Saponé: le conseil municipal dissout en conseil des ministres

Le Conseil municipal de Saponé connaît d’énormes difficultés dans son fonctionnement. Ce dysfonctionnement a entraîné sa dissolution en mars 2017. Malgré les élections partielles de mai 2017 et la mise en place d’un nouveau conseil municipal, ces difficultés ont persisté avec la non tenue régulière des sessions, des manifestations opposant les différentes parties et l’incendie de la mairie le 08 décembre 2017.

En application de l’article 251 du Code général des collectivités territoriales, le Conseil a décidé de la dissolution du Conseil municipal de Saponé et de sa mise sous délégation spéciale pour compter du 14 décembre 2017.
La dissolution du Conseil municipal de Saponé vise à préserver l’ordre public et à garantir la continuité du service public.

MPP: Démission de l’ancien ministre de la justice, Larba Yarga

Larba Yarga, ancien ministre de la Justice/Garde des Sceaux sous le régime de Blaise Compoaré et grosse pointure du parti présidentiel, le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) vient rendre sa démission de toutes les instances du parti par lettre signée adressée au président du MPP par intérim.

2ème secrétaire adjoint aux affaires juridiques chargé du contentieux électoral  du bureau exécutif national du MPP, Larba Yarga faisait partie de tous premiers membres créateurs du parti ayant démissionné du CDP en 2014.

Lettre de démission de Yarga

Discours de Macron à l’université: « Le MPP a versé la figure du Burkina par terre » UPC

Du 27 au 29 novembre 2017, le président français Emmanuel MACRON a effectué une visite officielle au Burkina Faso au cours de laquelle il s’est adressé à la jeunesse africaine à travers un discours prononcé à l’Université Joseph KI-ZERBO, le mardi 28 novembre 2017.

Il convient de rappeler que le choix du Burkina Faso par le Président français pour donner sa vision des nouvelles relations entre l’Afrique et la France n’est pas le fruit du hasard. Ce choix a été inspiré par la conscience politique hautement élevée dont la jeunesse burkinabè a fait preuve lors de l’insurrection des 30 et 31 octobre 2014 et du putsch manqué de septembre 2015. Le Burina Faso a été choisi car sa jeunesse, qui est perçue comme un exemple de détermination et de combativité, jouit d’une bonne réputation auprès de l’opinion internationale.

Le discours du Président MACRON à l’université Joseph KI-ZERBO, le temple du savoir, devait déboucher sur des échanges fructueux et constructifs entre le Président français et les étudiants burkinabè. Les étudiants burkinabè, dans leurs interventions, devaient faire montre d’une maîtrise des questions abordées, et faire ressortir les attentes de la jeunesse burkinabè et celle africaine vis-à-vis de la France.

Cette occasion qui devait servir à rehausser davantage l’image de la jeunesse burkinabè a donné lieu à un spectacle très pitoyable. En effet, il nous a été donné de constater que la quasi-totalité des jeunes qui occupaient l’amphi n’étaient pas des étudiants. L’amphi était peuplé de maçons, de commerçants et d’autres particuliers militants du MPP envoyés sur place pour applaudir au moindre mot, rire au moindre geste et relayer des selfies sur facebook. C’est le résultat catastrophique d’une misérable opération de récupération politique.

La jeunesse de l’Union Nationale pour le Progrès et le Changement (UPC) tient le gouvernement et le parti au pouvoir (MPP) pour responsable de ce que nous pouvons qualifier de « débâcle de l’amphi libyen ». Notre gouvernement, par crainte d’un mouvement d’humeur des associations estudiantines et autres organisations de la société civile pendant la visite d’Emmanuel MACRON, a sélectionné des jeunes dociles pour s’adresser au Président français.Ce groupe de militants et autres béni-oui-oui du MPP a tout simplement terni l’image de notre pays.La démarche du gouvernement visant à occulter son impopularité auprès des étudiants a produit l’effet inverse en mettant à nue le tâtonnement du régime. Ce, sous les yeux du chef de l’Etat, Roch Marc Christian KABORE, qui n’a pu s’empêcher de s’éclipser un instant pour essuyer la sueur de honte.

