Investiture du Président Adama BARROW : Le Président du Faso fait le point de sa participation

Le Président du Faso, Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE a fait le bilan de son séjour en Gambie, dans la soirée du 18 février 2017 à son retour à l’aéroport international de Ouagadougou. « Nous sommes allés en Gambie parce que nous étions invités en tant que pays membre de la CEDEAO pour non seulement témoigner notre soutien et la solidarité du peuple burkinabè vis-à-vis du peuple gambien qui a élu le Président Adama BARROW comme Président de la nouvelle Gambie. Je voudrais dire que ça été l’occasion pour nous, chefs d’Etat qui ont participé, de marquer cette solidarité parce que c’est grâce à l’action concertée de la CEDEAO que le Président Adama BARROW a pu regagner son pays et assumer son rôle de chef de l’Etat élu », a expliqué le chef de l’Etat. Pour le Président du Faso, la célébration a été de belle facture avec une adhésion populaire. « Nous avons participé à une très belle célébration. Il avait été investi lorsqu’il était à l’ambassade de Gambie au Sénégal, mais cette fois–ci, nous avons assisté à une investiture populaire : un stade plein, un Président en phase avec son peuple, plein d’espoir et aimé par ce peuple quant à l’avenir de la Gambie et également nous avons participé à la fête de l’indépendance. Elle a été une grande célébration », a-t-il indiqué. Aussi, avons- nous « souhaité plein succès au Président et au peuple gambien dans l’édification de cette nouvelle Gambie tant espérée après le pouvoir de Yahya JAMMEH. La CEDEAO était représentée par un certain nombre de chefs d’Etat et nous souhaitons véritablement beaucoup d’espoir et beaucoup de bonheur pour la Gambie naissante », a conclu le Président du Faso.

Côte d’Ivoire: Bancé offre sa prime de meilleur joueur à l’église Saint Kizito

Aristide Bancé a fait don de sa prime de meilleur joueur du mois de novembre dans sa ville native hier dimanche. C’est sur son compte facebook qu’il l’a annoncé. « C’est à l’église catholique de saint Kizito de Williamsville que revient ma prime de meilleur joueur de novembre de la ligue 1 ivoirienne » a annoncé l’attaquant dimanche matin l’attaquant des Étalons via son compte Facebook. En fait, la prime de meilleur joueur de novembre de la ligue 1 ivoirienne s’élève à 500 000FCFA. « Les livres divins demandent à ceux qui en ont de donner à ceux qui n’en ont pas. Souvenez-vous de votre voisin dans le besoin, de votre ami… Quand vous en avez, n’oubliez jamais que vous pouvez et devez donner le sourire à certains qui sont dans la tristesse. Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir « Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir  » a expliqué Aristide Bancé. Un don qui survient selon le joueur après des visites dans des mosquées, des orphelinats, des prisons, etc. C’est ce quartier Williamsville d’Abidjan qui l’a vu naître et grandir. « Je suis particulièrement ému de retrouver l’église de mon enfance, là où mes parents venaient prier quand j’étais petit : lors des messes, je les voyais modestement contribuer à la quête en y mettant les petites sommes d’argent qu’ils avaient » a-t-il justifié son geste à l’endroit de cette église catholique.

