Le Pacte mondial pour les migrations a été au cœur d’une rencontre stratégique organisée à Ouagadougou le lundi 28 juillet 2025. Cette session, initiée par la Direction générale des Burkinabè de l’Extérieur, visait à examiner le projet de plan national de mise en œuvre. Les travaux ont réuni les cadres du ministère des Affaires étrangères, dans une démarche de préparation méthodique et inclusive.
Adopté en 2018 à Marrakech, le Pacte mondial pour les migrations encourage les États à garantir des migrations sûres, ordonnées et régulières. Il propose une approche globale couvrant toutes les étapes de la migration et mettant l’accent sur le respect des droits humains des migrants.
Selon l’ambassadeur Michel SOMMA, cette rencontre préparatoire revêt une importance capitale pour tous les acteurs impliqués. En effet, elle vise à leur permettre de s’approprier pleinement le Pacte mondial pour les migrations. Par ailleurs, elle facilite la compréhension des enjeux du processus dans sa globalité. Enfin, elle garantit une mise en œuvre cohérente du Pacte au niveau national.
Les participants ont analysé le projet de plan d’action national, dont l’élaboration est attendue depuis 2019. Ce plan vise à concrétiser les 23 objectifs du Pacte mondial pour les migrations. Notamment, il met l’accent sur la protection des droits des migrants. De plus, il renforce la coopération internationale entre les États. Enfin, il propose une meilleure gestion des flux migratoires.
Le Burkina Faso entend jouer un rôle actif dans la gestion responsable des migrations internationales. Cette initiative de planification s’inscrit dans une volonté politique claire de structurer l’action publique autour du Pacte. Elle permettra également de répondre aux recommandations issues de la conférence de Marrakech.
Les conclusions de la rencontre serviront de base pour la rédaction finale du plan d’action national. Celui-ci contribuera à une gouvernance migratoire plus efficace, en phase avec les standards internationaux. Le Pacte mondial pour les migrations devient ainsi un outil essentiel pour renforcer la coordination entre institutions et améliorer la condition des migrants burkinabè.
