Dans le cadre de la promotion de l’insémination artificielle animale, le ministre délégué en charge des Ressources animales, Dr Amadou DICKO, s’est rendu à la ferme Gampèla, ce mercredi 23 juillet 2025, pour constater l’évolution de la campagne en cours dans la région du Kadiogo.
Sur le site, le promoteur Assane BALIMA a exprimé sa satisfaction. Il prévoit l’insémination de 200 vaches, avec pour objectif principal l’amélioration génétique du cheptel. « Actuellement, nos vaches produisent entre 5 et 6 litres de lait par jour. Grâce à l’insémination, nous visons à doubler cette production », a-t-il déclaré.
La promotion de l’insémination artificielle animale vise ainsi à stimuler à la fois la production laitière et l’embouche bovine, dans un contexte où la modernisation de l’élevage devient cruciale pour répondre aux besoins croissants du marché.
Une opération à coût réduit saluée par les éleveurs
M. BALIMA a également souligné le caractère accessible de cette campagne nationale : « Grâce à l’accompagnement de l’État, l’insémination ne coûte que 5 000 francs CFA par vache ». Un coût abordable qui permet à de nombreux éleveurs de bénéficier de cette technologie autrefois jugée onéreuse.
Le ministre Amadou DICKO, satisfait du respect des normes techniques observé sur le terrain, a encouragé les acteurs à s’approprier l’outil numérique mis en place pour un suivi en temps réel des opérations. Il a insisté sur la nécessité de saisir cette opportunité pour améliorer durablement la productivité animale nationale.
Un objectif de 17 000 animaux à inséminer
Lancée le 24 juin dernier, la campagne nationale d’insémination artificielle animale ambitionne d’atteindre 15 000 vaches et 2 000 truies à travers tout le territoire burkinabè. Un objectif qui s’inscrit dans la volonté du gouvernement de moderniser les pratiques d’élevage, renforcer la souveraineté alimentaire et améliorer les revenus des producteurs.