Le procès Constant Mutamba en République démocratique du Congo (RDC) arrive à son dénouement, avec l’annonce du verdict prévu le 27 août 2025. Le juge président Jacques Kabasele de la Cour de cassation a clos les débats mercredi à Kinshasa et a mis l’affaire en délibéré. L’attente est grande dans le pays, car cette décision pourrait marquer un tournant dans une affaire mêlant justice, politique et gestion des fonds publics.
Le procès Constant Mutamba concerne directement la ville de Kisangani, dans la province de la Tshopo. L’ex-ministre de la Justice est accusé d’avoir détourné des fonds destinés à la construction d’une prison moderne. Le ministère public a réclamé dix ans de travaux forcés, affirmant que les preuves présentées au tribunal sont solides et cohérentes, laissant peu de doute sur la culpabilité présumée.
La défense conteste vigoureusement les accusations. Selon les avocats de Mutamba, le réquisitoire du ministère public a été rédigé avant l’audition du dernier témoin. Ainsi, ils estiment que cela constitue une violation des principes élémentaires de justice. L’un des avocats a demandé à la cour d’acquitter Mutamba, le présentant comme un « digne fils qui a sacrifié toute sa jeunesse pour servir le pays ».
Cette confrontation entre le procès Constant Mutamba et la défense révèle les enjeux juridiques et politiques de l’affaire. En plus, les débats ont été suivis de près par les citoyens et les médias.
Ainsi, l’affaire reste emblématique de la lutte contre la corruption et la mauvaise gestion des fonds publics en RDC.
Procès Constant Mutamba : confiance dans la justice et attentes du public
Lors de son intervention finale, Constant Mutamba a cité le Psaume 34 : « Le malheur atteint souvent le juste et l’Éternel l’en délivre toujours ». Il a réaffirmé sa confiance dans la justice congolaise et son espoir d’être blanchi, exprimant sa foi en un jugement impartial.
Le procès Constant Mutamba illustre l’importance de la transparence et de l’équité dans les affaires de détournement de fonds publics. Ainsi, tous les regards restent tournés vers le 27 août, date du verdict. En effet, ce moment pourrait marquer une étape clé dans l’histoire judiciaire et politique de la RDC. La décision finale est attendue avec une attention particulière par les citoyens, les institutions et les observateurs internationaux.