La résilience économique du Burkina Faso progresse à un rythme encourageant. Le 6 août 2025, le Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO a présidé l’évaluation à mi-parcours du contrat d’objectifs du ministre de l’Économie et des Finances, Dr Aboubakar NACANABO. À la date du 30 juin 2025, le taux d’exécution global s’élève à 54,12 %, illustrant l’engagement ferme du ministère dans un contexte national complexe.
Cette évaluation, menée dans un esprit de transparence et d’efficacité, montre une dynamique de réforme en marche, notamment dans la digitalisation des services publics. Le ministère a mis en service FASO ARZEKA, une plateforme pour le paiement en ligne de démarches administratives ; SYCAD, pour les opérations foncières ; et SECOP, facilitant les appels d’offres.
Sur le plan financier, la résilience économique du Burkina Faso se manifeste par des performances remarquables en mobilisation des ressources. Le ministère a collecté 1 487,201 milliards de F CFA, soit 99,7 % des objectifs fixés pour le premier semestre. À cela s’ajoutent 101,773 milliards de F CFA levés pour le Fonds de soutien patriotique (FSP), preuve d’une forte adhésion nationale.
Le lancement d’une société de transit stratégique vient également renforcer les capacités de gestion des opérations sensibles de l’État. Ces résultats confirment la pertinence des réformes entreprises pour garantir l’autonomie financière et accélérer la transformation structurelle de l’économie nationale.
Résilience économique du Burkina Faso : des ambitions maintenues pour le second semestre
La résilience économique du Burkina Faso reste une priorité pour le gouvernement. Pour le second semestre 2025, le ministre NACANABO prévoit de mobiliser 8 milliards F CFA à travers le Fonds burkinabè de développement économique et social (FBDES) et l’Agence nationale de promotion de la finance inclusive, pour soutenir les PME.
Par ailleurs, la poursuite de la digitalisation, l’amélioration de la gouvernance foncière et la finalisation de l’étude prospective « Burkina post-2025 » figurent parmi les priorités. Ces actions visent à atteindre une croissance de 6 % et contenir l’inflation autour de 3 %, tout en renforçant la compétitivité de l’économie burkinabè.