Société: Surpris​ dans une chambre avec la femme de son ami, il fusille l’un des amants

Bamba Losseni a été fusillé dans la nuit du vendredi 3 février 2017 par son ami Coulibaly Mamadou, après avoir été surpris dans une chambre avec la femme du dernier cité. La scène s’est déroulée dans le village de Sélakoro, situé à 35km de Séguéla a appris KOACI.COM de source formelle. Amis et même frères pour la proximité qu’on leur connaît, la rumeur qui laissait croire que Bamba Losseni avait des relations sexuelles avec la femme du chasseur Coulibaly Mamadou s’est confirmée. La nuit du vendredi a été fatale pour le malhonnête. Pris en flagrant délit dans son lit avec la femme de son ami, Losseni a pris une balle dans la poitrine qui lui a finalement arrachée le souffle de vie. La fureur de Coulibaly dans sa peau de mari cocu à épargner sa compagne infidèle avec qui il a cinq enfants. Reveillé par les coups de feu, c’est tout le village de Sélakoro, situé à 35km de Séguéla, qui s’est déporté sur les lieux afin de calmer la colère de Coulibaly , l’homme cocu. La brigade de gendarmerie a été alertée et Coulibaly Mamadou est actuellement sous les verrous en attendant son procès. Les cas d’infidélité et de violences dans les couples sont de plus en plus légions dans les cités urbaines tout comme dans les zones rurales et péri-urbaines de Côte d’Ivoire.

Sécurité: Un conseiller municipal et son fils tués par des assaillants au Nord du Burkina

Un conseiller municipal du village de Soboulé (dans la province du Soum) et son fils ont été abattus à Yorsala, village situé à 45 km de Titao, dans la région du Nord du Burkina, par des individus non encore identifiés, dans la nuit du vendredi au samedi, a-t-on appris de source proche de la localité. Selon cette source, le conseiller qui se nommerait Abdoulaye Dicko (55 ans) a été tué avec son fils âgé de sept ans, précisant que les assaillants ont également blessé un autre enfant de cinq ans du même conseiller. Le conseiller, précise-t-on, avait été l’objet de menace dans son village d’origine et avait trouvé refuge à Yorsala avec son troupeau. L’on se souvient qu’un autre conseiller municipal et son fils ont été abattus, il y a de cela quelques semaines, dans la province de Soum, après les attaques terroristes. Il s’agirait de représailles  à l’encontre des conseillers municipaux que les assaillants accusent de fournir des informations aux Forces de défense et de sécurité (FDS) dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. Cette zone située dans la région du Sahel du Burkina Faso, non loin de la frontière avec le Mali, est depuis 2015, victimes de plusieurs attaques terroristes. La dernière en date est celle ayant coûté la vie à douze soldats burkinabè, lorsque  une quarantaine d’assaillants ont attaqué, au petit matin du 16 décembre 2016, le poste militaire de Nassoumbou, localité située à 45 kilomètres au Nord de Djibo et à une trentaine de kilomètres de la frontière malienne. Agence d’information du Burkina

Sécurité: Défenseurs des droits humains, professionnels des medias et forces de sécurité se concertent à Dori

