Burkina : Des OSC s’insurgent contre les messages sur le pagne du 8-mars

67 organisations membres de la coalition nationale contre le mariage d’enfants au Burkina ont exprimé leur indignation relative à des  messages inscrits sur les pagnes du 8-mars, invitant le gouvernement à prendre ses responsabilités  pour le respect des droits des femmes. «A l’occasion de la commémoration de la  journée internationale de la femme, les organisations membres  de la coalition nationale contre le mariage d’enfants au Burkina ont constaté la prolifération  des pagnes du 8-mars avec des messages aussi divers que contradictoires»,  indique  une  lettre publiée dans  le quotidien Sidwaya.  La note précise également que l’exemple le plus illustratif est ce message intitulé « protéger le mariage forcé et précoce »,  de nature à remettre en cause les efforts qui sont fournis  par les autorités mais aussi par les organisations de la société civile  pour un meilleur respect des droits des femmes et des filles. Pour  la  coalition,  le choix du gouvernement d’adopter le pagne tissé pour  la commémoration avait été soutenu par une analyse pertinente mais il est remis en cause pour son coût jugé élevé par la plupart des Burkinabè. « Nous exhortons le gouvernement à subventionner le prix du fil pour permettre à nos braves femmes des villes et campagnes de vendre leurs produits de bonne facture à un prix accessible à toutes et à tous », ont-ils souhaité. « Pour notre part, nous nous investirons à sensibiliser les populations afin qu’elles aient la bonne information et opèrent des choix avisés pour la promotion de notre économie et la valorisation de nos efforts de défense des droits de la femme », ont-ils assuré. La coalition s’est aussi  réjouie de la décision  en  conseil des ministres du 8 février  du retrait « pur et simple » de ces pagnes dans des marchés de toute l’étendue du territoire. Cette année, la commémoration de la journée internationale de la femme, 8-mars, est célébrée sous le thème : « La valeur morale de la personne humaine : responsabilité des communautés dans la lutte contre l’exclusion sociale des femmes ». Agence d’information du Burkina

Faso Music Awards 2017 (FAMA): Voici les nomminés pour le sacre!

