Touronata (Soum) : quatre personnes retrouvées mortes ce jeudi matin

Les corps sans vie de quatre personnes, probablement abattues par des assaillants, ont été découverts tôt jeudi matin à Touronata (commune de Tongomayel dans le Soum), a appris l’AIB auprès d’un élu local. Ces personnes auraient été abattues par quatre individus armés et revêtus de treillis. Les assaillants qui se sont remorqués sur deux motos, se seraient volatilisés par la suite vers Koutougou, près de la frontière malienne. Hier mercredi vers 21h, un homme a été abattu au secteur numéro 5 de Djibo par des inconnus. La situation sécuritaire dans le Nord du Burkina Faso, plus précisément dans le Soum, s’est fortement dégradée depuis quelques jours avec des attaques quasi-quotidiennes contre les civils et les Forces de défense et de sécurité (FDS). Le gouvernement burkinabè a promis des mesures fortes pour contrer le terrorisme. Il a également appelé les populations à collaborer avec les FDS. Agence d’Information du Burkina

Assemblée nationale: Alassane Sakandé appelle à l’esprit de dialogue et de solidarité pour un Burkina de paix

Le président de l’Assemblée nationale,  Alassane Bala Sakandé, a appelé mercredi, les élus nationaux à  un esprit  de dialogue et de solidarité pour la construction d’un Burkina de paix et de justice. «Je mesure bien l’immensité de la tâche qui m’attend. C’est pourquoi j’en appelle à plus d’esprit d’ouverture, de dialogue, de compromis et de solidarité», a affirmé le président de l’Assemblée nationale. Alassane Bala Sakandé s’exprimait mercredi après-midi, à l’ouverture de la deuxième session ordinaire de l’Assemblée nationale de l’année 2017. Pour cette session parlementaire, M. Sakandé dit placer son mandant sous le signe d’une gouvernance républicaine, démocratique, transparente  et consensuelle pour relever les grands défis qui se présentent à la représentation nationale.  « Je militerai de toutes mes forces pour que le débat démocratique, c’est-à dire, pour cette confrontation loyale des idées où s’expriment les désaccords  et où se construisent les compromis», a-t-il  soutenu. Pour lui, la vérité n’est ni dans un camp ni dans un autre  mais qu’elle naitra du débat et de la volonté d’agir dans le sens de l’intérêt général. A cet effet, le premier responsable de l’Assemblée nationale a signalé que l’ordre du jour de cette deuxième session ordinaire s’est focalisé sur l’examen et l’adoption du projet de loi de finances de l’Etat, gestion 2018. Alassane Bala Sakandé a également,  précisé qu’il mettra toute la rigueur qui sied pour l’examiner  le budget en vue de conférer au gouvernement un budget qui soit à la hauteur des attentes des populations cadrant avec les objectifs du Plan national de développement économique et social (PNDES). Selon lui, la bonne exécution du nouveau référentiel de développement permet de satisfaire les préoccupations exprimées par le peuple lors de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014. «Répondre, à ces attentes, c’est faire en sorte que le budget soit un véritable instrument de justice et d’équité sociale», a poursuivi le nouveau  chef du parlement burkinabè. Il dit  avoir accordé une attention particulière à la lutte contre le terrorisme, au grand banditisme, au chômage des jeunes,  à la santé des femmes et que le gouvernement tentera de trouver des solutions idoines à ces préoccupations des citoyens. Cette  session ordinaire de l’année, est la première qui se tient sur convocation du président Alassane Bala Sakandé, élu le 8 septembre dernier par ses pairs pour mener la septième législature à son terme, après la disparition subite, le 19 aout 2017 à Paris de son prédécesseur Salifou Diallo. Ouverte ce mercredi, la deuxième session parlementaire referme ses portes le vendredi 22 décembre 2017. Agence d’information du Burkina