Eventuelle épidémie de méningite en 2017 au Burkina : Les acteurs se préparent

Le ministère de la santé tient aujourd’hui vendredi 17 février 2017 à Ouagadougou, une rencontre de sensibilisation et d’information. Réunissant les Gouverneurs de régions, les directeurs régionaux de la santé, les représentants des secteurs ministériels et les partenaires techniques et financiers, elle consiste à préparer la gestion efficace d’une éventuelle épidémie de méningite en 2017 au Burkina. Puisqu’il est vrai que le Burkina Faso est situé dans la ceinture africaine de la méningite connaît régulièrement des épidémies, les acteurs de la santé agissent en réponse à travers plusieurs campagnes de vaccination réactives dans les foyers épidémiques. En rappel, une campagne de vaccination de masse préventive a été réalisée en décembre 2010 contre la méningite à méningocoque A avec le « MenAfriVac ». Le Burkina fut le premier pays de la ceinture africaine à anticiper de la sorte. Depuis lors, le nombre de cas de méningite a considérablement baissé de 6.837 cas en 2010 à 2.735 cas en 2016. Il faut noter que MenAfriVac, le vaccin utilisé contre le méningocoque A, sera inscrit à partir du 6 mars 2017 sur l’étendue du territoire dans le programme de vaccination de routine des enfants de 15 à 18 mois. Toutefois, le faciès épidémiologique de la méningite au Burkina est de plus en plus marqué par la prédominance du Nesseria Meningitidis (Nm) W, du pneumocoque et de la circulation d’autres germes épidémiogènes (Nm sérogroupes X et C). « Malgré les efforts, le risque de survenue d’épidémies de méningite demeure en 2017 », prévient le ministre de la santé, Dr Smaïla Ouédraogo. Ce risque est également aggravé par l’absence de prémunition naturelle de la population. Les acteurs sanitaires sont conscients que dans ce domaine, il faut toujours d’abord prévenir, ensuite détecter avant de riposter. Enfin, la lutte contre les épidémies étant une approche multisectorielle et multidisciplinaire, les acteurs se concertent ce 17 février pour convenir des stratégies pour une gestion efficace d’une éventuelle épidémie de méningite en 2017 au Burkina.  

Football: Paulo Duarte rend visite à Jonathan Zongo à Barcelone

Un mois après sa blessure, l’international burkinabè, Jonathan Zongo a reçu la visite de son entraineur de l’équipe nationale, à Barcelone où il suit ses soins. Cette visite vise, selon Paulo Duarte à remotiver davantage le moral du joueur. En effet, très attaché à ses joueurs, on se souvient que le sélectionneur national des Etalons avait été très affecté le 18 janvier dernier lorsque Jonathan Zongo se blessait face au Gabon en match de poule de la 31è Coupe d’Afrique des nations Gabon 2017. En effet, le joueur avait été victime d’une rupture des ligaments croisés. C’est accompagné de l’un de ses kinésithérapeutes que Paulo Duarte est allé depuis le mercredi 15 février 2017 à Barcelone en Espagne. Il se dit qu’il rentrera incessamment mais que le Kinésithérapeute quant à lui, y restera un plus longtemps pour suivre le virevoltant étalon. On le sait, la blessure est grave mais des soutiens du genre participent à la récupération mentale, aussi importante que celle physique.  

Ministère de l’éducation nationale : Les enseignants du préscolaire en grève

Comme annoncé il y a de cela plus d’une semaine, les acteurs de l’éducation préscolaire sont entrés en grève. Pour ce faire, ils ont observé, à travers le Syndicat national des professionnels de l’éducation préscolaire (SYNAPEP) un arrêt de travail de 48 heures qui a débuté mercerdi 15 février et s’est poursuivi hier. Alors que hier également ils étaient à leur deuxième jour de protestation, ils se sont exprimés à la bourse du travail de Ouagadougou. Ils, ce sont les acteurs de l’éducation de la « petite enfance ». La direction estime que le mouvement est suivi à 99% sur l’ensemble du territoire national. Un taux qui satisfait Belem Bonaventure secrétaire général du SYNAPEP pour qui ce chiffre est un indicateur. Car dit-il, « les professionnels de l’éducation préscolaire avaient vraiment gros sur le cœur et tenaient à le montrer par ce mouvement. » Les revendications des grévistes consistent dans l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail, la création d’une direction centrale propre à l’éducation préscolaire et des services spécifiques dans toutes les directions déconcentrées du Ministère de l’éducation nationale et de l’alphabétisation (MENA) et leur occupation effective par les professionnels de l’éducation préscolaire. En fait, le SYNAPEP estime que le préscolaire est oublié par le MENA. En outre, « l’organigramme lu en 2016 et 2017 a consacré la suppression institutionnelle du préscolaire au niveau des structures centrales et de missions du MENA. Pourtant, on ne peut développer un domaine sans ancrage institutionnel », a indiqué Bonaventure Belem. Aux revendications essentielles s’ajoutent:   la dotation des structures préscolaires en manuels et en vivres ;   l’élaboration et l’adoption de normes et standards en matière d’éducation préscolaire ;   l’octroi d’une indemnité de permanence et de salissure au personnel de l’éducation préscolaire ;   le développement de l’éducation préscolaire à travers la construction et le recrutement du personnel en nombre suffisant. Le Centres d’éveil et d’éducation préscolaire publique sont au nombre de 115. Un nombre insuffisant pour le syndicat, pour qui ce chiffre démontre à quel point l’Etat se soucie peu de l’éducation préscolaire. Alors que des études montrent que l’éducation préscolaire est importante pour le développement de l’enfant. Après ces 48 heures de grève, si rien n’est fait pour satisfaire leurs revendications, le syndicat menace d’entreprendre d’autres actions « plus virulentes pour nous faire entendre et pour avoir la satisfaction totale de notre plateforme revendicative. »