C’est ici lieu de pointer la responsabilité personnelle du chef de l’Etat dans ce qui s’est passé, car personne ne peut croire que cette opération du MPP se soit déroulée à son insu. De fait, elle a été préparée et exécutée par son entourage immédiat en liaison avec la direction politique du MPP. D’ailleurs tout le monde aura noté que notre Président s’est impliqué très personnellement dans la préparation de cette visite, y compris en vérifiant par lui-même certains détails pratiques, comme l’état de l’amphi quelques jours avant la visite. Au passage, cette séquence a laissé les burkinabè pantois : est-ce vraiment le rôle d’un chef d’Etat que de s’occuper de ce genre de choses ? A quoi servent les collaborateurs ? Soit il ne leur fait plus confiance, soit il est gagné par l’oisiveté !

L’Union nationale des Jeunes de l’UPC (UNJ/UPC) tient à attirer l’attention de l’opinion nationale sur le fait que les étudiants burkinabè ne doivent pas être tenus pour responsables de ce de qui s’est passé à l’amphi libyen. Les universités du Burkina Faso font partie des meilleures dans la sous-région, malgré les conditions drastiques dans lesquelles travaillent les étudiants et les enseignants. Au Burkina, il existe bel et bien des étudiants doués et cultivés, capables de tenir tête à n’importe quel président au cours d’un débat. Le niveau intellectuel de ceux qui ont adressé des questions au Président français ne sauraient refléter celui de la majorité des étudiants burkinabè.

De par sa proximité avec le monde estudiantin, l’UNJ/UPC sait que les étudiants burkinabè en grande majorité sont méritants. Elle dénonce le mépris du MPP envers le monde de l’éducation. Alassane Bala SAKANDE, Président de l’Assemblée nationale, est la parfaite illustration de ce mépris, lui qui affirme fièrement avoir ses enfants dans des universités à l’extérieur, loin de la misère des enfants du peuple. 
L’UNJ/UPC réaffirme sa solidarité à l’endroit des étudiants, de leurs enseignants tout à fait dévoués, ainsi qu’à l’administration scolaire, dans tous leurs combats visant de meilleures conditions d’études et de travail.

Ouagadougou, le 1er décembre 2017
Pour l’Union nationale des Jeunes de l’UPC,
Le secrétaire chargé de couches sociales professionnelles 
Eric Stéphane Palingwendé ZONGO

AN II de l’élection de Roch: la réaction des partis de la majorité présidentielle

29 Novembre 2015 – 29 Novembre 2017, il y a de cela deux ans, notre cher pays a amorcé un tournant historique décisif pour l’instauration d’une démocratie véritable et la construction d’un progrès économique et social partagé dans la paix et la cohésion nationale. 

C’est en effet à cette date du 29 novembre 2015, que notre peuple a souverainement porté à la tête du Burkina Faso, notre illustre camarade, le Président Roch Marc Christian KABORE, tout en conférant à son parti, le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) et à ses alliés, une majorité solide et cohérente à l’Assemblée nationale. 
Mais deux ans après l’accession au pouvoir de notre coalition, nous faisons face à une insécurité partagée par toute la bande sahélo saharienne avec des terroristes qui en plus des attaques à nos frontières, ont frappé par deux fois le cœur de Ouagadougou. A cela s’ajoute une fronde sociale jamais égalée qui s’accentue de jour en jour.
L’ensemble de ces adversités voile, sinon sape les efforts consentis par le gouvernement au travers du Programme National de Développement Economique et Social (PNDES) en tant qu’outil de mise en œuvre du programme présidentiel.
Ainsi, pour marquer l’événement de ce deuxième anniversaire de la victoire mémorable du peuple, les partis alliés de la majorité présidentielle voudraient saisir l’opportunité, en concertation avec le gouvernement, de faire un bilan de la mise en œuvre du programme présidentiel et envisager les actions à mener pour une large appropriation et une plus grande implication des populations pour sa réussite.
C’est pourquoi, la célébration du deuxième anniversaire de l’accession au pouvoir sera menée en deux phases :
-  La première phase consistera en l’organisation d’une conférence avec pour auditoire les membres des bureaux exécutifs des partis de la majorité présidentielle. 
Le chef du gouvernement en sera le conférencier. Cette conférence qui se tiendra le jeudi 30 novembre 2017 à partir de 18h au siège de campagne du MPP, permettra d’outiller les membres des structures dirigeantes de l’APMP sur les réalisations et les perspectives du PNDES.
-  La seconde phase est la tenue de rencontres régionales conduites par les membres de l’APMP et appuyées par des députés des régions concernées. Ces rencontres permettront à l’APMP de porter à la connaissance des populations les actions déjà menées par le gouvernement et les perspectives qu’offre le PNDES à l’horizon 2020. Ces rencontres serviront également à remobiliser les populations pour un succès éclatant du mandat de son Excellence Roch Marc Christian KABORE.
L’APMP invite l’ensemble de ses militants et sympathisants, mais surtout toutes les populations des différentes contrées, à participer massivement à ces rencontres d’échanges en vue d’une meilleure appropriation du PNDES pour une large adhésion à la mise en œuvre du programme du Président du Faso en vue de « bâtir avec le peuple, un Burkina Faso de démocratie, de progrès économique et social, de liberté et de justice ».
Vive le Burkina Faso,
Que Dieu bénisse le Burkina Faso !
Ouagadougou le 29 novembre 2017
Pour les partis de l’APMP,