TIC: CFAO Technologies parle de G-cloud avec le Ministre de l’Economie numérique

Le Ministre du Développement de l’Economie numérique et des Postes, Madame Hadja Fatimata OUATTARA/SANON, a accordé une audience au Directeur général de CFAO Technologies Burkina-Niger, Monsieur Martial Éric NGOMO, dans l’après-midi du mardi 26 septembre 2017. A l’issue de l’audience, Monsieur Martial Éric NGOMO a indiqué avoir échangé avec le Ministre sur les projets relatifs à la digitalisation du Burkina Faso. « Nous avons rencontré Madame le Ministre pour voir comment CFA Technologies, une société du Groupe CFAO, peut accompagner l’exécution de ses projets. On a notamment parlé du projet G-Cloud, de tout ce qui est dématérialisation c’est-à-dire gestion électronique des documents, de tout ce qui est internet, et des universités virtuelles, etc. On a discuté sur tous ces points pour voir comment mettre en place une plateforme d’échange pour accompagner le Ministère dans sa transformation digitale », a laissé entendre Monsieur Martial Éric NGOMO. Le Ministre était assisté à cette audience par le Directeur général des Infrastructures des Communications électroniques, Monsieur Dié SANOU. DCPM/MINISTERE DU DEVELOPPEMENT DE L’ECONOMIE NUMERIQUE ET DES POSTES

TIC: Un projet d’installation d’une usine d’assemblage d’ordinateurs présenté à Fatimata OUATTARA

Le Président Directeur général d’Horizon Informatique, Monsieur Inoussa SAWADOGO, a été reçu en audience le lundi 25 septembre 2017 en début d’après-midi par le Ministre du Développement de l’Economie numérique et des Postes, Madame Hadja Fatimata OUATTARA/SANON. A sa sortie d’audience, Monsieur Inoussa SAWADOGO a dit être venu « voir Madame le Ministre à propos de l’installation d’une usine d’assemblage d’ordinateurs. Madame le Ministre m’a demandé d’accélérer parce qu’elle a estimé que c’est un projet qui va créer beaucoup d’emplois pour les jeunes ». Poursuivant, le Président Directeur général d’Horizon Informatique a confié que « c’est un projet que le Président du Faso souhaiterait voir se réaliser ». DCPM/MINISTERE DU DEVELOPPEMENT DE L’ECONOMIE NUMERIQUE ET DES POSTES

Burkina: vers la création d’un code des investissements agro-sylvo-pastoral et halieutique

Le gouvernement burkinabè veut créer un code des investissements agro-sylvo-pastoral et halieutique dans le but  de promouvoir le développement rural, a-t-on appris auprès du ministère en charge de l’Agriculture. Un conseil du cabinet de la primature, tenu lundi à Ouagadougou, a permis d’adopter un avant-projet de loi à ce sujet. «Nous avons proposé un avant-projet de loi sur laquelle nous devions faire en sorte que l’investissement puisse être fait et que le travail de la terre soit attractif afin d’inciter les jeunes, les femmes et toute personne qui serait intéressée à investir dans l’agriculture», a indiqué Jacob Ouédraogo, ministre de l’agriculture et des aménagements hydrauliques, à la fin de la rencontre. Ouédraogo, a ajouté que cette loi vise également à faciliter et à valoriser la promotion du développement rural. «Il y aura des possibilités d’accompagnement, parce qu’au niveau gouvernemental la décision de créer une banque agricole a été prise et cette banque verra jour bientôt», a-t-il renseigné. Le ministre  a expliqué que des exonérations seront faites  pour ceux qui voudraient entreprendre pour la première dans le monde rural. Selon lui, pour un avant-projet de loi, il ne s’agit pas pour l’instant de  parler de coût , mais plutôt des orientations de la mise en œuvre des éléments qui permettraient de faire des investissements structurants, dans la formation ainsi que des investissements pour la mise en place des différents fonds pour l’accompagnement.  Il a signalé qu’un calendrier a été établi pour que cette loi adoptée soit disponible d’ici la fin de l’année 2017. Agence d’Information du Burkina