Le ministère de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité Intérieure, dans le cadre de l’Engagement danois, a tenu, le 03 février 2017, dans la salle de réunion de la Direction régionale de l’économie et de la planification de Dori, une rencontre d’échanges entre défenseurs des droits humains, professionnels des médias et forces de sécurité. Pour les professionnels des medias, le manque de reflexe de communication chez les forces de sécurité (FS), le manque d’information à temps réel, l’interdiction d’accès de certaines zones aux médias, la lenteur dans le système d’information chez les FS, le manque de confiance vis-à-vis des médias, la propension à donner l’information détaillée aux médias étrangers au détriment des médias locaux, sont autant de problèmes qui empêchent une bonne collaboration entre medias et forces de sécurité. Pour remédier à cela, ils ont souhaité que les forces de sécurité, rendent accessible le registre de la main courante aux medias, créent des cellules informations dans les brigades de gendarmerie et dans les commissariats de sécurité publique et enfin instaurent un cadre permanent d’échange entre les acteurs. Les défenseurs des droits humains ont à leur tour, reconnu la difficulté à concilier droits humains et lutte contre l’insécurité. Cependant, en termes d’attentes, ils suggèrent que les forces de sécurité respectent les droits humains dans le travail quotidien. En effet, cela suppose, le respect du délai de garde à vue de l’intégrité physique et morale des détenus. En outre, ils suggèrent la création d’espaces de dialogue entre civils et forces de sécurité (journées portes ouvertes, activités communautaires conjointes) afin de permettre l’amélioration de la collaboration entre les forces de sécurité et populations et par ricochet démystifier l’image d’agent de répression qu’ont les populations des forces de sécurité. A l’issue de la présentation des perceptions et attentes des défenseurs des droits de l’homme et des professionnels de l’information, les acteurs de la sécurité ont pris la parole pour donner des éléments de réponse et formuler des suggestions vis-à-vis des autres acteurs. En ce qui concerne la gestion des manifestations, les différents intervenants ont relevé que les armes utilisées lors des manifestations sont des armes conventionnelles, non létales. Aussi, leur intervention se fait également dans le respect de la législation en vigueur. Sur la garde à vue, les Forces de sécurité ont relevé plusieurs difficultés inhérentes aux conditions de travail notamment l’inadéquation des locaux de garde à vue, l’insuffisance de frais alloués pour l’alimentation et l’absence de frais les soins des gardés-à-vue. En termes de suggestions et recommandations, les défenseurs des droits humains souhaitent plaider en faveur de la prolongation de la garde à vue au regard des difficultés rencontrées sur le terrain. Par ailleurs, les FS ont invité les populations au respect de leurs devoirs, notamment en s’acquittant des frais de contravention en cas d’infraction et à plus de civisme dans leurs comportements au quotidien. En guise de conclusion, les participants ont reconnu la nécessaire collaboration entre tous les acteurs dans la lutte contre l’insécurité et le terrorisme dans le respect des droits humains et de la liberté de la presse. Direction de la Communication et de la Presse Ministérielle

CAN 2017 : le Cameroun bat l’Égypte de El Hadary et devient champion d’Afrique

Les Lions indomptables du Cameroun sont à nouveau sur le toit de l’Afrique ! En finale de la CAN 2017, hier dimanche, à Libreville, au Gabon, la sélection camerounaise a battu avec la manière (2-1) l’Égypte, qui partait pourtant favorite de la rencontre.    De retour au plus haut niveau après avoir manqué les deux dernières éditions, le Cameroun est ainsi sacré pour la cinquième fois de son histoire champion d’Afrique, contre sept trophées pour son adversaire de la soirée. Mais c’est la première fois qu’il remporte une finale face à l’Égypte qui l’avait déjà dominé deux fois au même stade de la compétition, en 1986 (0-0, 5-4 t.a.b.) et en 2008 (1-0). Les Camerounais, couronnés pour la dernière fois en 2002, ont marqué en seconde mi-temps par l’intermédiaire de Nicolas Nkoulou (59e) et Vincent Aboubakar (88e), Mohamed Elneny ayant ouvert le score pour l’Égypte en première mi-temps (22e). Les sept « cadres », restés en Europe pour privilégier leur carrière en club et tant décriés par les anciennes gloires du football camerounais qui avaient fait de leur sélection l’une des places fortes du continent, risquent de regretter éternellement leur choix. Une réaction a cependant suscité beaucoup de débats, celle de Claude Le Roy, entraîneur spécialiste des sélections africaines. Claude Le Roy : « C’est une bonne chose pour le football que l’Égypte ne soit pas championne d’Afrique ». Nous pensons que son avis est partagé par les supporters Burkinabè… Une chose reste sûre, si le Cameroun a remporté l’édition 2017 de la CAN, le Burkina Faso n’est pas plus déméritant et l’on sait désormais que le statut de favori  ne reste qu’un statut.

Burkina Faso: La police va désormais saisir les véhicules à bonbonne de gaz!