La cérémonie de distinction des professionnels de la filière musique (artistes musiciens , managers , producteurs…) FAMA 2017 se tiendra le 31 mars 2017 à Ouagadougou. Vitrine de promotion des métiers du showbiz à travers des distinctions aux acteurs qui se sont illustrés positivement par la qualité de leur travail dans leur domaine respectifs, nous vous présentons les nominés de cette « fête ». LISTES DES NOMINES DES FAMA 2017​: Le FAMA distingue une personnalité culturelle dont l’action profite à l’ensemble des acteurs culturels et interpellent le grand public par son caractère innovant. En d’autres termes, c’est la personnalité culturelle de la filière musique. Son action doit être unanimement reconnue par les membres du jury. C’est le sacre suprême de la cérémonie. A ce titre, les nominés sont: – Innocent BELEMTOUGRI/Bitel Communication (Face à face Floby/Dez Altino à Abidjan) – Joseph TAPSOBA(Cocktail à Abidjan) – Salfo Soré dit Jah Pres/ Concert Alpha Blondy Ouaga et Bobo-Dioulasso   Prix Silvain Mozak : encourage un promoteur ou entrepreneur culturel qui a marqué d’une pierre blanche l’année dans l’organisation de spectacle en termes de qualité organisationnelle, d’affluence et de succès. C’est un hommage à Démé Sylvain Mozak, grand promoteur culturel: – Dj Alexis (Fête de la musique) – Moussa Dembélé (Fitini Show) – Etienne Minoungou (Récréatrales)   Réalisateur vidéo-clip de l’année : distingue un réalisateur dont le clip ou la vidéo s’est illustré(e) au cours de l’année par la qualité, la créativité et suscite un engouement réel auprès des professionnels et du public : – HERMAN AGBALO/Graphic – ALI VERUYHEY/Berger Africa – San Remy Traoré   Graphiste de l’année : récompense destinée à un graphiste qui s’est illustré au cours de l’année par la qualité, la créativité de son œuvre et qui suscite un engouement réel auprès des professionnels et du public: – Souleymane KONE/Soul Lonwolf – Moussa OUEDRAOGO/Pixon – Manga Konfata KONE/Graphi Kultur   Producteur phonographique de l’année : distinction qui met en relief un producteur qui se serait distingué à travers son accompagnement financier et matériel à un ou des artiste(s); lequel accompagnement aurait participé au développement de la carrière de ce dernier. Ce prix ne peut être attribué qu’aux producteurs en vue de les encourager à mieux accompagner les artistes : – Abdoulaye TAPSOBA/N’KO Production (Mty la merveille – Alif Naba/ (NABALUM) – Maurice Zoungrana/Vision Parfaite (Stephane Kelly)   Manager de l’année : distingue un manager qui s‘est bien occupé du suivi de la carrière d’un artiste ou groupe dans ses moindres détails. Son accompagnement doit permettre à l’artiste ou groupe de bénéficier d’une visibilité certaine et d’un succès : – MartinTiendrebeogo/Kosta(Sana BOB) – Fatoumata Tamboura(Troupe Djarabi) – Osias Herman KAFANDO/Kaff Manaja(Miss Maya, Alassane Zorgho)   Arrangeur de l’année : prix attribué à un arrangeur/ ingénieur de son travaillant dans un studio au Burkina Faso et qui s’est illustré par la réalisation d’une œuvre musicale du point de bonne qualité sonore et qui a connu un succès (médiatique, commercial..) : – Yves de BINBOULA(Greg, Floby, Smarty…) – KEVINSON(David, Dez Altino, Floby, Wendy, Amed Smany, Greg,etc. ) – Sam Etienne ZONGO(Ahmed Smany, Madess, Dez Altino, Sana Bob)   Artiste de l’année : récompense décernée à un artiste masculin ou féminin évoluant dans toute tendance musicale qui se serait distingué par la qualité de ses chansons (thèmes, qualité sonore, arrangements, etc.) ; il doit aussi avoir à son actif des spectacles ou concerts organisés avec succès. La valorisation des valeurs et idéaux du pays des hommes intègres à travers l’œuvre (probité, patriotisme, solidarité, cohésion entre les peuples, le courage, etc.) ainsi que les rythmes du terroir serait un atout : – Frère Malkom – Malika la Slameuse – Imilio Lechanceux Espace live : Cette distinction sera attribuée à un promoteur d’un espace où se produisent les artistes en live. Ce prix vise à encourager les promoteurs des espaces de loisir à offrir des scènes live aux artistes burkinabè en vue de leur perfectionnement : – Le Baron (Ouagadougou) – Le Paradis des meilleurs vins – One Love Café(Ouagadougou) Présentateur de spectacle : Distinction décernée à un présentateur qui se serait illustré par la qualité de ses prestations lors des événements ou spectacles en termes de bonne conduite, d’occupation scénique et de prestance. Le jury peut mettre à contribution des supports visuels en cas de besoin : – Alassane KINDO (Don King/Bobo- Dioulasso) – Jacky El Pheno – Daouda SANE   B- CATEGORIE DE LA PRESSE(03) Journaliste culturel de l’année/Radio : récompense un journaliste ou un communicateur qui fait efficacement et admirablement son travail en faisant passer des informations et messages culturels et artistiques dans ces émissions et/ou reportages. Le jury désignera le lauréat dans cette catégorie sur la base des œuvres soumises à son appréciation : – Denise Coulibaly (Savane FM) – Aboubakar KERE Kerson(Radio Liberté) – PAPUS Zongo (Wat FM)   Journaliste culturel de l’année/Télévision : récompense un journaliste ou communicateur qui fait efficacement et admirablement son travail en faisant passer des informations et messages culturels et artistiques dans ces émissions et ou reportages. Un jury constitué de professionnels de média désignera le lauréat dans cette catégorie sur la base des œuvres soumises à son appréciation : – ZOPITO (Télé Z’amuse-BF1) – Roland BATOUA (Journal Culturel- Burkina Infos) – Jacky El Pheno (On est dans la fête; Bye Bye 2016-RTB)   Journaliste culturel de l’année/ Presse écrite : distingue un journaliste qui travaille dans un organe à obédience culturelle ou journal en ligne, qui dans ses articles, traite efficacement et admirablement divers thèmes dans plusieurs genres (musique, théâtre, conte, art plastique, etc.). Un jury constitué de professionnels de média désignera le lauréat dans cette catégorie : – Fabrice Parfait SAWADOGO (Info Culture du Faso) – Revelyne Somé (Burkina 24) – Chacoul OUATTARA(Cool Magazine)   D- CATEGORIES DES PRIX SPECIAUX(06) Chanson pour le civisme et la citoyenneté : Prix attribué à un artiste dont une de ses chansons met en avant les valeurs du civisme, de paix et de la citoyenneté, gage d’une cohésion sociale: – Indépendance (Collectif le Faso D’abord) – Burkindi … Lire la suite