Education: Le Projet Fond Enfants vole au secours de plus de 700 élèves à Bilanga

Le projet Fond Enfants, en collaboration avec la mairie de Bilanga, a établi, au profit des élèves non déclarés des écoles primaires et coraniques, des jugements supplétifs et des extraits d’actes de naissance. Plus de 700 élèves ont bénéficié de cette opération. Pour la présente opération, ce sont les communes de Coalla et de Bilanga, dans la province de la Gnagna, qui ont été ciblées. A terme, ce sont au total plus de 1500 élèves des écoles primaires et coraniques, non déclarés à l’état civil, qui bénéficieront d’extraits d’actes de naissance ou de jugements supplétifs. Le projet Fonds Enfants, partenaire de la commune de Bilanga, entend par cette opération, promouvoir les droits de l’enfant. En effet, en Afrique d’une manière générale et au Burkina Faso en particulier, toutes les naissances ne sont pas administrativement déclarées. Le taux de non-enregistrement est particulièrement important au sein des populations vulnérables. Selon les résultats du Recensement général de la population de 2006, près de trois millions d’enfants, dont 60% de filles, n’étaient pas inscrits à l’état civil. Seul un enfant sur trois est déclaré à l’état civil au Burkina Faso. Ce sous-enregistrement est lié en grande partie à l’organisation actuelle du système d’état civil, à l’insuffisance de personnel qualifié, à l’ignorance ou au manque d’intérêt des populations pour la déclaration des naissances, à l’éloignement des centres d’état civil ou à la lourdeur administrative de la procédure. La situation demeure préoccupante dans certains établissements scolaires où bon nombre d’élèves, jusqu’en classe de CM2, ne disposent pas d’actes de naissance. Ces élèves rencontrent d’énormes difficultés dans la composition des dossiers des examens et concours scolaires, où l’acte de naissance est exigé. Pour le maire de la commune de Bilanga, Bandiba Lankoandé, ce geste du projet Fonds Enfants soulage les parents d’élèves et permettra aux élèves de poursuivre leurs études. Tout en remerciant le donateur, le maire a souhaité que de telles opérations se multiplient afin que tous les enfants soient déclarés  à l’état civil. Le projet Fonds Enfants accompagne également les élèves défavorisés des établissements secondaires avec des bourses d’études. Pour l’année scolaire 2016-2017, 50 élèves bénéficient de bourses d’études dans la commune de Bilanga. Certaines écoles primaires bénéficient également de vivres et d’infrastructures scolaires. Ces appuis visent entre autres à prévenir la traite et l’exploitation des enfants à des fins économiques et à maintenir les plus défavorisés dans le système éducatif jusqu’à l’âge de 18 ans. AIB

Ministère des Infrastructures : « Des proches du ministre ont détourné plus de 200 millions d’un projet », M’Bi Yaméogo, SG du Syndicat