Burkina : La Grande Chancellerie compte mettre de l’ordre dans ses Ordres

La grande Chancellerie du Burkina Faso a entrepris  mardi, au cours d’un atelier  national d’amendement et de validation des propositions de réformes, de relire ses textes pour une gestion rationnelle des Ordres burkinabè. Selon le Grand Chancelier des Ordres burkinabè, le Colonel à la retraite André Roch Compaoré,  la cérémonie   officielle d’ouverture de l’atelier national d’amendement et de propositions de réformes pour une meilleure administration des Ordres burkinabè, permet de jeter un regard sur l’institution (grande Chancellerie) et  des missions  à lui assignées.  Pour  M. Compaoré, la relecture des textes qui régissent la grande Chancellerie et les Ordres  burkinabè  vise également à assurer une meilleure gouvernance de ladite administration en vue de répondre aux  attentes des citoyens.  «La grande Chancellerie récompense  près de 4 000 récipiendaires par an  qui se sont distingués par leur dévouement et leur abnégation au travail», a-t-il affirmé. Il a en outre expliqué que les Ordres Burkinabè représentent le symbole de la reconnaissance envers des femmes et des hommes qui œuvrent  en faveur des idéaux de la Nation.  L’atelier qui se tient du 26 au 28 septembre 2017 est placé sous le thème : «Quelles réformes pour une meilleure administration des Ordres burkinabè ?». Il se veut aussi  un cadre d’échanges et de réflexions pour une gestion consensuelle et structurée des Ordres burkinabè. «Les Ordres burkinabè(les titres honorifiques)  ont vu le jour en 1959 et tirent son inspiration de la  Légion d’honneur de  France», a précisé le Grand Chancelier des Ordres burkinabè. Le Colonel André Roch Compaoré,  a par ailleurs  expliqué, que les participants vont travailler   entre autres pendant les 72 heures, sur la révision des droits  de chancellerie, la sélection des candidats aux décorations, l’élaboration de l’étalon en lieu et place de l’Ordre national. Le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré, a signalé que l’administration des Ordres burkinabè présente des insuffisances et des lacunes liées essentiellement à la vétusté des textes qui règlementent l’organisation,la gestion et le fonctionnement de l’institution.  A entendre le président Kaboré, c’est fort de ce constat que la relecture des différents textes constitue un impératif,  pour permettre à la grande Chancellerie d’être en phase  avec les réalités actuelles et de faire preuve d’efficacité dans l’accomplissement de sa mission. «L’atelier de la grande Chancellerie des Ordres burkinabè qui s’ouvre ce (mardi) matin fera date dans l’histoire de cette institution emblématique de la République dont les textes datent depuis les années 1960 » a- t-il confié à la presse.  De l’avis du Grand Maître des Ordres  Burkinabè,  la force et l’efficacité d’une institution résident dans sa capacité à inscrire son action dans  une dynamique d’innovations et d’adaptions aux évolutions pour mieux répondre aux aspirations dont elle est porteuse. Agence d’Information du Burkina

Soum: deux gendarmes blessés dans une embuscade

Deux gendarmes burkinabè ont été blessés mardi soir entre Tongomayel et Sona, dans une embuscade tendue par des hommes armés contre un convoi sécurisé, a appris l’AIB de sources sécuritaires. Des hommes armés non encore identifiés ont fait sauter mardi en début de soirée, un engin explosif sur un véhicule de la gendarmerie qui escortait une citerne de carburant. Après l’impact de la mine sur le véhicule, les assaillants et les gendarmes ont échangé des tirs pendant plusieurs minutes. Un premier bilan fait état de deux gendarmes blessés, conduits au CMA de Djibo pour les premiers soins. Le convoi se dirigeait vers Sona (env.60km au nord-est de Djibo) où se trouve un site minier. La situation sécuritaire dans le Nord du Burkina Faso, plus précisément dans le Soum, s’est fortement dégradée cette semaine. Au moins quatre soldats burkinabé ont été grièvement blessés tôt samedi 23 septembre 2017, quand leur véhicule a sauté sur une mine à Wouro Saba, localité située à quelques kilomètres de Djibo. Dans la nuit de vendredi 22 au samedi 23 septembre 2017, le poste de police situé à l’intérieur du camp de réfugiés de Mentao a été incendié par des inconnus. Dans la nuit de jeudi 21 au vendredi 22 septembre 2017, un civil a été tué par des assaillants. Le gouvernement burkinabè a promis des mesures fortes pour contrer le terrorisme. Il a également appelé les populations à collaborer avec les Forces de Sécurité et de Défense. Agence d’Information du Burkina PS:Photo d’illustration