Nord du Burkina: Vers la la tenue d’un forum national sur la sécurité?

Le groupe parlementaire « Burkindlim » (intégrité), réunissant les partis alliés de la majorité, a appelé, samedi à Bogandé (Est) à l’organisation d’un forum national sur la sécurité au Burkina Faso, dont le Nord est la cible d’attaques terroristes qui ont fait plusieurs dizaines de morts depuis début 2015. Dans un manifeste dénommé « appel de Bogandé », les membres du groupe parlementaire « Burkindlim », ont proposé   « la tenue d’un forum national sur la sécurité en vue de l’adoption d’une politique nationale de défense et de sécurité intérieure ». « La lutte contre l’insécurité dans toutes ses formes nécessite  l’implication des populations à la base dans les différentes politiques et stratégies sécuritaires dans notre pays, surtout en matière de renseignements afin de privilégier l’anticipation et la prévention », a justifié le président du Burkindlim Issa Barry. Le groupe s’est réuni les 3 et 4 mars à Bogandé, à l’occasion  de ses premières journées parlementaires sur le thème « L’analyse de la situation sécuritaire au Burkina Faso: Défis et perspectives ». Abordant ce  « sujet brûlant », le magistrat-colonel à la retraite, Jean Pierre Bayala a défini certaines notions dont la sécurité qui est fonction de choix ou de l’approche de l’Etat dont le premier souci est de protéger les membres de la collectivité. Il a lié la notion de sécurité à la stabilité, à la survie  et au développement. Parmi les causes de l’insécurité, M. Bayala  a cité la pauvreté et le chômage, la marginalisation et l’injustice entre les individus et les régions, la misère des populations manipulées par les terroristes à travers des promesses chimériques et l’incivisme. Selon lui, d’autres causes comme les faiblesses des pouvoirs, la corruption, l’impunité, l’ignorance et la mal-gouvernance peuvent également servir de lit à l’insécurité. Au regard de la multiplicité des formes d’insécurité et de sa complexité, le magistrat colonel Bayala a préconisé dans l’urgence, la prise de la mesure de l’avertissement des terroristes par les autorités et la sensibilisation des populations à la vigilance et à la collecte des renseignements tout en renforçant la confiance entre population et Forces de défense et de sécurité (FDS). « Le combat contre les attaques nécessite de nouveaux moyens et de stratégies pour une riposte efficace face aux menaces et attaques », a soutenu le président du Burkindlim Issa Barry. Aussi, le colonel Bayala, a-t-il plaidé pour le renforcement des moyens de lutte contre le terrorisme sur l’ensemble du territoire national, l’établissement de postes de contrôle systématique et la mise en place d’un organe de coordination de l’ensemble des forces et un autre en charge de la collecte et du traitement du renseignement. Il a invité les parlementaires à insister sur les réformes à opérer en matière de défense et de sécurité à travers des propositions de lois tout en ayant un regard sur la gestion du budget de l’armée et à jouer surtout un rôle de contrôle des FDS, de renseignement auprès des populations à la base et à insister sur l’impérative nécessité de protéger les informateurs ainsi que les fournisseurs de renseignements. Le Nord du Burkina Faso, frontalier du Mali et du Niger,  est le théâtre d’attaques djihadistes régulières depuis 2015. Si les attaques sont concentrées dans le nord du pays, le 15 janvier 2016, un commando de trois assaillants a tué 30 personnes et fait 71 blessés en plein cœur de la capitale Ouagadougou. Agence d’information du Burkina

