La gouvernance sécuritaire a été au cœur du deuxième Conseil d’Administration du Secteur Ministériel du Ministère de la Sécurité, ouvert le 25 novembre 2025 à Ouagadougou. Le Ministre de la Sécurité, Mahamadou SANA, a présidé les travaux organisés à l’Hôtel de Ville et suivis en visioconférence depuis les régions. Cette organisation respecte les directives visant à réduire le train de vie de l’État. Les participants ont échangé autour d’un thème qui insiste sur l’anticipation, la proactivité et l’adaptation continue face à l’évolution de la criminalité. Ainsi, le Ministre a salué la tenue de ce CASEM qui encourage un changement clair de paradigme.
Selon le Ministre, une gouvernance sécuritaire efficace doit dépasser les approches uniquement réactives. Il a rappelé que le ministère développe un système basé sur l’analyse prospective et la prévention. Cette vision permet d’agir en amont, ce qui améliore la résilience face aux défis. Par ailleurs, les participants ont examiné le programme d’activités révisé ainsi que le rapport d’exécution arrêté au 30 septembre 2025. Le document souligne un taux d’exécution physique de 77,19 % et un taux d’exécution financière de 76,58 %. De plus, les nouvelles dispositions relatives à l’évaluation des performances des structures ont été présentées pour renforcer la cohérence des actions publiques. Notons également que la levée des doublons entre la Police nationale et la Gendarmerie nationale atteint 85 %, soit 81 doublons éliminés sur 106.
Le Ministre a félicité les acteurs qui ont permis à 15 actions programmées d’atteindre un taux de réalisation compris entre 65 % et 84 %. Ces résultats traduisent une mobilisation constante en faveur d’une gouvernance sécuritaire rénovée et mieux structurée. Toutefois, il a invité les structures à corriger les insuffisances pour atteindre les objectifs fixés en 2025. Grâce à cette dynamique, la gouvernance sécuritaire burkinabè se construit progressivement autour d’une approche plus agile. Finalement, ce CASEM confirme la volonté de consolider un modèle fondé sur l’anticipation et la coordination, indispensable dans un contexte de reconfiguration territoriale.






