Le Sécretaire Chargé à la communication
Aboubakar GANSORE

Éliminations d’assaillants dans le nord: le MPP félicite les FDS

Le peuple du Burkina Faso a été informé par un communiqué de l’armée des évènements graves survenus dans le septentrion de notre pays le 12 novembre 2017 entre nos forces de défense et de sécurité et les éléments terroristes qui y agressent lâchement nos frères et sœurs.

En effet, au cours d’une patrouille de reconnaissance dans la localité de Ariel, nos FDS ont eu un accrochage avec ces bandits sans état d’âme qui n’ont pas hésité à faire usage de leurs armes. La riposte de nos vaillantes troupes a été immédiate et il s’en est suivi de combats très violents.

Après le déluge de feu que ces bandits ont essuyé de nos soldats, le bilan communiqué par notre armée est éloquent : 4 blessés dans nos rangs et la totalité des assaillants neutralisés et leur armement récupéré.

Le Mouvement du Peuple pour le Progrès félicite nos vaillants soldats et leur commandement. Il loue la bravoure et la détermination de nos FDS qui montent en puissance. Il leur réitère ses encouragements et salue l’esprit citoyen des populations qui font preuve d’une collaboration exemplaire.

Il réaffirme son soutien indéfectible à son Excellence le Président du Faso et au gouvernement pour les efforts inlassablement consentis pour le renforcement des capacités d’action de nos Forces de défense et de sécurité.

Il souhaite prompt rétablissement aux blessés et salue la promptitude des initiatives qui ont été développées pour leur prise en charge adéquate.

Gloire au Peuple du Burkina Faso !

Courage à nos Forces de défense et de sécurité !

Le Secrétaire Exécutif National

Lassané SAVADOGO

AN III de l’insurection: « le MPP est en train de remettre en cause ces acquis, en reproduisant exactement les mêmes erreurs qui ont provoqué la colère du peuple » Zéphirin Diabré

