La justice burkinabè jugera le 19 novembre un maître coranique accusé d’actes de torture d’une rare cruauté sur un talibé de 13 ans. L’enfant aurait subi ces sévices pour ne pas avoir rapporté une somme d’argent exigée après une journée de mendicité. Ainsi le Procureur du Faso près le Tribunal de Grande Instance de Ouaga 1, Bakouli Blaise Bazié . A rendu publique cette information dans un communiqué officiel mardi 12 novembre 2025. Le jeune garçon a raconté aux enquêteurs que son maître l’avait séquestré, ligoté et privé de nourriture durant plusieurs heures en octobre. Selon le procureur, les blessures provoquées ont entraîné une putréfaction avancée des deux mains de l’enfant. Une intervention médicale urgente a été nécessaire pour éviter une amputation. Ces faits choquent profondément l’opinion publique et rappellent la vulnérabilité des enfants confiés à certaines écoles coraniques.
Burkina : accusations détaillées contre le maître coranique
Selon le Procureur Bakouli Blaise Bazié, le maître coranique devra répondre des faits de séquestration, torture et coups et blessures volontaires. Ainsi les investigations ont montré que l’enfant n’avait commis aucun acte répréhensible . Mais que son maître exigeait des sommes provenant de la mendicité quotidienne. Les autorités judiciaires rappellent que la confiance accordée à un maître coranique pour l’éducation spirituelle ne doit jamais devenir un prétexte à l’exploitation ou aux violences. Le Procureur a dénoncé la cruauté des faits et insisté sur le respect de la dignité et de l’intégrité physique des enfants. Deplus il a également précisé que la loi burkinabè prévoit des sanctions sévères . Pour tout adulte infligeant des souffrances physiques à un mineur. Ce procès, prévu pour le 19 novembre, servira à rappeler aux responsables d’écoles coraniques . Que leurs obligations éducatives doivent respecter strictement les droits de l’enfant. La société civile et les associations de protection de l’enfance suivent de près ce dossier .
Implications et sensibilisation autour des écoles coraniques
L’affaire met en lumière les risques auxquels sont exposés certains talibés confiés à des écoles coraniques. Elle souligne la nécessité d’un suivi régulier et d’une réglementation stricte de ces établissements . Ainsi pour éviter les abus et les violences. Des experts en protection de l’enfance rappellent que ce type de pratique reste rare mais qu’elle doit être combattue avec fermeté. Le Procureur a appelé les parents à signaler toute maltraitance et à s’assurer que leurs enfants reçoivent une éducation sûre et respectueuse. Le maître coranique illustre un problème récurrent que les autorités judiciaires et éducatives tentent d’éradiquer depuis plusieurs années. Alors les associations de défense des enfants soulignent l’importance de campagnes de sensibilisation et de formation des enseignants religieux . Pour prévenir ces abus et protéger les jeunes élèves.

















