Incendie du marché de NiokoII: L’UPC également rend visite aux sinistrés

Une délégation de l’UPC/Kadiogo conduite par le Correspondant provincial, Rabi YAMEOGO, a rendu visite aux commerçants sinistrés du marché de Nioko II, dans l’arrondissement IV de Ouagadougou. Ce marché avait été consumé le 10 mars 2017 par un incendie à l’origine indéterminée. La délégation a salué le chef coutumier de la zone, et s’est rendue sur le site ravagé par les flammes, pour constater les dégâts et échanger avec les commerçants. Environ 300 commerçants avaient vu leurs hangars, magasins et étals réduits en cendres. Rabi YAMEOGO a invité le gouvernement à réagir face à la série d’incendies qui porte un coup dur à l’économie nationale. Il a aussi demandé aux commerçants de s’organiser davantage pour une veille accrue.

Ecole incendiée à Baraboulé: « Il n’y a pas eu de coup de feu… »

L’école B de Baraboulé,  a été incendiée par des individus non identifiés ce mardi 14 mars 2017, selon des sources médiatiques de la localité. Selon d’autres sources l’on parlerait d’enlèvement d’au moins deux personnes. L’incendie fait suite à une attaque de l’école. Il s’agirait de l’école sous paillote de la localité. « Il n’y a pas eu de coup de feu ni de perte en vie humaine » ont déclaré ce matin des habitants de la localité.

Gendarmes et Policiers du Sahel se forment en communication et relations publiques

Après les Forces de sécurité des régions de l’Est et du Nord, c’est autour de celles du Sahel de bénéficier de la session de formation sur l’importance de la communication et relations publiques. Depuis ce mercredi 15 mars 2017, une cinquantaine de gendarmes et de policiers sont réunis à Dori et ce, jusqu’au 17 mars. L’objectif de cette formation est de donner les notions de base de la Communication à ces spécialistes de la sécurité afin de permettre d’améliorer leurs rapports avec les populations et les différents acteurs sur le terrain. De façon spécifique, il s’agira de « sensibiliser les gendarmes et policiers sur l’importance de la communication « , « améliorer l’usage de la Communication au quotidien et avec les populations « , « donner les notions de base d’une bonne communication « , « mettre à la disposition des agents un guide de communication », « améliorer la collaboration entre les agents des forces de sécurité et les populations sur le terrain grâce à des outils de communication « . Cette formation de trois (03) jours est administrée par le conseiller en communication Idrissa_Ouédraogo. En rappel, elle est organisée par le Ministère de la Sécurité avec l’appui financier du Royaume du Danemark, à travers le projet l’Engagement de Développement 2 qui vise à « contribuer à améliorer l’accès local à la justice, la protection des droits humains et la stabilité « . La Direction de la Communication et de la Presse Ministérielle du Ministère de la Sécurité

Cherté de la vie: le prix de treize produits de grande consommation en examen

Face à l’envolée des prix de certains «produits vitaux», le ministère du Commerce a proposé mardi d’examiner les prix de treize produits afin «de soulager la souffrance des populations». «Malgré les efforts du gouvernement pour maintenir les prix des produits de grande consommation à des niveaux acceptables, (…), certains produits comme le sucre, le riz, l’huile, le savon et aujourd’hui le pain, sont au centre des plaintes des populations du fait de l’augmentation de leurs prix», a déclaré mardi le ministre du Commerce Stéphane Sanou. Mr Sanou s’exprimait à l’ouverture de la neuvième session du cadre de concertation tripartite (administration publique, secteur privé, société civile), chargé de statuer depuis 2011 sur les prix des produits de grande consommation. Selon le ministre, il faut «examiner les prix d’un certain nombre de produits vitaux afin de soulager la souffrance de nos populations». Il a énuméré le riz, les céréales locales, les huiles alimentaires, le sucre, la farine de froment, le pain, le lait et les produits de laiterie, le savon, le ciment, les fers à bétons, les tôles, les hydrocarbures, les articles scolaires Stéphane Sanou a souhaité que l’on examine les prix de ces produits, «en prenant en compte, les intérêts de toutes les parties prenantes». D’après lui, des contrôles vont être effectués sur tout le territoire national et les fautifs seront punis conformément aux textes en vigueur A entendre le président de la Ligue des consommateurs du Burkina, Pascal Zaïda, cette réunion va permettre d’arrêter de manière concertée, les prix des produits de grande consommation au Burkina Faso. Pour M. Zaida, il existe une spéculation au niveau des prix des produits de première nécessité sur le marché et la rencontre est une occasion d’homologuer les différents prix. «Nous avons besoin au sortir de cette rencontre, d’avoir des prix abordables et des produits de qualité pour les consommateurs», a – t-il souhaité. En rappel, le 1er mars 2017, le prix du pain a augmenté au Burkina Faso et la baguette de pain qui s’achetait habituellement à 125 F CFA est vendue à 150 FCFA , soit une augmentation de 25F CFA. Agence d’Information du Burkina

Dialogue social: Les Gestionnaires des Ressources Humaines en sit-in pour 72 heures

