La région éthiopienne de l’Afar, dans le nord-est du pays, connaît une recrudescence de violences, les tensions entre l’Afar et le Tigré . Ravivant les craintes d’un nouveau conflit dans le pays. Les autorités afar ont accusé le Front de libération du peuple du Tigré (TPLF) d’avoir franchi la frontière . Pris le contrôle de six villages et bombardé des civils à l’aide de mortiers lourds. Ces incidents mettent à mal l’accord de paix de Pretoria de novembre 2022 . Censé mettre fin à des années de guerre meurtrière ayant fait plus de 600 000 morts selon l’Union africaine.
Tensions entre l’Afar et le Tigré ravivent le conflit
Le TPLF, qui dirige la région du Tigré, est accusé par les autorités afar d’avoir pénétré « par la force » sur leur territoire. Selon le communiqué officiel, six villages ont été pris et les civils bombardés, provoquant une situation humanitaire alarmante. Les responsables de l’Afar ont mis en garde le TPLF . Alors si ces attaques se poursuivent, l’administration régionale se réserve le droit de se défendre contre toute agression extérieure. Cette escalade souligne la fragilité de l’accord de paix de 2022 . Déjà menacé par des tensions internes et le passé violent du TPLF.
Le TPLF accusé de violer l’accord de paix de Pretoria 2022
Le gouvernement fédéral éthiopien et le TPLF ont signé l’accord de paix de Pretoria pour mettre fin à la guerre du Tigré. Qui avait provoqué des déplacements massifs et des pertes humaines considérables.Le TPLF détruit ouvertement cet accord, relançant ainsi les craintes d’une instabilité prolongée . Les autorités fédérales éthiopiennes pointent également du doigt l’attachement du TPLF à ses alliances régionales, notamment avec l’Érythrée . Ce qui pourrait compliquer la situation et menacer la stabilité dans la Corne de l’Afrique.
Relations Éthiopie–Érythrée sous pression
La situation entre le Tigré et l’Afar a des implications directes sur les relations entre l’Éthiopie et l’Érythrée. Historiquement conflictuelles, les deux nations avaient signé un accord de paix en 2018, après une guerre meurtrière entre 1998 et 2000. Toutefois, la montée des tensions au Tigré et les liens présumés du TPLF avec l’Érythrée menacent ce fragile équilibre. L’Éthiopie doit désormais gérer simultanément les incursions du TPLF et la pression géopolitique dans la région . Tout en protégeant les populations civiles affectées par ces affrontements. En conclusion, les tensions entre l’Afar et le Tigré montrent que la paix reste fragile en Éthiopie, malgré l’accord de Pretoria de 2022. Le gouvernement fédéral et les acteurs régionaux doivent agir rapidement pour éviter un retour à la guerre . Et garantir la sécurité des civils dans le nord-est du pays.




















