Du 25 au 26 août 2025, le Ministère de la Santé, à travers la Direction de la prévention par les vaccinations (DPV), a organisé à Bobo-Dioulasso un atelier consacré à la vaccination contre le cancer du col de l’utérus. L’objectif principal était d’identifier et de recenser les filles non scolarisées éligibles à la vaccination contre le HPV, virus responsable de cette maladie.
Présidée par Boulaye Tamini, représentant la Gouverneure du Guiriko, la rencontre a réuni des acteurs du niveau central, régional et local, ainsi que des leaders coutumiers et religieux. Tous ont réaffirmé leur volonté de promouvoir une équité vaccinale, afin que les filles non scolarisées puissent aussi bénéficier de la vaccination contre le cancer du col de l’utérus.
Un engagement fort pour l’équité vaccinale
Selon Boulaye Tamini, la vaccination contre le cancer du col de l’utérus constitue une innovation majeure pour la santé des jeunes filles. Elle offre une protection durable et contribue à préserver l’avenir des familles et des communautés. Pour lui, inclure les filles non scolarisées est une priorité, car elles sont souvent restées en marge des programmes de santé publique.
Dagabowé Amédée Parfait Yé, représentant du Directeur général de la Santé publique, a insisté sur l’importance de cet atelier pour identifier les filles vivant dans des zones difficiles d’accès. L’enjeu est d’assurer une couverture équitable et efficace. Il a lancé un appel à l’engagement et à la rigueur de tous les acteurs, afin que chaque fille éligible bénéficie de la vaccination contre le cancer du col de l’utérus, sans exception.
Une avancée majeure dans la lutte contre le HPV
Cette initiative, soutenue techniquement et financièrement par l’ONG PATH, s’inscrit dans la stratégie nationale de prévention du cancer. Elle cible prioritairement les filles âgées de 9 ans, conformément au calendrier vaccinal. En mettant l’accent sur l’équité, elle vise à combler le fossé entre les jeunes filles scolarisées et celles restées en dehors du système éducatif.
Pour les participants, cette démarche marque une étape décisive dans la lutte contre le HPV. En intégrant toutes les catégories de jeunes filles, la vaccination contre le cancer du col de l’utérus devient un outil d’inclusion sociale et de justice sanitaire.