Soum: Menaces terroristes d’enseignants, Simon COMPAORE réagit!

Des individus armés ont proféré, dans la journée du mercredi 25 janvier 2017, des menaces tendant à dissuader les enseignants de dispenser les cours dans les écoles de Pétega (CEB de Diguel), de Pélem-Pélem et de Lassa (CEB de Baraboulé) dans la province du Soum au nord du Burkina Faso, en proie à des attaques terroristes.

Selon la presse locale, les individus ont fait irruption dans des salles de classe de ces différentes localités, sommant les enseignants armes au poing, de dispenser les cours de coran et d’arabe en lieu et place des cours classiques dispensés.

‘’Nous allons réagir et la réaction sera à la hauteur de la provocation de ces gens’’, a déclaré le ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale et de la sécurité intérieure, Simon Compaoré, rappelant que ‘’le Burkina Faso reste un Etat unitaire, un Etat qui ne se laisse pas intimider, un Etat responsable qui prendra toutes les dispositions qui doivent être prises pour que de telles énergumènes ne puissent pas sévir dans la cité’’.

‘’Il faut simplement dire que l’Etat a sonné l’alerte, des dispositions ont été prises. Mais, je préfère ne pas en dire plus, vous verrez sur le terrain. Les enseignants sauront qu’il y a un Etat, chargé de préserver la vie de ses citoyens, un Etat protecteur et un Etat qui veille à l’intégrité de notre territoire et à l’application sur le territoire national des lois et des règlements’’, a-t-il poursuivi.

Dans un communiqué, le Ministre de l’Education nationale et de l’Alphabétisation a dénoncé ces actes de violences dont les enseignants sont victimes et qui compromettent le bon déroulement de l’année scolaire. Il a réaffirmé ‘’la détermination de l’Etat à garantir une éducation laïque de qualité pour tous les enfants’’ au Burkina Faso.

Il a tenu à "rassurer les acteurs de l’éducation que la situation fait l’objet d’un suivi en lien avec les plus hautes autorités. Dans cette perspective, des dispositions seront prises pour apporter des réponses adaptées à ce contexte’’.

D’ores et déjà, les ministères en charge de la défense et de la sécurité ont renforcé la présence des forces de l’ordre dans la zone pour assurer la sécurité des personnes et des biens, précise toujours le communiqué.

‘’Nous allons conjuguer nos efforts ; l’armée, la gendarmerie, la police, le peuple, pour faire en sorte que ce qu’on veut nous imposer, ce soit nous qui imposions, qui dictions nos lois sur les forces du mal’’, a conclu le ministre Simon Compaoré.

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