FESPACO 2017: La rue marchande, une des dernières attractions du festival

Le 25 ème Festival panafricain du Cinéma et de la télévision de Ouagadou (FESPACO) a refermé officiellement ses portes samedi 4 mars 2017. Cependant, jusqu’à hier dimanche 5 mars, le site du village « Akwaba » a revêti la tunique de rue marchande, à l’instar du site officiel du Fespaco et de la « maison du peuple » de ouagadougou. Nous y avons fait un tour. « 3 pagnes à 2000 F!!! »crie un vendeur à l’étalage. « Venez nous voir, ne donnez pas tout aux chinois », s’égosille un autre. Celui-ci, visiblement un ‘rasta ,ne va pas par quatre chemins pour se faire entendre. En effet, lorsque nous l’approchons il nous prend à témoin: « Il faut acheter les produits africains, sinon les chinois là ils vont nous « douf » (tuer)ndlr ici. » Un autre vendeur attire notre attention; celui-ci offre comme services à valeur ajoutée des garanties. En effet, il vend des bracelets, amulettes et porte-monnaie. Certains articles coûtent 600 francs mais le commerçant du jour crie à tue-tête: « bracelet burkindi, garantie 3 mois ». Ceci provoque la curiosité des passants qui s’arrêtent qui pour voir tout simplement, qui pour éventuellement acheter les produits en question. Des interrogations nous viennent alors à l’esprit. Comment fait-on pour la garantie alors que les commerçants quitteront les lieux  sous peu? Mystère et boule de gomme. La foule immense présente sur les lieux témoigne de l’intérêt que les burkinabé accordent au festival et aux différentes expositions. Mais nous pouvons l’interpréter autrement également: le souci pour les festivaliers d’avoir les articles à moindre prix car tout le monde le sait, au dernier jour les commerçants cassent les prix. Rendez-vous est donc pris pour le 23 février 2019 pour le cinquantenaire du festival.