Le Syndicat National des Gestionnaires des Ressources Humaines de l’Administration Publique (SYNAGRH) observe depuis ce matin 15 mars 2017 un mouvement de sit-in de 7 heures à 12 heures devant le Ministère de la Fonction Publique, du Travail et de la Protection Sociale (MFPTPS) et services affiliés. Du contexte du mouvement d’humeur Selon le SG du SYNAGRH, le manque de dialogue ou tout au moins la volonté de dialogue est à l’origine de ce blocus. En effet, il pointe un doigt accusateur sur la direction du Ministère de la Fonction Publique, du Travail et de la Protection Sociale. Pour Souleymane ZOROME, « aucun cadre de concertation ou d’échanges n’est initié depuis 2015 que nous avons introduit notre plate-forme ». En outre, il soutient qu’il est vrai que les rencontres gouvernement-syndicats sont souvent tenues, mais il faut un cadre sectoriel. Car estime-t-il, les décisions qui y sont prises sont des décisions d’ordre général. « Il appartient aux différents services de s’assoir autour d’un cadre pour voir réellement qu’est-ce qu’il en est. » Selon le SG, l’Union d’action syndicale rencontre le gouvernement il est vrai ; mais « savez-vous qu’il y a plus de 175 syndicats qu’elle est censée représenter ? » Alors il faut que les autorités comprennent que le dialogue tant prôné par eux ne doit pas être un leurre. De la responsabilité ZOROME Souleymane rappelle que bien entendu ce n’est jamais de gaité de cœur que les agents observent un arrêt de travail. « Nous avons des enfants et sommes responsables ; seulement à un moment donné, les responsabilités doivent être situées afin que les considérations des travailleurs soient prises en compte ». Regardez actuellement comment on recrute les gestionnaires des ressources humaines à travers les concours. Ce n’est pas normal ajoute-t-il. Des motifs En rappel, les motifs précédemment cités dans leur déclaration de sit-in sont les suivants : -la non-application du principe d’harmonisation de l’indemnité sigaspe entre les agents des finances et ceux du MFPTPS dont la date d’effet était prévue pour le 1er juillet 2016, suivant le procès-verbal de concertation du 08/07/2016 ; -la non-tenue de rencontres d’échange et de concertation entre le syndicat et les autorités du MFPTPS sur la plate-forme revendicative déposée auprès du Ministre en charge de la fonction publique depuis le mois de mars 2016 ; -la non-relecture de l’arrêté-conjoint n°2012-018/MFPTSS/MEF du 21/12/2012, relatif aux rétributions liées aux opérations des concours de la fonction publique. Le mouvement de protestation est censé perdurer jusqu’à vendredi 17 mars, voire se transformer en une grève de 72 heures à partir de la semaine prochaine.  

Factures impayées dans les médias: Le ministre Dandjinou dans la posture de la  »galette »

Accusé par certains médias privés de ne pas défendre assez leurs dossiers de factures impayées par l’administration publique, le ministre de la Communication Remis Fulgance Dandjinou, lui-même promoteur d’une télévision privée, a rejeté mardi en bloc ces accusations et appelé l’ensemble des acteurs à une concertation. Mardi matin, le journal privé Le Quotidien a affiché à sa Une,  »Arrêt de parution de plusieurs journaux à cause des factures impayées, la grogne des directeurs de publication : ‘’le ministre Dandjinou a déjà oublié d’où il est venu’’ ». Cette assertion du directeur de publication de Le Quotidien Souleymane Traoré,  fait partie d’autres plaintes recueillies par le  journal auprès de sept autres représentants de médias privés. Le même jour, lors d’une visite du ministre de la Communication Remis Fulgance Dandjinou à l’Agence d’Information du Burkina (AIB), les journalistes sont revenus sur cette actualité. Voici la réponse du ministre de la Communication :  »Comme on le dit en Dioula (langue locale), je suis devenu galette. Je suis brulé à droite, je suis brulé à gauche. Les médias publics disent que depuis que je suis là (janvier 2016), je n’aide que les privés. Les médias privés disent que depuis que je suis là, j’ai oublié d’où je suis venu. Moi-même en tant que patron de presse privée (télévision Burkina info), -c’est vrai que je n’assure plus la gestion, mais je suis resté actionnaire majoritaire de la télé- en presque deux ans d’existence, j’ai déjà 30 à 40 millions de créances impayées. C’est un problème. Lorsque la situation (des factures impayées par l’Etat) s’est présentée pour Sidwaya comme pour la Radiodiffusion télévision du Burkina (RTB), j’ai fait un rapport en conseil des ministres. C’était à peu près 200 millions de FCFA pour Sidwaya et 800 millions de FCFA pour la RTB. Le président (Roch Kaboré) a dit sur le champ au ministre (de l’Economie et des Finances, Hadizatou Rosine Coulibaly) de régler. Cela fait une année […] Courant juin-juillet 2016, j’ai reçu la SEP (Société des éditeurs de la presse privée) pour poser le problème. A la différence de la RTB et (des Editions) Sidwaya où j’avais fait un rapport, j’ai fait une communication orale en conseils de ministres. Ils (les ministres) ont dit, c’est vrai, certains journaux ne viennent plus les couvrir parce qu’ils leur doivent… mais qu’ils vont les payer. Après, ils me disent qu’une partie de la dette fait partie de la dette irrégulière. Donc, ils vont essayer d’apurer. Avant hier, j’ai vu dans Le Quotidien, un petit encart où il est dit que les directeurs de publication se plaignent. J’ai appelé le président de la SEP (Boureima Ouédraogo) : -vient on va se rencontrer tous ensemble,  l’UNALFA, les éditeurs de presse télévisuelle, la presse en ligne (…) et nous allons essayer de (nous) rencontrer (ce) vendredi-. Moi, ça va me permettre de relancer ma communication. A ma grande surprise, j’ai vu mon ami (Souleymane) Traoré marquer (aujourd’hui) que j’ai oublié d’où je viens. […] Je pense quand même qu’on a travaillé pour les médias privés.  On a mis en place le Fonds (d’appui à la presse privée). On s’est battu pour que le Fonds change de nature parce que dans la logique où il était, on ne pouvait pas faire de prêt. On est arrivé à avoir le décret d’application de la publicité. On a réintroduit la question fiscale. Je pense quand même qu’au niveau des médias privés, on a fait un minimum. […] C’est une polémique qui est normale parce qu’effectivement, on leur doit de l’argent et il faut qu’on paye.  Il y a quelque chose qui se passe, on appelle immédiatement les organes et ils viennent. Après les gestionnaires, ils sont très astucieux, ils disent oui, il n’y a pas eu de lettre, il n’y a pas eu de bon de commande, il n’y a pas eu ceci (ou) cela. En tant que responsable d’organe, j’ai vécu ça. On vous tourne en bourrique, alors que quand on avait besoin de vous, on vous a appelés et vous êtes venus. Après, pour vous payer, on vous tourne en rond ». Agence d’information du Burkina