Le climat de travail n’est plus à la sérénité au ministère des Infrastructures. Du moins, c’est le constat qui se dégage depuis la semaine passée avec les mouvements des agents regroupés au sein du Syndicat des travailleurs des travaux publics, du bâtiment, de l’hydraulique et assimilés du ministère des infrastructures (SYTTPBHA-MI). Outre la satisfaction de sa plateforme revendicative, le syndicat s’insurge contre des « détournements », et ce qu’il appelle « la politisation du département » et « le mépris » du ministre vis-à-vis des travailleurs. Pour en savoir davantage sur la situation, nous avons rencontré le premier responsable du syndicat de ce ministère, M’Bi Yaméogo. Dans un entretien accordé à Faso.net dans la matinée de jeudi, 16 février 2017, le secrétaire général du SYTTPBHA-MI laisse entrevoir qu’il n’est pas satisfait de la conduite des affaires au département en charge des infrastructures. Sur les principaux points de revendication du syndicat… Au niveau du syndicat, nous avons deux types de revendications. Il s’agit, dans un premier temps, des revendications liées aux conditions de vie et de travail des agents et, dans le deuxième temps, des problèmes de gestion que nous rencontrons au niveau du ministère. Pour le premier point, nous avons exigé la réorganisation du ministère qui doit permettre aux travailleurs d’être efficaces et d’atteindre les objectifs qui sont fixés. Nous avons également demandé, dans ce point, la mise en place d’un système de motivation des agents (ce système est d’ailleurs mentionné dans un protocole d’accord que nous avons signé avec le gouvernement depuis le 27 juin 2011). Aussi, notre lutte, c’est de demander la mise en œuvre effective de ce protocole. Dans cet accord, il y a l’institution d’une prime de performance, d’une indemnité de risques mais également d’autres questions relatives à la carrière même des agents, comme le reclassement des ingénieurs, l’engagement des contractuels licenciés, les nominations, la viabilisation de nos directions provinciales. Outre cela, nous avons notre plateforme qui a été déposée au ministère depuis janvier 2016 et jusqu’à présent, nous n’avons pas eu de suite favorable et nous continuons de demander un examen sérieux de cette plateforme des travailleurs. Il y a également la question de la politisation de l’administration, parce que nous avons constaté qu’on a eu à nommer des cadres de catégorie B pour diriger des cadres de catégorie A ; ce qui est inadmissible dans la fonction publique. De même, des responsables qui ont détourné des Fonds destinés à la formation des jeunes et des femmes au niveau de l’école (l’Ecole de Formation et de Perfectionnement des Travaux Publics) sont actuellement des plus proches collaborateurs du ministre, que nous avons dénoncés et nous estimons que tout cela n’est que le fruit de la politisation de l’administration. Nous avons signifié cela au ministre, qui a promis travailler à la dépolitisation. Il y a même une cellule MPP (Mouvement du peuple pour le progrès, parti au pouvoir, ndlr) qui a été installée au ministère et le ministre a promis parler à cette structure afin que ses activités ne se mêlent pas aux activités du ministère mais jusqu’à présent, nous constatons tout à fait le contraire. Des faits palpables comme preuves? Ces faits ne manquent pas. Au niveau de la relecture des organigrammes, nous avions constaté que les dirigeants de la cellule MPP sont en train de travailler à ce qu’on ne puisse pas arriver à un consensus. Alors que le ministre a affirmé que, c’est ce qui est consensuel qui sera mis en œuvre. Puisqu’ils (militants MPP) tiennent les réunions (le syndicat a des militants dans cette cellule, ce n’est pas interdit) mais, quand les activités politiques veulent s’imbriquer aux activités de fonctionnement du ministère, nous disons non. Il y a donc ce cas des organigrammes où la cellule MPP s’est prononcée contre la relecture alors que nous sommes dans un blocage (ils ont même publié cela sur leur page Facebook et autres canaux de réseaux sociaux, ils tiennent des réunions où nos militants membres de la cellule y sont allés pour protester contre l’organisation actuelle du ministère mais ils n’ont pas été écoutés). Véritablement, il faut une dépolitisation, sinon il sera difficile pour nous d’avancer. La question de l’organigramme L’organisation actuelle du ministère ne permet pas d’atteindre de manière efficace des résultats. A titre d’exemple, les travaux qui sont lancés et qui se déroulent dans les provinces, les régions, on demande à des directions qui sont à Ouagadougou d’aller faire le contrôle pendant que les directions provinciales et régionales ne sont pas associées. Ce qui pose un problème de l’efficacité non seulement, mais également de coût ; parce qu’un agent qui quitte au niveau de la direction générale à Ouagadougou pour aller en provinces pour contrôler le travail coûte 27 000 à 30000 FCFA par jour. Alors que l’agent qui est sur place au niveau de la direction provinciale ou régionale ne coûte que 9000 FCFA. Ce qui empiète donc sur l’efficacité et créé des frustrations pour les agents qui sont en ces lieux de travaux et qui se voient mis à l’écart. Nous avons donc demandé que cela soit recadré. C’est l’un des premiers éléments de l’inefficacité au niveau de l’organisation du ministère. Le deuxième élément de cette organisation est qu’actuellement, au ministère, tout le monde fait la même chose (quand on dit contrôle des travaux, vous verrez que toutes les directions le font). Ce qui veut dire qu’en cas de problème sur le terrain, la responsabilité ne peut être située, puisque personne n’est responsable de ce qui se fait sur le terrain. Nous avons donc demandé à ce niveau également de séparer les rôles, responsabiliser les gens ; de sorte qu’en cas de problème, les responsabilités puissent être situées et, le cas échéant, la sanction soit appliquée. Un autre élément de l’organisation est que, quand on a créé le nouvel organigramme, il a érigé une direction générale des études et du contrôle des travaux et là, non seulement personne n’a été associée (pas dans un processus participatif) mais à la fin, ils … Lire la suite

