Le Mois du patrimoine connaît un moment fort ce 27 mai 2025. Djamilatou Diallo, présidente de l’association Amira, a reçu son écharpe d’ambassadrice des mains du ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Pingdwendé Gilbert Ouédraogo. Cette cérémonie s’est tenue au cabinet du ministre, après son absence lors du lancement officiel de l’édition le 17 avril dernier à Bobo-Dioulasso.

La remise de cette écharpe symbolise une reconnaissance de son engagement en faveur du Mois du patrimoine. Pour Djamilatou Diallo, ce geste est une véritable source de motivation. « C’est un immense honneur pour moi de recevoir cette écharpe directement du ministre. Cela nous engage à faire davantage pour le rayonnement culturel du Burkina Faso », a-t-elle confié avec émotion.

En tant qu’ambassadrice du Mois du patrimoine, Djamilatou Diallo entend renforcer ses actions pour faire briller la richesse culturelle du Burkina Faso. Elle croit fermement que le pays regorge de trésors méconnus qu’il faut révéler au grand public. Son rôle consistera à sensibiliser, promouvoir et mobiliser autour de cette cause nationale.

Le ministre Pingdwendé Gilbert Ouédraogo a saisi cette occasion pour féliciter la nouvelle ambassadrice. Il a aussi exhorté l’ensemble des ambassadeurs 2025 à s’engager pleinement. Selon lui, il est temps que le monde entier découvre la diversité culturelle burkinabè grâce à des relais dynamiques et passionnés. Ce message fort rappelle que chaque édition du Mois du patrimoine est une opportunité pour mettre en lumière notre identité collective.

Mois du patrimoine : des figures emblématiques pour incarner l’édition 2025

Pour cette 3e édition du Mois du patrimoine, six personnalités ont été désignées comme ambassadeurs culturels : Djamilatou Diallo, Dani Kouyaté, Jonathan Pitroipa, Apolline Traoré, Rasmané Ouédraogo et Kayawoto. Leur mandat est d’un an, non renouvelable. Ces figures issues de divers milieux ont pour mission de promouvoir les sites, les arts et les traditions du Burkina Faso, tant sur le territoire national qu’à l’international.

Le Mois du patrimoine devient ainsi un véritable levier de diplomatie culturelle, inspiré d’initiatives similaires observées au Sénégal et au Maroc. Avec cette dynamique, le Burkina Faso affirme sa volonté de faire de la culture un pilier de son développement.