Côte d’Ivoire: Polémique en France sur sa rentrée tardive, la réaction de Serge Aurier

Serge Aurier est une nouvelle fois sous les feux des projecteurs en France après sa rentrée tardive mors du match contre Lorient. En fait, alors qu’il devait remplacer son coéquipier Thomas Meunier blessé à la 72ème minute, l’ivoirien avait mis huit minutes de retard avant de rejoindre la pelouse. Cela a suffi pour provoquer une nouvelle polémique, après ses frasques de l’année dernière. Si son club du PSG n’a pas réagi officiellement à son comportement jugé d’anti professionnel par les médias français, le défenseur des éléphants a tenu à clarifier les choses. « La machine médiatique s’emballe parfois très vite, j’en suis conscient, mais ils ne savent pas toujours ce qui s’est réellement passé sur le terrain », a –t-il indiqué, via son réseau social, avant de poursuivre. « Chacun fait son boulot, mais c’est une polémique qui n’a pas lieu d’être et je peux vous assurer que ça va et que ce n’est pas ce que certains ont pu laisser entendre. Je comprends qu’en cette période tout le monde reste encore très émotif, vous ne pouvez pas savoir à quel point toute l’équipe aurait voulu continuer à vivre avec vous ce parcours européen cette année. » Espérons que cette nouvelle polémique n’aura pas d’incidence sur Serge Aurier qui a perdu sa place de titulaire au PSG.

Incendie au marché de Nioko II : Une délégation gouvernementale sur les lieux

Une mission gouvernementale composée du Ministre d’Etat, Ministre de la Sécurité, Simon Compaoré et son collègue du Commerce de l’Industrie et de l’Artisanat, Stéphane Sanou s’est rendue ce mardi 14 mars 2017 au marché de Nioko 2, situé à la périphérie de la capitale sur l’axe Ouagadougou-Kaya. La délégation conduite par le Ministre d’Etat, Simon Compaoré, est allée témoigner la compassion du gouvernement aux sinistrés de l’incendie du marché survenu dans la matinée du vendredi 10 mars 2017. Les émissaires du gouvernement ont d’abord eu une rencontre avec les populations pour leur livrer le message de soutien et de compassion du Président du Faso et du Premier Ministre. « Nous sommes venus constater de visu l’ampleur des dégâts avec l’équipe gouvernementale et témoigner notre compassion à ceux-là qui ont été affectés, victimes de ces incendies et les rassurer que le gouvernement et toutes les volontés seront à leurs côtés pour les accompagner du point de vue conseil et assistance multiformes», a déclaré le chef de la délégation. Le Ministre en charge du commerce, pour sa part a indiqué qu’ « une commission sera créée pour voir comment aider les commerçants qui ont eu des pertes ». La mission a par la suite visité les décombres où des hangars ont été complètement incinérés, et s’est rendue dans le magasin de EBOMAF situé à proximité du marché, où les flammes s’y sont déportées, ravageant des anciens véhicules garés et des pneus. Notons la présence à cette sortie gouvernementale, d’une délégation de députés du Kadiogo, du maire de la ville de Ouagadgougou et des autorités de l’arrondissement n°9 de la capitale. La Direction de la Communication et de la Presse Ministérielle du Ministère de la Sécurité