La production animale franchit une nouvelle étape au Burkina Faso avec la signature d’une convention innovante sur la gestion de la drêche. Ce sous-produit, précieux pour le bétail, devient désormais un levier stratégique pour améliorer l’accès à une alimentation animale de qualité.
Le vendredi 18 juillet 2025, à Ouagadougou, le ministère de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques, par l’intermédiaire de la Direction générale des productions animales (DGPA), a signé une convention tripartite. Elle réunit l’État, la mutuelle des travailleurs de la Brakina, et les concessionnaires de la drêche. Cette initiative vise à encadrer la collecte, la gestion et la distribution de la drêche produite par les usines de la Brakina.
Riche en fibres, protéines et minéraux, la drêche représente une opportunité majeure pour améliorer la production animale. Désormais, ce sous-produit sera utilisé de manière organisée pour produire des aliments pour bétail plus accessibles et de meilleure qualité.
Production animale : une solution durable pour l’élevage burkinabè
Selon Émilien BAKONÉ, Directeur général des productions animales, cet accord est le fruit d’un long dialogue constructif entre les parties. Il a salué le consensus obtenu et remercié tous les acteurs impliqués. Il a insisté sur l’importance du respect des engagements pris, afin d’assurer la durabilité du projet.
Yaya SOULAMA, Directeur général de Faso Guulgo, a exprimé sa satisfaction : la société d’État pourra désormais disposer de la drêche nécessaire pour produire des aliments pour bétail à coût réduit. Cette démarche s’inscrit dans les orientations du ministre d’État, Commandant Ismaël SOMBIÉ, visant à renforcer la production animale locale tout en soutenant les éleveurs.
Production animale : une initiative saluée par les concessionnaires
Les acteurs privés, notamment les concessionnaires, ont également salué la signature de cette convention. Dr Martial SAWADOGO, Directeur général de l’ICO, a insisté sur l’importance du respect des termes de l’accord. Il a rappelé que cette convention est le résultat d’efforts communs et marque une avancée importante dans le secteur de la production animale.
Cet exemple de partenariat public-privé pourrait inspirer d’autres initiatives dans le domaine agroalimentaire, en valorisant les ressources locales.