Ces 30 et 31 octobre 2017, la Nation burkinabè commémore l’An III de l’Insurrection populaire de 2014. 
En ce souvenir de la lutte victorieuse de notre peuple, je rends un hommage vibrant et mérité aux martyrs de notre combat historique et aux nombreux blessés qui, à cette occasion, ont été meurtris dans leur chair. Que les uns reposent en paix, et que les larmes des autres soient asséchées !
L’insurrection populaire sonnait comme la fin de tout un système construit sur la mauvaise gouvernance, la corruption et le népotisme. Malheureusement, trois ans après, le pouvoir du Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP) est en train de remettre en cause ces acquis, en reproduisant exactement les mêmes erreurs qui ont provoqué la colère du peuple. Il n’y a rien d’étonnant à cela puisque les trois fondateurs du MPP étaient les principaux architectes et les principaux bénéficiaires du régime déchu, qu’ils n’ont du reste eu aucun scrupule à trahir lorsqu’ils ont senti venir sa fin.
Trois ans après ces journées historiques qui devaient préfigurer la naissance d’un Burkina nouveau, notre pays continue sa lente descente vers le chaos.
Le pillage des ressources publiques et le clientélisme politique persistent, avec leur corollaire d’impunité généralisée.
Notre justice peine à élucider les crimes commis lors de l’Insurrection populaire, et ceux commis tout au long de la IVème République. Du reste, ce qui préoccupe le plus le pouvoir du MPP, ce n’est pas la manifestation de la vérité, mais l’opportunité qu’offre la situation judiciaire des uns et des autres, pour nouer des deals politiques souterrains, ou neutraliser les concurrents potentiels, dans la perspective de l’élection présidentielle de 2020.
Les attentes des Burkinabè sur le plan social demeurent sans réponse. Aucun secteur social ne se porte bien, et les citoyens vivent dans une angoisse continue.
Sur le plan économique, la montagne PNDES ne parvient même pas à accoucher d’une souris. En claquant avec fracas la porte du gouvernement, un ministre, de surcroit président d’un parti membre de la majorité, a établi la responsabilité directe du Président du Faso dans cet échec du PNDES, en évoquant des « réactions de vieux cow-boy désespéré qui ont mis au rouge tous nos indicateurs avec un plan de développement PNDES qui a lui-même besoin d’un plan d’urgence de sauvetage dans un océan sans rivage ».
Les PPP annoncés comme une solution miracle à notre sous-développement sont devenus une vulgaire pompe à commissions occultes qui permet à nos dirigeants de s’enrichir à la faveur des marchés octroyés de gré à gré.
Pire, l’intégrité territoriale du Burkina Faso est maintenant remise en cause, du fait de l’incompétence du pouvoir du MPP à repousser l’avancée des terroristes. Ce pouvoir est en train de rentrer dans les annales de notre histoire, comme celui qui a laissé des forces du mal occuper une partie de la terre que nous ont léguée nos ancêtres. C’est inédit. Et c’est très grave.
Chers compatriotes,
En ce troisième anniversaire, que chaque Burkinabè, dans son domaine d’activité et dans sa zone de résidence, ait une pensée pieuse pour nos martyrs, un geste de réconfort pour nos blessés, et cultive davantage les valeurs qui ont porté l’Insurrection des 30 et 31 octobre 2014.
Comme ce fut le cas l’an passé, le pouvoir du MPP va organiser une soit disant commémoration officielle au cours de laquelle il nous servira les mêmes discours et refera les mêmes promesses.
L’UPC se démarque résolument de ce folklore et son président, de surcroit Chef de file de l’opposition, ne se prêtera pas à cette mise en scène, qui participe à entretenir dans les esprits, la fiction d’une prétendue connivence des insurgés avec le pouvoir en place, et de leur responsabilité collective dans la situation dramatique que vit aujourd’hui notre pays.
La meilleure façon pour le pouvoir du MPP de commémorer l’insurrection populaire des 30 et 31 Octobre 2014, c’est de gérer le Burkina en référence aux aspirations du peuple insurgé.
Si la décadence que vit notre pays relève de la pleine responsabilité du pouvoir MPP en place, nous ne devons nullement désespérer des bonnes graines semées par l’Insurrection populaire. Au contraire, nous devons redoubler d’efforts dans la veille citoyenne et dans la mobilisation pour l’avènement d’un vrai changement. Perdre espoir et abandonner la lutte, ce serait trahir le sacrifice des martyrs, ce serait renier notre histoire.
Gloire éternelle aux martyrs de l’insurrection,
Vive le Burkina Faso !
Ouagadougou, le 30 octobre 2017
Le Président de l’UPC
Zéphirin DIABRE

Le MPP, dénonce des manœuvres de déstabilisation par des politiciens revanchards

Dans cette déclaration, à l’occasion de sa rentrée politique, le Mouvement du Peule pour le Progrès (MPP), parti au pouvoir, dénonce des manœuvres machiavéliques visant à remettre en cause les acquis fondamentaux du peuple burkinabè à travers l’insurrection et la résistance farouche contre le coup d’état scélérat du général félon Gilbert Diendjéré et de ses acolytes.

Peuple du Burkina Faso

Voici un mois et demi que notre parti a perdu un de ses grands camarades, le Dr Salifou Diallo, Président du parti, Président de l’Assemblée nationale. Cette disparition a été un coup dur pour le parti, la nation entière et l’Afrique. Puissent vos prières et vos bénédictions l’accompagner auprès du Seigneur.

Nonobstant ce deuil cruel et les agressions externes de notre peuple, la situation nationale reste caractérisée par une agitation politique et sociale particulièrement intense et par la persistance de l’insécurité contre laquelle nos forces de de défense et de sécurité et notre vaillant peuple se battent nuit et jour avec bravoure et détermination.

