La lutte contre le VIH au Burkina Faso était au cœur de la 22e session du Conseil national de lutte contre le Sida et les Infections sexuellement transmissibles (CNLS-IST), tenue le 29 octobre 2025 à Ouagadougou. Présidée par le Ministre Directeur de Cabinet du Président du Faso, le Capitaine Martha Céleste Anderson Dekomwin MEDAH, cette rencontre a permis de dresser le bilan des progrès réalisés et des défis persistants dans la lutte contre le VIH.
Lutte contre le VIH au Burkina Faso : des progrès encourageants malgré les défis
Au cours de la session, le Ministre Directeur de Cabinet a transmis la gratitude du Capitaine Ibrahim Traoré aux partenaires techniques et financiers pour leur appui constant. Grâce à cette collaboration, la lutte contre le VIH au Burkina Faso affiche des avancées notables.
La prévalence du VIH est passée de 0,6 % en 2020 à 0,5 % en 2024. De plus, 84 852 personnes vivant avec le VIH bénéficient désormais d’un traitement, contre 70 156 en 2020. Ces chiffres témoignent d’un engagement national soutenu et d’un système de santé de plus en plus efficace.
Cependant, le Ministre Directeur de Cabinet a rappelé la nécessité de maintenir la vigilance. En effet, le pays doit éviter un rebond de l’épidémie en renforçant la mobilisation des ressources et la bonne gestion budgétaire.
Lutte contre le VIH au Burkina Faso : une approche inclusive et coordonnée
Le Coordonnateur résident par intérim du Système des Nations Unies, Maurice Azonnankpo, a salué les résultats obtenus. Selon lui, 89 % des personnes vivant avec le VIH connaissent leur statut et suivent un traitement régulier. Cette performance prouve que la lutte contre le VIH au Burkina Faso repose sur une coordination efficace entre l’État, les partenaires et la société civile.
Toutefois, pour consolider ces acquis, les acteurs sont invités à restructurer et à prioriser leurs actions. Le Ministre Directeur de Cabinet a aussi insisté sur la nécessité de prendre en compte les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) et les Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP), particulièrement exposés dans le contexte sécuritaire actuel.
En somme, la lutte contre le VIH au Burkina Faso progresse, mais elle exige une adaptation continue des stratégies. L’union des efforts, la transparence budgétaire et la prise en compte des populations vulnérables demeurent les clés d’une riposte durable.