25ème FESPACO: Alain Gomis sacré « Etalon d’Or de Yennenga

La 25ème édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou s’est achevée samedi avec le sacre du film ‘’Félicité’’ du sénégalais Alain Gomis.Nous vous proposons le palmarès complet des différents prix décernés lors de cette biennale du 7è art africain. Palmarès du 25e Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou Long métrage Etalon d’or de Yennenga: « Félicité » d’Alain Gomis (Sénégal) Etalon d’argent: « Un orage Africain, un continent sous influence » de Sylvestre Amoussou (Bénin) Etalon de bronze: « A mile in my shoes » de Saïd Khallaf (Maroc) Court métrage Poulain d’or : « Hyménée » de Violaine Maryam Blanche Bellet (Maroc) Poulain d’argent : ‘’The bicycle man’’, Twiggy Matiwana (Afrique du sud) Poulain de bronze : ‘’Khallina hakka khir’’, Mehdi M. Barsaoui (Tunisie) Mention spéciale du jury : ‘’A place for myself’’, Marie Clémentine Dusabejambo (Rwanda)Film documentaire Premier prix : ‘’Kemtiyu, Séex Anta (Kemtiyu, Cheikh Anta) » Ousmane – William Mbaye (Sénégal) Deuxième prix : ‘’Congo ! Le silence des crimes oubliés’’, Gilbert Balufu (R.D. Congo) Troisième prix : “A footnote in ballet history ?”, Abdel Khalek Hisham (Egypte) Films des écoles africaines de cinéma Prix du meilleur film de fiction : “Down side up” de Peter Owusu – University of Legon (Ghana) Prix du meilleur film documentaire : ‘’Nubuke’’, Aryee Bismark – National Film and télévision Institute (Ghana) Prix spécial : ‘’Heritage’’, Fatoumata Tioye Coulibaly (Mali)Série télévisuelle Meilleure série télé : ‘’Tundu Wundu’’, Abdoulahad Woné (Sénégal) Prix spécial du jury : ‘’Aphasie’’, Hyacinthe Hounsou (Côte d’Ivoire)Prix artistiques et individuels Première Oeuvre: « Le puits » de Lotfi Bouchouchi (Algérie) Meilleure interprétation féminine : Noufissa Benchahida (Maroc) dans « A la recherche du pouvoir perdu » (Algérie) Meilleure interprétation masculine: Ibrahim Koma (France) dans « Wulu » (Mali) Meilleur Scénario: « La Forêt du Niolo » de Adama Roamba (Burkina Faso) Meilleure image: « Zin’narriya » (Alliance d’or) de Rahmatou Keita (Niger) Meilleure Musique: « Le puits » de Lotfi Bouchouchi (Algérie) Meilleur Décor: « The Lucky Specials » de Rea Ragaka (Afrique du sud) Meilleur Son: « Félicité » de Alain Gomis (Sénégal) Meilleur Montage: « L’interprète » de Olivier Meliehe Koné (Côte d’Ivoire) Meilleure Affiche: « The Lucky Specials » de Rea Ragaka (Afrique du sud) Meilleur documentaire: « Kemtiyu, Cheikh Anta » de Ousmane William Mbaye (Sénégal)Prix spéciaux Prix Oumarou Ganda : ‘’Le puits’’, Lotfi Bouchouchi (Algérie) Prix Paul Robeson : ‘’Frontières’’, Apolline Traoré (Burkina Faso) Prix Félix Houphouet-Boigny du Conseil de l’Entente : ‘’Frontières’’, Apolline Traoré (Burkina Faso) Prix CEDEAO de l’intégration pour le meilleur film ouest africain : ‘’Frontières’’, Apolline Traoré (Burkina) Prix UNICEF : ‘’La rue n’est pas ma mère’’, Jérôme N. Yaméogo (Burkina Faso) Prix de la ville de Ouagadougou : ‘’La rue n’est pas ma mère’’, Jérôme N. Yaméogo (Burkina Faso) Prix Sembène Ousmane de EcoBank : ‘’Wulu’’, Daouda Coulibaly (Mali) Prix Soumanou Vieira de la Féderation africaine de la critique cinématographique : ‘’A mile in my shoes’’, Said Khallaf (Maroc) Prix Thomas Sankara de la Guilde africaine des Réalisateurs et producteurs : ‘’A place for my self’’, Marie Clémentine Dusabejambo (Rwanda) Prix de la chance de la LONAB : ‘’A place for myself’’, Marie Clémentine Dusabejambo (Rwanda) Prix de l’ONG WaterAid pour l’eau potable, l’hygiène et l’assainissement : ‘’Le puits’’, Lofti Bouchouchi (Algérie) Prix santé et sécurité au travail : ‘’Bons baisers de Morurua’’, Larbi Benchiha (Algérie) Prix spécial de l’Assemblée nationale : ‘’L’Orage africain’’, Sylvestre Amoussou (Bénin) Prix Union européenne et ACP : ‘’Kemtiyu, Séex Anta’’, Ousmane – William Mbaye (Sénégal) Prix Signis : ‘’The lucky specials’’, Rea Rangaka (Afrique du sud) Mention spéciale à « A mile in my shoes » de Said Khallaf du Maroc par le jury de l’Association catholique mondiale de la communication (SIGNIS).  

