La gaffe de Donald Trump sur Joseph Boakai a marqué les esprits lors du mini-sommet du 9 juillet 2025 à Washington. Ce sommet réunissait cinq chefs d’État africains, dont le président du Liberia. En voulant le féliciter, le président américain a plutôt démontré une nouvelle fois son ignorance de l’Afrique.
À l’issue d’un discours de Joseph Boakai, président du Liberia, Donald Trump l’a complimenté sur son « excellent niveau d’anglais ». Le problème ? L’anglais est la langue officielle du Liberia. Cette gaffe de Donald Trump sur Joseph Boakai montre une méconnaissance totale de l’histoire de ce pays fondé par d’anciens esclaves afro-américains.
Trump, visiblement mal informé, a ajouté : « Où avez-vous appris à parler un anglais aussi beau ? » Ce à quoi Boakai, avec calme et diplomatie, a simplement répondu : « Oui monsieur », sans préciser qu’il avait étudié aux États-Unis, à l’Université d’État du Kansas, grâce à un programme de l’USAID.
Gaffe de Donald Trump sur Joseph Boakai : une série d’erreurs embarrassantes
La gaffe de Donald Trump sur Joseph Boakai n’est pas un incident isolé. Lors du même dîner, le président américain a montré de l’impatience face au président mauritanien Mohamed Ould Ghazouani. Il a même demandé à tous les chefs d’État africains de « dire leur nom et le nom de leur pays » avant de s’exprimer.
Cette attitude jugée condescendante rappelle ses précédentes maladresses. Il avait déjà évoqué des « shithole countries » ou inventé le pays de la « Nambie », en confondant la Namibie et la Zambie. Autant d’exemples qui renforcent l’idée d’un désintérêt manifeste pour les réalités africaines.
Gaffe de Donald Trump sur Joseph Boakai : un sommet marqué par la méfiance
Si le mini-sommet visait officiellement à renforcer les liens économiques avec l’Afrique, la gaffe de Donald Trump sur Joseph Boakai a terni son image. Les dirigeants africains invités ont bien compris que leur présence était avant tout stratégique dans la rivalité USA-Chine.
Ce sommet n’a pas suffi à rassurer sur les intentions américaines. Il a surtout mis en lumière, une fois encore, l’approche transactionnelle et peu respectueuse de Donald Trump envers le continent africain.