Les véhicules, particulièrement des taxis, qui fonctionnent au gaz butane seront désormais saisis par les forces de l’ordre, a annoncé le ministre en charge des transports Soulama Souleymane lors du point de presse hebdomadaire du gouvernement. « Les services de polices ont l’instruction de saisir les véhicules munis de bonbonnes de gaz au cours de leurs contrôles’’, a déclaré face à la presse le ministre des Transports, de la Mobilité urbaine et de la Sécurité routière face à la presse. En effet, tout en décriant la cherté des hydrocarbures, des propriétaires de véhicules, majoritairement des taxis, ont depuis quelques temps, modifié leurs moteurs pour les faire fonctionner au Gaz butane. Mais face aux risques (accident, environnement, incendie) que représentaient ces ‘’bombes ambulantes’’, le gouvernement a interdit l’usage du gaz butane par les automobilistes, leur accordant un moratoire de 6 mois pour remettre leur véhicule en état de marche à l’essence ou diesel. Selon le ministre Soulama, malgré l’expiration du moratoire le 31 octobre 2016, donc depuis trois mois, on constate que les  »taximen » utilisent toujours le gaz malgré les grands risques qu’ils encourent. Ceux-ci évoquent certaines difficultés qui les contraignaient à toujours utiliser le gaz butane, notamment le prix du carburant à la pompe qui ne leur permet pas de rentabiliser leurs activités. Toutefois, a-t-il poursuivi, l’ensemble des syndicats de taxis, à l’exception du Syndicat national des taxis,  »taximen » et transporteurs urbains (SNTTUB), a promis abandonner cette pratique dont le danger et l’impact négatif sur la santé des clients sont avérés. Peut être sont-ce leurs militants qui s’atèlent toujours à ces pratiques?

Étalons du Burkina : Abdou Razack Traoré est en soins

L’international  Burkinabè Abdoul Razack Traoré ne s’est pas rendu à Port Gentil avec le reste de l’équipe nationale du Burkina pour le match de classement de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2017. En effet, il était sorti blessé au cours du match entre le Burkina et l’Égypte en demi-finale à l’heure de jeu. Il était sorti en boitant, remplacé par Banou Diawara alors que l’on pensait jusque là que c’était de la fatigue. Pour ce faire, Aboul Razack est donc resté resté à Libreville avec le kinésithérapeute de l’équipe pour des examens. En rappel, c’est demain samedi 4 février que les Étalons affrontent le Ghana à 19h gmt.

Nassoumbou: l’armée découvre une « très probable » cache terroriste

Des vivres, du carburant et des denrées diverses. C’est la composition de la découverte faite par les troupes burkinabè positionnées à la frontière malienne lors d’une opération de ratissage dans les environs du village de Nassoumbou. Ce n’est pas encore formellement établi mais il y a une  » très forte probabilité », selon des sources sécuritaires, qu’il s’agisse d’une cache appartenant à des terroristes. La position de l’armée dans la zone a été renforcé suite à l’attaque de Nassoumbou et aux récentes menaces sur enseignants et personnel judiciaire. Cette saisie serait le « fruit » des patrouilles effectuées dans ce cadre. Source: Omega  

Groupe parlementaire UPC: Le budget de l’Assemblée n’est « soumis à aucun contrôle »

  Ce jeudi 2 février 2017, le groupe parlementaire de l’Union pour le progrès et le changement (UPC), opposition parlementaire, était face à la presse. L’ordre du jour : faire le bilan de sa participation à l’Assemblée nationale durant la première année de mandature.   L’Assemblée nationale aborde en cette année 2017, sa deuxième année de mandature après avoir clôturé la première fin  2016. Au nom du devoir de redevabilité  Pour le groupe parlementaire UPC, c’est au nom du devoir de redevabilité envers le peuple qu’il s’est révélé nécessaire de faire un bilan de leur participation  durant la première année de mandature « post-insurrectionnelle ». Bilan de participation satisfaisant Après la fin de la mandature, le groupe UPC a participé au vote de 39 lois et 32 résolutions. Les députés membres du groupe ont eu à poser 9 questions orales à l’exécutif. Au cours également de l’année 2016 de la mandature, le groupe a tenu deux journées parlementaires, d’abord sur le thème de la recrudescence de l’insécurité ensuite sur la relance économique. Ce qui est satisfaisant selon le président sortant du groupe parlementaire, Alitou Ido. « L’assemblée est mal gérée » Par ailleurs, le député Ido a une fois encore dénoncé l’attitude et le comportement du président de l’Assemblée nationale Salifou Diallo. Pour lui, «Il faut davantage une attitude racée et très veloutée dans son approche, afin de ne pas heurter les différentes sensibilités politiques qui composent l’Assemblée nationale…Du point de vue de la gestion managériale, notre assemblée est mal gérée ». Un budget non contrôlé Aussi a t-il a dénoncé la gestion financière du parlement dont le budget n’est subi à aucun contrôle. Pour ce faire, il dit ne pas comprendre pourquoi la majorité présidentielle à travers et le Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP) ne veulent pas inclure un député de l’opposition à la questure de l’Assemblée nationale. Cependant tout semble clair car « une fois l’opposition à la questure cela permettrait naturellement de suivre l’ensemble des flux financiers et de dénoncer tout écart de gestion financière, ce faisant, nous serons dans une situation où on peut avoir un contrôle interne efficace » a-t-il convaincu. Une enquête sur la gestion financière de l’Assemblée Le groupe UPC recommande entre autres une participation plus active des 2e et 3e vice-présidents de l’Assemblée nationale qui sont de l’opposition à la gestion stratégique de l’institution, une entrée de l’opposition à la questure et une enquête parlementaire de l’opposition sur la gestion financière de l’Assemblée nationale dans son entièreté.   Quant aux affaires des tablettes reçues et restituées par les députés et du million perçu en fin décembre 2016, le député Justin Compaoré a indiqué que les élus doivent suivre la voix du peuple. « Dès lors que le peuple n’est pas d’accord, nous sommes obligés de faire demi-tour » a-t-il laissé entendre par rapport à l’affaire des tablettes. Mais malgré l’interpellation des hommes de médias sur l’affaire du million perçu par chaque député, les orateurs du jour n’ont pas abordé la question.   Enfin pour la deuxième année de la mandature, le groupe parlementaire sera dirigé par un nouveau bureau avec les députés Daouda Simboro, Ladji Coulibaly (1er vice-président) et Henriette Zoumbaré(2e vice-président).

