En Tunisie, le syndicat national des journalistes (SNJT) alerte sur une montée inquiétante de la censure, une menace directe pour le journalisme en Tunisie, libre et indépendant. Dans un communiqué publié le 28 octobre 2025, le syndicat dénonce des pressions croissantes sur les médias à travers des restrictions, harcèlements et exclusions. Selon le SNJT, ces pratiques mettent en péril la liberté de la presse, pilier essentiel de la démocratie tunisienne.
Tunisie : Restrictions et harcèlement des journalistes
Le SNJT révèle que de nombreux journalistes tunisiens se voient interdire l’accès aux salles d’audience pour couvrir des procès impliquant des personnalités politiques et médiatiques. Certains sont également privés de l’obtention de leur carte de presse professionnelle, indispensable pour exercer légalement leur métier . Ainsi pour le syndicat, ces mesures constituent une volonté claire des autorités de porter atteinte au journalisme en Tunisie. En transformant potentiellement les médias en outils de propagande. La situation impacte non seulement le travail des journalistes mais aussi le droit du public à l’information fiable et indépendante.
Un contexte politique tendu depuis 2021
Depuis le coup de force du président Kais Saied en 2021, où il a concentré les pleins pouvoirs, plusieurs organisations locales. Et internationales dénoncent la restriction progressive des droits et libertés en Tunisie. Récemment, les autorités ont demandé la suspension temporaire des activités de l’Association tunisienne des femmes démocrates (ATFD). Et du Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDES).
Cette tendance accentue l’inquiétude sur l’avenir du journalisme en Tunisie. Car elle limite la capacité des médias à enquêter et à informer de manière indépendante. Le SNJT souligne que ces pratiques peuvent créer un climat d’autocensure, où les journalistes hésitent à publier des informations critiques. Pour éviter les représailles.
Le rôle essentiel du SNJT et des ONG
Face à ces défis, le SNJT continue de défendre activement les droits des journalistes tunisiens. Ainsi en alertant l’opinion publique et en mobilisant les acteurs nationaux et internationaux. Le syndicat appelle à la vigilance et au respect de la liberté de la presse. Un pilier fondamental du journalisme en Tunisie et de la démocratie.
Les ONG locales et internationales jouent également un rôle central en dénonçant les atteintes aux droits humains. Et en soutenant la liberté d’expression. Leur action contribue à maintenir la visibilité des violations. Et à exercer une pression sur les autorités pour garantir un environnement médiatique plus libre et transparent . Ainsi le SNJT met en lumière la nécessité de protéger le journalisme en Tunisie fait face à la censure et aux restrictions croissantes. La défense des journalistes et de la liberté de la presse demeure un enjeu crucial. Pour assurer une information fiable, pluraliste et indépendante dans le pays.