Comme le Burkina Faso post-insurrectionnel a renoué avec les libertés et la démocratie véritable, nous saluons avec fierté la vitalité des débats qui se mènent aussi bien à travers les activités politiques qu’à travers les médias, dont la plupart jouent pleinement leur partition.

Nous saluons également le dynamisme social de notre peuple qui a permis d’arracher de nombreuses conquêtes politiques, économiques, culturelles et sociales. Au moment où nous nous apprêtons à célébrer le 3ème anniversaire de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 qui a chassé le régime de Blaise Compaoré du pouvoir, il est de notre devoir de magnifier cette victoire qui est celle de notre peuple, de sa classe politique et de la société civile en particulier.

Le MPP conformément à ses vocations pour un Burkina Faso devant servir de modèle de démocratie salue l’esprit républicain de notre classe politique dans son ensemble. De même, nous reconnaissons la légitimité des luttes sociales menées sous la houlette des syndicats et des organisations de la société civile.
Toutefois nous faisons bien la différence entre les luttes politiques qui visent à conforter la démocratie et les velléités de vengeance pour la restauration de l’ordre ancien et leur suite funeste d’envolées démagogiques.

Ces derniers temps, nous assistons à une stratégie de déstabilisation sans précédent perpétrée par des politiciens revanchards. Ces manœuvres machiavéliques visent à remettre en cause les acquis fondamentaux de notre peuple à travers l’insurrection et la résistance farouche contre le coup d’état scélérat du général félon Gilbert Diendjéré et de ses acolytes.

Ce n’est nullement un fruit du hasard si nous assistons au même moment à la sortie médiatique du petit président, François Compaoré dans le journal Jeune Afrique et l’interview de Gilbert Diendjeré dont le cynisme n’a de mesure que la froideur d’âme.
Comment peut-on lier le démantèlement d’une soldatesque aux agressions lâches, barbares et effrenées d’un peuple laborieux ? Que le Général Diendjéré sache que le peuple burkinabé ne pactisera jamais avec le diable et ses suppôts au risque de trahir la mémoire de ses martyrs, la vaillance de nos frères africains engagés dans le même combat contre le narco-terrorisme.

Qu’on ne s’y trompe pas, ces agissements tendent à remettre en cause l’indépendance de la justice burkinabé. Car ceux qui réclament à hue et à dia la libération des généraux Djibril Bassolet et Gilbert Diendjeré, les restes du CDP aux déclarations fracassantes et irresponsables sont unis autour du même râtelier d’où ils cherchent vainement à faire passer pour perte et profit le sacrifice de sang du peuple burkinabé.
Qui peut-on abuser en prétendant qu’il n’y a pas de lien entre cette agitation fébrile et la recrudescence durant la même période des attaques terroristes surtout quand nous connaissons les liens passés et présents entre ces acteurs qui se complètent comme dans un scénario de film d’épouvante !

Le lien est clair entre ceux qui tirent sur nos frères avec des armes et ceux qui tirent sur eux au sens moral en insultant notre intelligence et notre histoire.
Tel est le contexte subservif dans lequel s’effectue notre rentrée politique 2017-2018.

Face à ce climat, le MPP reste ferme et résolu pour privilégier les intérêts sacrés de notre peuple qu’aucune forfaiture ne saurait vaincre. En dépit des jérémiades de toutes sortes, le MPP maintient le cap de la défense et de la préservation des libertés individuelles et collectives, dont le principe fondamental est l’idéal de justice. Tel est le message fort qui perturbe le sommeil de nos adversaires.
En outre, le MPP tient à rassurer notre peuple que son devoir de redevabilité sur les chantiers du développement social et économique ne sera dévoyé par aucune diversion.

Cet engagement justifie le bien-fondé du thème de notre rentrée politique : le MPP face aux défis de la sécurité, de la restauration de l’autorité de l’Etat et de la forte demande sociale des burkinabé.

La reconnaissance du contexte social marqué par la défiance de l’autorité de l’Etat d’une part et l’insécurité d’autre part est un impératif du parti dont le fruit sera la réponse à la demande sociale. Faut-il rappeler que le civisme est la voie royale de la concorde sous un régime de droits et de justice.
Ainsi contrairement à toute démagogie, la position du parti est sans équivoque : le respect du tryptique vérité, justice et réconciliation pour une démocratie durable au Burkina Faso.