CHU Yalgado: un agent de l’hôpital agressé par un accompagnant!

Selon un communiqué rendu public ce jeudi 2 février 2017, un agent des Urgences traumatologiques du CHU Yalgado Ouédraogo a été victime d’agression par un accompagnateur de malade, informe un communiqué rendu public ce 2 février 2017. Suite à cette agression que le personnel juge « barbare », un arrêt momentané de travail aurait été observé. Ces derniers temps, les faits d’agression des agents de santé dans leurs postes de travail sont devenus récurrents un peu partout.« Le major des Urgences traumatologiques a été agressé le 31 janvier dernier par un accompagnateur de malade à qui il avait demandé de libérer le passage du couloir », selon le communiqué. Quant à la direction générale, elle a condamné l’acte qu’elle juge intolérable et révélateur d’incivisme grave. Le communiqué complète ceci:« Du reste, ce dernier incident en date, tout comme les autres cas du même genre passés, fera l’objet d’une plainte auprès des autorités judiciaires pour suite à donner ». Alors les responsables du CHU-YO estiment qu’il est temps que la convention entre le CHU-YO et la Police nationale soit soumise à une relecture en vue de renforcer la sécurité du personnel. Tous les usagers, rassurent-ils, peuvent également saisir la direction générale pour d’éventuelles plaintes qui seront traitées avec diligence. Pour la défense de la cause des malades, les visiteurs sont tenus de respecter les consignes des soignants. Il a été également porté à la connaissance des accompagnateurs qu’il y a des espaces au sein des services de soins où ils ne doivent pas accéder.

Burkina Faso: CAN 2017, le père de Hervé Koffi parle du gardien des étalons

Ancien joueur du Stella Club, du Sacraboutou de Bondoukou, de l’ASFB de Bobo-Dioulasso, Koffi Kouakou Hyacinthe est aujourd’hui fière de son fils Hervé Koffi qui réalise une bonne CAN au Gabon avec le Burkina Faso. Avant la demi-finale qui a opposé ce mercredi les Etalons aux Pharaons d’Egypte, le père a décidé au micro de nos confrères du site de l’Asec Mimosas de jeter un regard sur les prestations de son héritier. « Je regarde particulièrement tous les matches de l’ASEC Mimosas dans la Ligue 1 ivoirienne. Dans ce grand club qui possède des joueurs talentueux, la prestation d’ensemble du groupe est appréciable et Hervé a un bon comportement dans les buts de son équipe », a expliqué l’ancien footballeur avant de se prononcer sur la CAN. « En ce qui concerne les phases finales de la CAN 2017 qui ont lieu au Gabon, ses débuts ont été difficiles. Il est très jeune et c’est la première fois qu’il dispute ce tournoi. Mais il est en train de retrouver ses marques dans les buts des Étalons. Il progresse à chaque sortie et c’est bien pour lui. » Quant à l’avenir de sa progéniture dans le football qu’il a choisi comme métier, Koffi Kouakou Hyacinthe pense que cela dépendra de beaucoup de choses. Pour lui, l’actuel portier Burkinabé doit garder la tête sur les épaules et travailler dur pour avancer. « Quant à moi, je vais prier pour que le sort lui épargne les blessures et qu’il évolue toujours dans un environnement favorable pour mener une vie saine et qu’il fasse surtout de bons choix », a-t-il assuré.