Détournement de 251 millions au SIAO : Les accusés condamnés à 60 mois de prison ferme

La chambre correctionnelle du TGI de Ouagadougou a rendu sa décision ce 26 septembre 2017. Siriki Coulibaly, Agent comptable et Claude Guébré, Caissier, tous en activité au Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO) au moment des faits écopent de 60 mois de prison ferme, de 10 millions de FCFA d’amende et 10 millions de FCFA à titre de dommages et intérêts.  En rappel, ils sont poursuivis pour détournement de deniers public sur la somme de plus de 251 millions de FCFA. Et également de délit d’apparence en ce qui concerne l’Agent comptable Coulibaly. Le Procureur du Faso en son temps avait requis 10 ans de prison ferme pour chacun. Source: Fasozine

Santé sexuelle et reproductive des jeunes: AMMIE ouvre un centre d’orientation et de conseils pour adolescents

L’association Appui moral, matériel et intellectuel à l’enfant (AMMIE), a procédé à l’ouverture d’un Centre d’orientation et de conseils pour adolescents et jeunes (COCA), le vendredi 22 septembre 2017 à Ouahigouya. Depuis sa création le 27 août 1992, l’association Appui moral, matériel et intellectuel à l’enfant (AMMIE) s’est engagée pour la santé des populations en général et celle des enfants, des adolescents et des jeunes en particulier. C’est dans ce cadre, et en réponse aux problèmes de santé sexuelle et reproductive des jeunes de la commune de Ouahigouya, qu´elle a ouvert, le vendredi 22 septembre 2017, un Centre d’orientation et de conseils pour adolescents et jeunes (COCA) à Ouahigouya, dans l’enceinte de la Maison des jeunes. « Ce centre est une cadre convivial d’informations, de sensibilisation, de communication pour le changement social, de formation, de prestation de service et de distraction pour les adolescents, les jeunes et toute personne intéressée », a expliqué la secrétaire exécutive de l’association AMMIE, Cécile Beloum. Elle a également confié que le service offert par le centre est entièrement gratuit et concerne également les personnes adultes. Afin que le centre joue pleinement son rôle, la secrétaire exécutive de AMMIE a fait savoir qu’une collaboration très étroite entre le COCA et les services de santé de la commune sera développée. La réalisation de ce projet, qui va durer trois ans, a été possible grâce au financement de l´ONG suisse Iammaneh, qui est en partenariat avec l’association, depuis 2000. Aussi, Cécile Beloum a remercié la mairie de Ouahigouya pour avoir mis le local à leur disposition. Pour le représentant du maire de la commune de Ouahigouya, Abdoul Dramane Ouédraogo, le problème de santé des populations est une préoccupation pour les autorités communales. « La mise en œuvre de ce projet est une grande opportunité que nous saisissons avec l’espoir qu´elle contribuera à améliorer la santé et le bien-être des populations, surtout sa frange jeune », a-t-il ajouté. Il a également réitéré la disponibilité de la mairie à accompagner AMMIE pour l’atteinte des objectifs nobles qu’elle poursuit.  Après la coupure symbolique du ruban du centre par le représentant du maire de Ouahigouya, une visite guidée des locaux a permis aux visiteurs de voir ce qui sera fait au COCA. Toutes ces actions entrent dans le cadre du projet de promotion de la santé sexuelle et reproductive des adolescents et des jeunes dans la commune de Ouahigouya dont l’objectif est de venir à bout des grossesses non-désirées, des avortements clandestins provoqués, des infections sexuellement transmissibles et du VIH/SIDA.