Au même moment où l’on parle de réconciliation nationale, les discours et les pratiques cristallisent les clivages entre les aspirations de l’insurrection populaire et les tenants de l’ordre ancien. Pour le MPP, la réconciliation ne saurait être un arbitrage entre des antagonistes. La réconciliation, c’est reconnaitre la victoire du peuple, la légitimité de ses choix et de ses aspirations et de s’y soumettre en faisant amende honorable et sincère qu’il accepte.

Par ailleurs, un peuple uni et déterminé étant invincible quelle que soit l’adversité ou l’animosité, nous mettrons l’accent sur la mobilisation, la vigilance et l’unité sacrée de la nation.

Aux antipodes de nos adversaires, la légitimité de notre mandat nous impose la retenue. Mais en aucun cas, cette culture de la cohésion sociale n’ouvrira la boîte de pandores menant à la confusion entre libertés et libertinage. C’est pourquoi nous mettons en garde les fauteurs de trouble, leurs commanditaires et leurs officines qu’ils répondront devant les juridictions compétentes des graves menaces à l’ordre public. C’est le moins que nous devons à notre peuple pour la paix sociale, le civisme et le labeur social.

Vive le MPP !
Démocratie, Egalité, Progrès !

Le Secrétariat à l’Information et à la Communicati

 

Attaque du Café Istanbul : Déclaration du MPP

 » Notre Patrie, le Burkina Faso, est encore une fois à l’épreuve du terrorisme. Telle une morbide répétition de l’histoire, c’est encore sur l’avenue Kwamé N’Krumah, précisément au restaurant café Aziz Istanbul, que les narcoterroristes viennent d’agresser lâchement notre vaillant peuple.

En effet, le 13 août 2017, aux environs de 21 heures audit restaurant, de paisibles citoyens furent surpris par la barbarie meurtrière et les balles assassines de la horde de terroristes. Le décompte macabre s’élève à près 20 morts dont les deux assaillants et des dizaines de blessés.

Le Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP) condamne avec la dernière vigueur cette agression ignoble de notre vaillant peuple. Il interpelle les plus hautes autorités de l’Etat à mettre tout en œuvre pour traquer, débusquer et traduire ces criminels et leurs commanditaires tapis dans l’ombre en justice.

Le MPP présente ses condoléances les plus sincères aux familles endeuillées, et souhaite prompt rétablissement aux blessés. A tous, il rappelle que notre foi en la justice et en la tolérance ne sera jamais vaine.
Le MPP salue le courage, la réactivité et la détermination de nos vaillantes Forces de Défense et de Sécurité (FDS) à extirper de nos rangs ces suppôts du diable et à protéger notre peuple et nos institutions républicaines coûte que coûte.

Le MPP en appelle à la vigilance et à la mobilisation citoyenne dans le moindre recoin du Burkina Faso afin que nous boutions cette peste hors de nos frontières sacrées. En effet, face au fondamentalisme religieux, le Burkina est une nation éprouvée dans une Afrique éprouvée. Dès lors, il est impératif que nous privilégiions les intérêts suprêmes de la nation dans la communion des cœurs et l’unité nationale.

En conséquence, le MPP en appelle au discernement et à la hauteur de vue des forces vives de la nation pour la cohésion sociale, le dialogue inclusif et la solidarité indéfectible face aux menaces de déstabilisation de notre chère Patrie.

A l’unité du sacrifice de nos martyrs, répondons par l’unité du devoir.
Vive le peuple libre et souverain du Burkina Faso.

Lassané SAVADOGO

Secrétaire exécutif du MPP

Burkina : L’UPC rejette le projet de loi portant code électoral du MPP

  Dans cette déclaration, l’Union pour le progrès et le changement (UPC) se prononce sur l’avant-projet de loi portant code électoral au Burkina.  L’Union pour le Progrès et le Changement(UPC) a pris connaissance d’un projet de loi portant Code électoral. Notre parti, après une lecture rigoureuse du nouveau code proposé par le gouvernement, estime que … Lire la suite

Municipales partielles: le MPP en tête avec 464 sièges, le « touk-guili » de retour?

La Commission électorale nationale indépendante (Ceni) a proclamé ce lundi 29 mai 2017 à Ouagadougou, les résultats provisoires des élections municipales et complémentaires du 28 mai 2017. Sur les 814 postes de conseillers municipaux qui étaient en jeux sur l’ensemble des 19 communes concernées, le Mouvement du peuple pour le Progrès (MPP) s’en est sorti … Lire la suite