis, en tant que première puissance économique mondiale, disposent d’une influence déterminante lors de ce type d’événements. Cette situation rappelle d’autres sommets internationaux où des revirements stratégiques avaient déjà modifié les équilibres diplomatiques, comme lors des discussions tendues du G7 en 2018.
Une année sous fortes tensions diplomatiques a Johannesburg
Les relations entre Washington et Pretoria ont connu de nombreuses secousses en 2025 . Puisque les États-Unis ont expulsé l’ambassadeur sud-africain, imposé des droits de douane particulièrement élevés et critiqué plusieurs positions sud-africaines sur la scène internationale . Ce qui a amplifié les désaccords déjà profonds. Les critiques américaines ont ciblé notamment la plainte sud-africaine contre Israël devant la Cour internationale de justice pour la guerre à Gaza . Ainsi que les accusations de discriminations visant les Afrikaners en Afrique du Sud. Malgré ces tensions, le secteur privé américain a poursuivi ses activités dans le cadre du Business 20 . Démontrant que les États-Unis maintiennent une approche économique stable même lorsque les relations politiques traversent des périodes de turbulence. La Chambre de commerce américaine a d’ailleurs salué la qualité du dialogue économique . Ce qui montre que la coopération reste possible même dans un climat diplomatique difficile.
Un sommet historique pour Johannesburg
L’Afrique du Sud, première nation du continent à accueillir un sommet du G20, souhaite mettre en avant la solidarité, la réduction des inégalités et la lutte contre le changement climatique . Ce qui inscrit ce sommet dans une dynamique historique que les États-Unis ne peuvent ignorer sans affaiblir leur influence. Pretoria défend une approche axée sur le financement climatique, l’allègement de la dette et la justice économique . Autant de thèmes cruciaux pour les pays du Sud, qui devraient occuper une place centrale dans les prochaines années. La participation américaine pourrait donc ouvrir la voie à une forme d’apaisement diplomatique . Surtout à la veille du passage de la présidence du G20 aux États-Unis . Qui devront gérer un agenda international chargé et très attendu par leurs partenaires. Cette participation montre également que, malgré les tensions, Washington sait adopter une position pragmatique lorsqu’un enjeu stratégique se présente.



















