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Hausse du carburant en Angola : 22 morts en 48 heures dans des violences meurtrières

Hausse du carburant en Angola : 22 morts en 48 heures dans des violences meurtrières

La hausse du carburant en Angola a déclenché une vague de violences sans précédent dans plusieurs grandes villes du pays. En seulement deux jours, 22 personnes ont été tuées, dont un policier, et près de 200 autres blessées. Plus de 1 200 manifestants ont été arrêtés, selon les autorités angolaises.

Tout est parti d’une grève des chauffeurs de minibus, à Luanda, en réaction à l’augmentation du prix du diesel. Le litre est passé de 300 à 400 kwanzas, soit de 0,33 à 0,43 dollar US. Cette hausse est jugée intenable par des millions d’Angolais, déjà étranglés par une inflation proche de 20 % et un taux de chômage avoisinant les 30 %. Rapidement, les protestations se sont transformées en affrontements violents avec les forces de sécurité.

Hausse du carburant en Angola : des manifestations qui dégénèrent dans tout le pays

La hausse du carburant en Angola a provoqué des scènes de chaos dans plusieurs villes, notamment Luanda, Huambo, Benguela et Lubango. Des supermarchés ont été pillés, des commerces incendiés, et des affrontements sanglants ont éclaté dans les quartiers populaires. À Cazenga, quartier très peuplé de Luanda, des corps sans vie ont été retrouvés dans les rues, selon des témoins.

Le gouvernement tente de contenir la situation, mais la colère reste vive. Ces événements rappellent les émeutes de 2008 au Mozambique, également déclenchées par une hausse des prix du carburant. Là aussi, la population avait exprimé une profonde détresse face à des réformes économiques jugées brutales.

Hausse du carburant en Angola : un choix économique aux conséquences sociales lourdes

La hausse du carburant en Angola découle d’un programme de suppression progressive des subventions énergétiques lancé en 2023. Pour le gouvernement, cette mesure vise à rééquilibrer les finances publiques. Le ministère des Finances précise que ces subventions représentaient jusqu’à 4 % du PIB en 2024.

Soutenue par le Fonds monétaire international (FMI), cette politique suscite une vive contestation populaire. Si les autorités maintiennent leur cap, elles devront aussi répondre aux urgences sociales. Le risque d’un soulèvement plus large n’est pas à écarter, tant la tension est palpable dans tout le pays.

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