Zimbabwe : l’épouse du vice-président écrouée pour avoir tenté de l’assassiner

L‘épouse de l’actuel vice-président du Zimbabwe, Constantino Chiwenga, déjà poursuivie pour fraude et blanchiment d’argent, a été placée en détention provisoire lundi, accusée cette fois d’avoir tenté de supprimer son mari. Convoquée lundi devant un tribunal de la capitale, Harare, Marry Mubaiwa, 38 ans, s’est vue signifier à l’audience une inculpation pour tentative d’assassinat et … Lire la suite

Zimbabwe :Un mort après l’attentat samedi

Une personne blessée par l’attentat auquel a échappé le président zimbabwéen Emmerson Mnangagwa samedi dernier a succombé, a rapporté lundi une station de radio publique. « Le ministre de la Santé et de l’Enfance, le Dr David Parirenyatwa, a confirmé la mort d’une des victimes de l’explosion au White City Stadium » de Bulawayo, où le président … Lire la suite

Zimbabwé: Robert Mugabé refuse de démissionner

Le président du Zimbabwe, Robert Mugabe s’est adressé dimanche soir à la nation à la télévision d’Etat depuis son bureau à la présidence, entouré de hauts responsables de l’armée. Mais à aucun moment de son intervention, il n’a mentionné sa démission.

Alors que l’opinion s’attendait à ce qu’il rende le tablier, il s’est montré combatif et s’est dit encore bon pour le service annonçant d’ailleurs un congrès imminent au sein de la Zanu-PF, sa formation politique dont il a été éjecté de la présidence ce même jour. « Le congrès doit se tenir dans les prochaines semaines. J’en présiderai les débats », a-t-il projeté.

Après l’allocution de Robert Mugabé, les anciens combattants de la guerre d’indépendance ont appelé les Zimbabwéens à descendre de nouveau dans la rue mercredi pour obtenir le départ du président.

La Zanu-PF, le parti au pouvoir du Zimbabwe, a donné jusqu'à lundi midi au chef de l'état Robert Mugabe pour se retirer de la présidence et accepter sa destitution, a annoncé dimanche le ministre de la cybersécurité, Patrick Chinamasa, lors d'un discours télévisé.
Cet ultimatum lancé par le parti au pouvoir, la Zanu-PF, est considéré comme une tentative de donner une fin sans heurts à un règne de 37 années après l'intervention de l'armée qui a écarté le vieux chef d'Etat de 93 ans dans la nuit de mardi à mercredi.

Zimbabwe: un coud d’état en cour?

La confusion règne, mercredi 15 novembre au Zimbabwe après une nuit agitée : des officiers ont démenti toute tentative de putsch alors que des coups de feu ont été entendus dans les rues de la capitale, investies également par des blindés.

Des officiers de l'armée du Zimbabwe ont annoncé être intervenus dans la nuit de mardi à mercredi pour éliminer des "criminels" proches du président Robert Mugabe mais ont démenti toute tentative de coup d'Etat contre le maître absolu du pays depuis 1980.
L'entrée en scène de l'armée intervient en pleine crise ouverte entre M. Mugabe et le chef de l'armée après le limogeage la semaine dernière du vice-président du pays Emmerson Mnangagwa, longtemps présenté comme son dauphin.

« Peu après 2 heures du matin, nous avons entendu environ 30 à 40 coups de feu tirés pendant trois à quatre minutes en provenance de la maison » de Robert Mugabe, a déclaré sous couvert de l’anonymat à l’Agence France-Presse (AFP) un résident du quartier de Borrowdale.

Cette fusillade est intervenue au moment où un convoi de blindés était observé en mouvement près de la capitale du pays, nourrissant les rumeurs d’un coup d’Etat militaire en préparation contre le président,