Mali : Une attaque à la frontière burkinabè fait 11 morts

Onze militaires maliens ont été tués et cinq blessés tôt dimanche matin au cours d’une attaque contre la base militaire de Boulikessi, dans le centre du Mali, près du Burkina Faso, a annoncé le ministère malien de la Défense dans un communiqué lu à la télévision. « Des hélicoptères de l’opération Barkhane ont atterri à Boulikessi pour nous assister », a-t-on indiqué de source militaire malienne. La force française Barkhane a mené 125 opérations en 2016 sur les cinq pays du Sahel (Mauritanie, Mali, Niger, Tchad, Burkina Faso) dans lesquels elle opère, seule ou en partenariat avec des forces locales. Selon une source sécuritaire régionale, « l’attaque (de dimanche) a été menée par le groupe du jihadiste Ibrahim Dicko qui dirige Ansarul Islam, un mouvement terroriste ». « Nous venons d’entrer en contact avec la hiérarchie de l’armée du Burkina. Une vingtaine de militaires maliens on pu se replier (dimanche) au Burkina Faso voisin », selon la même source militaire malienne. Boulikessi, qui est une localité frontalière malienne des provinces du Soum et de l’Oudalan au Burkina Faso, a été prise pour cible dimanche par des assaillants non identifiés, selon un habitant et un officier malien. « Le village de Boulikessi, au Mali, où est basé un détachement de l’armée malienne, a été attaqué ce matin (dimanche) aux environs de 05H00 du matin par des éléments terroristes, » a confié un habitant de Douentza, chef-lieu de cercle du village. Les attaques jihadistes ont augmenté dans le centre du Mali alors que par le passé elles étaient concentrées dans le nord du pays. En 2012, le nord du Mali était tombé sous le contrôle de rebelles touaregs et de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda. Les groupes jihadistes qui avaient pris le contrôle du nord du Mali en ont été en grande partie chassés à la suite du lancement en 2013, à l’initiative de la France, d’une intervention militaire internationale, qui se poursuit actuellement. Une grande quantité de matériel de guerre a été brûlée ou emportée dimanche par les assaillants. L’attaque a été confirmée par un officier de l’armée malienne à Bamako qui a précisé que « des renforts (ont été) envoyés sur place pour traquer les responsables et faire le point sur les dégâts ». D’autres sources ont fait état « d’une très forte puissance de feu de l’ennemi » qui a contraint les militaires maliens à la « débandade ».Par ailleurs, à quelques heures de l’installation des autorités intérimaires, un vent de panique souffle sur la ville de Tombouctou. Des groupes armés ont pris position à toutes les entrées et sorties de la ville, a constaté un habitant du quartier périphérique d’Abaroudjou. « Les éléments de la CMA (Coordination des mouvements de l’Azawad – ex-rébellion) et de la Plateforme (groupes armés progouvernementaux) ont pris position partout hors de la ville. Nous avons vraiment peur d’être pris entre deux feux » s’inquiète cet habitant qui dit avoir vu « des colonnes de véhicules équipés d’armes lourdes à la sortie de Tombouctou, coté fleuve ». Interrogé par l’AFP, un fonctionnaire du gouvernorat affirme que la mise en place des autorités intérimaires des régions de Tombouctou et de Teoudeni est belle et bien prévue pour demain (lundi) ». Source : Abamako.com

Burkina Faso: La présidente de l’ordre national des notaires écroué à la Maco

La présidente de l’Ordre national des Notaires du Burkina Me Ezomboé Noel Bayala a été écroué le 23 février à la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO) pour ‘’faux en écriture authentique’’, a-t-on appris de sources judiciaires. Selon ces sources, les faits reprochés à la présidente de l’Ordre national des notaires du Burkina remontent à une quinzaine d’années dans lesquels elle est soupçonnée d’établissements de faux documents. Me Ezomboé Noel Bayala, qui n’est autre que l’épouse du général Brice Bayala, figure parmi les doyennes de ces auxiliaires de justice chargés de l’établissement des actes notariés. Du reste, le notaire est le seul auxiliaire de justice auquel la loi investit le pouvoir de conseiller à la fois deux parties en un même acte sans qu’il puisse lui être opposé un quelconque conflit d’intérêt. Source : Koaci

FESPACO 2017 : Apolline Traoré remporte avec son film «Frontières» deux prix spéciaux

