Depuis fin mars, le projet PGPC/REDD+ a permis de transférer plus de 600 millions de F CFA à 430 promoteurs issus de 60 communes du Burkina Faso. Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la sous-composante 3.2 du projet, visant à soutenir les petites entreprises rurales. Elle est financée conjointement par l’État burkinabè et la Banque mondiale.
Les bénéficiaires, issus des guichets PDE et PUE, ont pour mission de produire, transformer et commercialiser des Produits forestiers non ligneux (PFNL) tels que le moringa, le néré ou le karité. Grâce à cette subvention, ils pourront mieux structurer leurs activités tout en créant des emplois durables.
Par ailleurs, cette démarche s’inscrit dans une stratégie plus large de gestion durable des ressources naturelles dans les zones forestières du pays.

Sur plus de 1800 dossiers soumis, 499 projets ont été retenus, dont 495 ont déjà signé leur convention de financement avec l’UICN. Ces promoteurs ont mobilisé leur contribution et lancé leurs activités. Parmi eux, des coopératives telles que Sababougnouma à Kankalaba ou l’union GOUWIE à Zambo ont salué l’impact direct de ces financements sur leur production.
Dans la commune de Bakata, des forages ont été réalisés, notamment par Ousmane Sakandé, promoteur de moringa à grande échelle. Pour lui, l’accès à l’eau reste essentiel pour maintenir la production en saison sèche.
Ainsi, les effets de cette aide sont déjà visibles dans plusieurs localités et participent à l’amélioration des conditions de vie des bénéficiaires.
PGPC/REDD+ : Une mobilisation saluée par les autorités burkinabè
Le 15 avril, un bilan à mi-parcours a été présenté au ministre en charge de l’Environnement. Le coordonnateur national Jean Bosco So a exposé le processus de sélection et de décaissement. Le ministre Roger Baro a salué la qualité du travail accompli et a encouragé les équipes à maintenir la dynamique.
Ce programme contribue à la réduction de l’insécurité alimentaire, à la lutte contre le chômage et à la valorisation des ressources naturelles locales. Un précédent encourageant peut être observé avec le Programme de soutien aux filières agricoles qui, lui aussi, avait généré des résultats notables.
Enfin, la poursuite du traitement des dossiers restants permettra à d’autres promoteurs de bénéficier de cette opportunité.
Service Communication UICN BF