Côte d’Ivoire: Protestation des producteurs de café cacao, 6 blessés et 6 autres interpellés

Des producteurs de cacao ont manifesté au Plateau, hier jeudi leur mécontentement face au «blocage lié à la commercialisation » de leurs produits. Répondant à l’appel du Syndicat national agricole pour le progrès en Côte d’Ivoire (SYNAP-CI) présidé par Koné Moussa et de la Coordination nationale des planteurs de Côte d’Ivoire, ce sont des centaines de producteurs venus pour la plupart de l’intérieur du pays qui se sont réunis ce jour à la Sorbonne selon les organisateurs de ce mouvement de protestation qui devaient se rendre par la suite à la Caistab où est logé le Conseil café-cacao. Malheureusement, ils seront bloqués dans leur élan par les forces de l’ordre après plusieurs tentatives infructueuses. Ils sont alors dispersés à coup de gaz lacrymogène par les forces de l’ordre déployés sur le site de la Sorbonne où tous les planteurs étaient réunis. Quelques instants plus tard, cette situation a été décriée quelques minutes plus tard par le SYNAP-CI au cours d’une rencontre avec la presse. Son Président, Koné Moussa, a estimé que le Conseil du café-cacao (CCC) a déclaré la guerre aux planteurs face aux agissements des policiers. «Nous allons porter plainte contre le CCC. La lutte ne fait que commencer, » a-t-il déclaré en lançant par la suite un appel à tous les producteurs, à toutes les coordinations à l’intérieur du pays pour bloquer les activités du CCC jusqu’à ce que le cacao stocké dans les magasins, dans les camions et aux ports soit payé. Faisant le bilan de la répression des agents des forces de l’ordre, Koné Moussa a affirmé que 6 producteurs ont été blessés et 6 autres interpellés. «Nous étions 680 planteurs au Plateau, mais le reste des producteurs était en route pour nous rejoindre quand nous avons été gazés,» a-t-il précisé. Pour rappel, le SYNAP-CI et le CNPCI ont déposé un préavis de grève illimité le 8 février dernier au ministère de l’Agriculture et du développement rural qui a pris en principe effet depuis hier. Enfin notons qu’ils sont soutenus dans leurs actions par le Syndicat national des agriculteurs de Côte d’Ivoire (SYNAG-CI) présidé par Soumahoro Moussa et le Collège national des producteurs de café et de cacao CNPCC.

