La vaccination contre la poliomyélite au Gourma s’impose aujourd’hui comme une priorité sanitaire essentielle. Le haut-commissaire de la province, Silas Nacanabo, a présidé le 7 novembre 2025 à Fada N’Gourma une rencontre de plaidoyer en faveur de cette campagne. Celle-ci, couplée à la supplémentation en vitamine A+, vise à protéger les enfants de six à 59 mois. Selon le haut-commissaire, cette opération fait suite à la détection de cas de poliomyélite dans certaines zones du pays. Il a rassuré la population sur la qualité et la sécurité des vaccins administrés. En outre, il a invité les parents à accueillir favorablement les agents vaccinateurs et à présenter leurs enfants sans hésitation. La vaccination contre la poliomyélite au Gourma constitue ainsi un acte de protection collective et de responsabilité citoyenne.
Vaccination contre la poliomyélite au Gourma : un dispositif bien organisé
Le médecin-chef du district sanitaire de Fada N’Gourma, Dr Sam Sandrine Bienvenue, a expliqué que la campagne, prévue du 7 au 10 novembre 2025, couvre toute la province. Elle a précisé qu’un cas de poliomyélite a été détecté à Kantchari, localité frontalière, justifiant cette riposte rapide. Grâce à l’appui des Forces de défense et de sécurité, toutes les localités ont reçu leurs doses à temps. La stratégie adoptée repose sur une approche « porte à porte », mais aussi « champ à champ » et « marché à marché ». L’objectif est clair : atteindre chaque enfant, même dans les zones les plus reculées. Par ailleurs, la vaccination contre la poliomyélite au Gourma s’accompagne d’une supplémentation en vitamine A+ et d’un déparasitage. Ces mesures combinées renforcent l’immunité des enfants et contribuent à leur bonne santé. Au total, 130 170 enfants seront vaccinés contre la poliomyélite, tandis que 93 968 recevront la vitamine A.
Un engagement collectif durable
Le haut-commissaire a insisté sur la nécessité de maintenir cet élan. Selon lui, la vaccination contre la poliomyélite au Gourma n’est pas seulement une campagne ponctuelle, mais un engagement durable pour la santé publique. Il a rappelé que la poliomyélite reste une maladie grave, provoquant des paralysies irréversibles, et qu’aucun traitement curatif n’existe. Des initiatives similaires, menées au Burkina Faso et dans plusieurs pays africains, ont déjà permis de réduire considérablement les cas. Cependant, la vigilance demeure nécessaire pour éviter toute résurgence du virus. En poursuivant ces efforts, le pays espère consolider ses acquis et maintenir son statut de nation exempte de poliomyélite. Les autorités appellent enfin les parents à continuer la vaccination de routine dans les formations sanitaires. Cette constance permettra de protéger chaque enfant, aujourd’hui et demain, contre cette maladie invalidante.



