La réalisatrice burkinabè Apolline Traoré grâce à son Film «Frontières », a remporté deux prix spéciaux parmi les plus convoités de la 25e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), a-t-on constaté vendredi, dans l’après-midi, à l’occasion de la proclamation du palmarès des prix spéciaux. La valeur cumulée des deux prix spéciaux remportés par la Burkinabè est de 25 millions de francs CFA. Il s’agit du «Prix spécial CEDEAO de l’intégration pour le meilleur film ouest-africain» d’une valeur de 15 millions de FCFA et de celui du Conseil de l’entente dénommé «Prix spécial Félix Houphouet Boigny» d’une valeur de 10 millions FCFA. L’autre prix spécial convoité, à savoir le «Prix spécial des Nations unies pour le droits de l’enfant» d’une valeur de 7 millions de FCFA, a été remporté par le Burkinabè Jérôme Nabonswendé Yaméogo avec son film «La rue n’est pas ma mère». Le même réalisateur burkinabè, avec le même film a eu également le prix spécial décerné par la Mairie de Ouagadougou, d’un montant de 3 millions FCFA. Quant au prix spécial décerné par l’Assemblée nationale du Burkina Faso, d’une valeur de 7 millions de FCFA, il a été remporté par le film «L’orage africain, un continent sous influence», du réalisateur béninois Sylvestre Amoussou. Le prix spécial Sembène Ousmane de cinq millions de FCFA est revenu au Malien Daouda Coulibaly, avec son long métrage «Wulu», tandis que l’Algérien Lotfi Bouchouchi s’est vu décerner le prix spécial WaterAid, d’une valeur de 5 millions de FCFA grâce à son œuvre «Le Puits». Au total, une quinzaine de prix spéciaux ont été décernés. La plupart des lauréats ont reçu leur prix ce vendredi, lors de la cérémonie de proclamation. Les autres prix seront remis aujourd’hui samedi, lors de la cérémonie officielle de clôture du FESPACO où le lauréat du vainqueur de l’Etalon d’or de Yennega (le prix le plus convoité) sera connu. Les prix spéciaux du FESPACO sont une activité de la biennale qui vise à encourager tout donateur à accompagner la promotion du cinéma africain. Le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) est une biennale qui se tient dans la capitale burkinabè depuis 1969. La 25e  édition a débuté le 25 février pour s’achever  aujourd’hui 4 mars 2017. Le thème retenu pour la présente édition est : «Formation et métiers du cinéma et de l’audiovisuel», avec la Côte d’Ivoire comme pays invité d’honneur. Agence d’information du Burkina

Cameroun: Guerre contre Boko Haram, les autorités craignent des attaques aux «colis piégés»

Au Cameroun, les autorités craignent les attaques aux « colis piégés », contre les populations, dans le cadre de la lutte contre Boko Haram. Midjiyawa Bakary, le gouverneur de l’Extrême-Nord, vient d’appeler à l’« extrême vigilance », les populations, tous les responsables administratifs, militaires, leaders religieux et chefs traditionnels contre le nouveau mode opératoire, mis sur pied par les adeptes de la secte terroriste Boko Haram. Les adeptes de l’organisation terroriste ont muté leur mode opératoire, « vers la remise des colis piégés à des enfants naïfs en vue de semer la mort au sein des populations », prévient le gouverneur de l’Extrême-nord. Le gouverneur de l’Extrême-Nord, a invité les responsables administratifs, les chefs traditionnels et les leaders religieux, à prendre des mesures « idoines ». Il s’agit précisément de « sensibiliser » les populations, fait-il savoir. Annoncée militairement affaiblie, la secte islamiste Boko Haram a régulièrement changé de mode opératoire, pour semer mort et désolation au sein des populations.

Fespaco 2017 : le prix Thomas Sankara attribué au film «A place for myself»

La 25ème édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco) referme ses portes aujourd’hui samedi 4 mars 2017. En attendant, les différents lauréats commencent à être connus. C’est le cas de la jeune réalisatrice rwandaise, Marie Clémentine Dusabejambo qui décroche pour la première fois, le prix Thomas Sankara avec son court métrage «A place for myself». «A place for myself» est l’histoire émouvante d’une jeune fille albinos stéréotypée par son entourage. En effet dans une école primaire quelconque, arrive une fille albinos âgée de cinq ans, Elikia. A cause de la couleur de sa peau, ses camarades de classe s’aperçoivent que sa différence est plus un problème qu’un caractère particulier. Tandis que son voisinage la considère comme un stéréotype, sa mère la soutient. Ensemble, elles réagissent et élèvent leurs voix pour trouver leur propre place. Troisième du genre, ce court métrage (20 mn) de Marie Clémentine Dusabejambo a retenu l’attention du jury qui estime que «l’histoire est belle, émouvante, simple et qui donne non seulement du plaisir à voir, mais aussi interpelle à l’image du combat du capitaine Thomas Sankara qui s’est battu toute sa vie pour une Afrique libre de tout genre de stéréotype». Mme Dusabejambo repart avec son prix et une enveloppe de trois millions de francs CFA. «Je pense que du haut de là où il se trouve, Thomas Sankara sera fier de voir des jeunes comme moi, mener le noble combat pour lequel il a donné sa vie», a t-elle conclu.