Burkina : La Grande Chancellerie compte mettre de l’ordre dans ses Ordres

La grande Chancellerie du Burkina Faso a entrepris  mardi, au cours d’un atelier  national d’amendement et de validation des propositions de réformes, de relire ses textes pour une gestion rationnelle des Ordres burkinabè.

Selon le Grand Chancelier des Ordres burkinabè, le Colonel à la retraite André Roch Compaoré,  la cérémonie   officielle d’ouverture de l’atelier national d’amendement et de propositions de réformes pour une meilleure administration des Ordres burkinabè, permet de jeter un regard sur l’institution (grande Chancellerie) et  des missions  à lui assignées.
 Pour  M. Compaoré, la relecture des textes qui régissent la grande Chancellerie et les Ordres  burkinabè  vise également à assurer une meilleure gouvernance de ladite administration en vue de répondre aux  attentes des citoyens.
 «La grande Chancellerie récompense  près de 4 000 récipiendaires par an  qui se sont distingués par leur dévouement et leur abnégation au travail», a-t-il affirmé.
Il a en outre expliqué que les Ordres Burkinabè représentent le symbole de la reconnaissance envers des femmes et des hommes qui œuvrent  en faveur des idéaux de la Nation.
 L’atelier qui se tient du 26 au 28 septembre 2017 est placé sous le thème : «Quelles réformes pour une meilleure administration des Ordres burkinabè ?». Il se veut aussi  un cadre d’échanges et de réflexions pour une gestion consensuelle et structurée des Ordres burkinabè.
«Les Ordres burkinabè(les titres honorifiques)  ont vu le jour en 1959 et tirent son inspiration de la  Légion d’honneur de  France», a précisé le Grand Chancelier des Ordres burkinabè.
Le Colonel André Roch Compaoré,  a par ailleurs  expliqué, que les participants vont travailler   entre autres pendant les 72 heures, sur la révision des droits  de chancellerie, la sélection des candidats aux décorations, l’élaboration de l’étalon en lieu et place de l’Ordre national.
Le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré, a signalé que l’administration des Ordres burkinabè présente des insuffisances et des lacunes liées essentiellement à la vétusté des textes qui règlementent l’organisation,la gestion et le fonctionnement de l’institution. 
A entendre le président Kaboré, c’est fort de ce constat que la relecture des différents textes constitue un impératif,  pour permettre à la grande Chancellerie d’être en phase  avec les réalités actuelles et de faire preuve d’efficacité dans l’accomplissement de sa mission.
«L’atelier de la grande Chancellerie des Ordres burkinabè qui s’ouvre ce (mardi) matin fera date dans l’histoire de cette institution emblématique de la République dont les textes datent depuis les années 1960 » a- t-il confié à la presse.
 De l’avis du Grand Maître des Ordres  Burkinabè,  la force et l’efficacité d’une institution résident dans sa capacité à inscrire son action dans  une dynamique d’innovations et d’adaptions aux évolutions pour mieux répondre aux aspirations dont elle est porteuse.
Agence d’Information du Burkina
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