Présence diplomatique américaine : les États-Unis veulent réduire leur présence en Afrique

Les États-Unis envisagent une réorganisation radicale de leur diplomatie. Cette réforme toucherait fortement leur présence diplomatique en Afrique. Selon le New York Times, un projet de décret présidentiel prévoit une restructuration complète du département d’État. Bien que Marco Rubio, chef de la diplomatie, ait nié ces préparatifs, plusieurs sources confirment leur existence. Ce projet impliquerait des coupes budgétaires majeures et la fermeture de nombreux bureaux à l’étranger.

Les bureaux du département d’État traitant du changement climatique, de la démocratie et des droits humains seraient supprimés. Ces sujets ont été régulièrement attaqués par l’administration Trump. Ce plan prévoit également de réduire les ambassades dans des pays comme le Canada, où l’ambassade à Ottawa pourrait perdre une grande partie de son personnel.

L’Afrique ne figure plus parmi les zones jugées stratégiques par Washington. L’administration américaine se concentre désormais sur l’Eurasie, le Moyen-Orient, l’Amérique latine et l’Asie-Pacifique. Par conséquent, la présence diplomatique américaine en Afrique serait considérablement réduite. Le bureau du département d’État chargé de l’Afrique serait supprimé.

Il serait remplacé par un bureau de l’envoyé spécial pour les affaires africaines, dépendant de la Maison Blanche. Ce changement pourrait réduire la capacité de dialogue direct entre les pays africains et le département d’État. Une telle décision marquerait une rupture importante dans la diplomatie américaine en Afrique.

Présence diplomatique américaine : vers une fermeture massive des ambassades africaines

Le projet évoque la fermeture de toutes les ambassades et consulats non essentiels en Afrique subsaharienne. Les missions restantes seraient regroupées sous une autorité unique : l’envoyé spécial pour l’Afrique. Cette centralisation pourrait ralentir les négociations bilatérales avec les pays africains.

En parallèle, le financement des opérations de l’ONU, qui concernent largement l’Afrique, pourrait être suspendu. Une telle mesure affaiblirait l’action multilatérale américaine sur le continent. Si cette réforme entre en vigueur, elle prendrait effet dès le 1er octobre prochain.

Laisser un commentaire