Tentatives d’enlèvement d’enfants : La police de Gourcy en alerte

A Gourcy, région du Nord située à 45 km de Ouahigouya, les éléments de sécurité sont en alerte. En effet, ils recherchent activement des individus responsables de trois tentatives d’enlèvement d’enfants au secteur 3 de la ville. Le commissaire Pascal Ilboudo, directeur provincial de la Police Nationale (DPPN) du Zondoma a donné des explications sur cette affaire qui crée depuis la psychose dans la province du Zondoma. Les faits Selon le commissaire Pascal Ilboudo, le 2 février 2017 dernier, le commissariat de Gourcy a été saisi par une infirmière, venue porter plainte contre des individus qui se seraient introduits dans son domicile pendant qu’elle était au service. En effet, dans sa déclaration, elle a indiqué que la fille de maison, la bonne dans le langage courant, aurait été invitée par les inconnus qui se sont présentés comme ses collègues à leur remettre son enfant afin qu’ils l’amènent à son service. Ce pour quoi, le refus de la fille de maison a été catégorique, ce qui a amené les individus à tenter de la forcer pour partir avec l’enfant. Mais la fille a, en plus de leur résister, eu le réflexe d’appeler au secours, faisant ainsi échouer l’enlèvement du nourrisson par les ravisseurs qui ont pris la fuite sur une moto de marque Sanily. En outre, le même scénario se serait répété le 6 février chez une autre dame, et encore, pour une troisième fois, en cette matinée du mercredi 15 février 2017 aux environs de 9h. Pour ce cas précis, le plaignant aurait rapporté aux policiers que selon la fille de maison, les malfaiteurs seraient venus à bord d’un véhicule noir de grand gabarit avec une femme à bord. La vigilance de cette fille de maison a permis d’éviter l’enlèvement une fois de plus. Pour la précision, le DPPN a souligné que les trois tentatives se seraient passées dans la matinée en pleine heure de service et dans le même secteur 3 qui concentre une forte population de fonctionnaires. Des dispositions pour mettre hors d’états de nuire les malfrats D’après le commissaire Ilboudo, ses éléments sont, depuis la première tentative, sur le terrain pour tenter de débusquer les malfrats. Des patrouilles journalières et nocturnes sont discrètement faites en permanence pour veiller à la sécurité des citoyens. Comme il convient en de pareilles circonstances, le commissaire a insisté sur la participation des populations pour venir à bout de l’insécurité. Du côté du service de communication du commissariat, un communiqué radiophonique, en large diffusion sur les ondes de la radio locale, appelle les populations à la vigilance par l’observation de certaines mesures. Enfin, il s’agira de l’interdiction aux gardes d’enfants de remettre ces derniers à des inconnus, l’interdiction de communiquer avec des inconnus au téléphone pendant les moments d’absence de leurs maitresses ou patronnes, d’alerter la police ou la gendarmerie sur les numéros verts (16 ou 17) etc. en cas de situation suspecte… « Face à la situation qui prévaut, je sollicite ardemment la bonne collaboration des populations avec les services de sécurité pour nous aider à arrêter ces individus dangereux » a demandé le DPPN.

Côte d’Ivoire: grève des producteurs de cacao, une grève qui fait déjà mal

Les producteurs de cacao de Côte d’Ivoire ont déclenché un mouvement de grève pour protester contre le non-respect des contrats signés avec les exportateurs de cacao qui devaient acheter jusqu’à 80% de la récolte de cette année. Des centaines de milliers de fèves de cacao sont en train de pourrir dans les ports de San Pedro et d’Abidjan. Cette situation est en partie causée par une baisse des prix internationaux du cacao et une hausse du prix local. La Côte d’Ivoire est le plus grand pays exportateur de cacao au monde et six millions de personnes vivent du cacao dans le pays. Selon les estimations, un tiers des exportations annuelles sont dans les ports du pays et les agriculteurs sont sans argent. Les agriculteurs demandent au gouvernement d’utiliser leurs fonds d’urgence sur le cacao pour combler leurs écarts de revenus.