Côte d’Ivoire : Allassane Ouattara dit ses vérités à Soro Guillaume

L’idylle née entre Alassane Ouattara et Guillaume Soro au lendemain de leur victoire sur Laurent Gbagbo le 11 avril 2011, semble ne plus être au beau fixe.

On pourrait même dire qu’elle va de Charybde en Scylla, au vu des derniers développements de l’actualité politique en Côte d’Ivoire, ponctuée par des sorties musclées de partisans de Soro contre le parti au pouvoir.

Selon la Lettre du Continent (Lc) dans son édition N°757 du 12 juillet 2017, le chef de l’Etat ne cache plus son agacement face aux agissements du président de l’Assemblée nationale (Pan) et de ses proches.

Le journal informe que le 30 juin 2017 dernier, à la veille de son départ pour le sommet de l’Union Africaine (Ua) à Addis-Abeba, le président Ouattara s’est entretenu discrètement avec Guillaume Soro au palais présidentiel. Une rencontre qualifiée de « crispée », à laquelle a pris part le jeune frère du chef de l’Etat, Birahima Téné Ouattara alias  » Photocopie  », et qui a été l’occasion pour le chef de l’Etat de faire connaître ses griefs au tenant du perchoir en Côte d’Ivoire.

« Durant l’audience, Alassane Ouattara s’en est pris à trois collaborateurs de Soro : le président de la commission défense et sécurité de l’Assemblée nationale, Sidiki Konaté ; le député Alain Lobognon ainsi qu’Affoussiata Bamba Lamine.

Alain Lobognon avait notamment publiquement demandé la relaxe des derniers  » prisonniers politiques  » dans le pays », écrit la Lc. Et ce serait là, l’une des sorties des proches de Soro qui fâchent le président de la République.

Il faut rappeler en effet que début juin dernier, le député de Fresco, et d’autres parlementaires proches du chef du parlement ivoirien lançait  » l’Alliance du 3 avril  », en référence au discours prononcé ce même jour par celui-ci à l’ouverture de la session ordinaire de l’Assemblée nationale.

Un discours consacré, pour une bonne part, au processus de réconciliation qui connaît quelques écueils à cause de certains dossiers judiciaires liés à la crise postélectorale. Alain Lobognon et ses paires s’en sont saisis pour lancer ce mouvement et appeler au rassemblement des fils et filles de la Côte d’Ivoire autour du pardon et de la réconciliation.

Le bimensuel d’informations de réseau souligne que « de nombreux collaborateurs du chef de l’Etat voient la création de ce mouvement, dont le nom renvoie au discours de rentrée parlementaire du patron de l’ex-rébellion des Forces nouvelles (FN), comme une vraie défiance envers le régime ».

De son côté, le camp Soro digère encore très mal les infortunes que le régime fait subir à certains de ses membres, suite à la découverte d’une cache d’armes dans une résidence à Bouaké, appartenant à Souleymane Kamaraté dit Soul to Soul, le directeur du protocole du président de l’Assemblée nationale. Ce dernier, et deux éléments de la sécurité rapprochée de Soro, dont Adama Yéo et Youssouf Ouattara dit Kobo font l’objet d’une enquête judiciaire.




TAC 2017 : Le communiqué conjoint

Ouagadougou, le 18 juillet 2017

1. Dans le cadre du Traité d’Amitié et de Coopération (TAC) entre la République de Côte d’Ivoire et le Burkina Faso, la sixième Conférence au Sommet des Chefs d’Etat s’est tenue, le mardi 18 juillet 2017, à Ouagadougou, sous la coprésidence de Leurs Excellences Messieurs Alassane OUATTARA, Président de la République de Côte d’Ivoire, et Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso.

2. Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA était accompagné de Monsieur Amadou GON COULIBALY, Premier Ministre, Chef du Gouvernement, et des membres du Gouvernement ivoirien.

Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE était accompagné de Monsieur Paul Kaba THIEBA, Premier Ministre, Chef du Gouvernement, et des membres du Gouvernement burkinabè.

La sixième Conférence a été précédée d’une réunion des experts, tenue les 13, 14 et 15 juillet 2017, et d’un Conseil conjoint de Gouvernements, le 17 juillet 2017.

La liste des deux délégations est jointe en annexe.

3. Au cours du Sommet, Leurs Excellences Messieurs Alassane OUATTARA et Roch Marc Christian KABORE ont échangé sur la situation de leurs pays respectifs et ont examiné les points inscrits à l’ordre du jour. Ils ont fait l’évaluation de la mise en œuvre des décisions et recommandations issues de la cinquième Conférence, tenue à Yamoussoukro, le 29 juillet 2016 et se sont félicités des progrès notables enregistrés dans leur mise en œuvre. Les deux Chefs d’Etat ont également abordé d’autres questions d’intérêt commun aux plans national, sous-régional, régional et international.

4. S’agissant des relations politiques, de la diplomatie, de la coopération en matière de défense et de sécurité, la Conférence a noté, avec satisfaction, la qualité exceptionnelle des liens d’amitié et de coopération qui unissent la République de Côte d’Ivoire et le Burkina Faso et s’est réjouie de la signature du Protocole d’Accord portant création d’un cadre de concertation au niveau des Chefs de Gouvernement sur les décisions et recommandations du Traité d’Amitié et de Coopération.

La Conférence s’est également félicitée de l’élection de la République de Côte d’Ivoire au siège de membre non permanent du Conseil de Sécurité de l’Organisation des Nations Unies (ONU) pour la période 2018-2019.

A cet effet, Son Excellence Monsieur Alassane Ouattara a remercié Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE pour le soutien du Burkina Faso à la candidature de la République de Côte d’Ivoire.

Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE a assuré Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA de la disponibilité du Burkina Faso à accompagner la République de Côte d’Ivoire pour le succès de son mandat au sein du Conseil de Sécurité.

La Conférence s’est félicitée du soutien mutuel ayant permis aux deux pays d’être élus membres de l’Union Postale Universelle (UPU) pour la période 2017-2020.

Les deux Chefs d’Etat se sont félicités de la qualité de la coopération qui existe entre leurs services de sécurité et de renseignement dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.

La Conférence s’est également félicitée du renforcement de la coopération en matière de défense et de sécurité par la signature d’un mémorandum d’entente sur la coopération entre les services de sécurité et de renseignement de la Côte d’Ivoire et du Burkina ainsi que des Accords de jumelage entre les écoles militaires.

La Conférence a condamné les attentats terroristes survenus récemment dans la sous-région, en Afrique et dans le monde. Elle a exhorté la Communauté internationale à renforcer la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent.

A cet effet, la Conférence a salué la création, le 6 février 2017 à Bamako, de la Force Conjointe du G5 Sahel (FCG5S) endossée par l’Union Africaine le 13 avril 2017 et soutenue par la Communauté internationale à travers l’adoption à l’unanimité de la résolution 2359 (2017) du 21 juin 2017 du Conseil de Sécurité des Nations Unies.

5. Concernant le projet de construction de l’autoroute Yamoussoukro-Ouagadougou, la Conférence s’est félicitée du démarrage des travaux de la section Yamoussoukro-Tiébissou, de l’achèvement des études sur la section Tiébissou-Bouaké et des négociations en cours avec des partenaires privés pour le démarrage des travaux. La Conférence s’est également félicitée de l’achèvement des études de faisabilité du tronçon Ouagadougou-Bobo-Dioulasso et des avancées enregistrées dans le processus de sélection du partenaire privé, ainsi que du démarrage des travaux de la section Ouagadougou-Koudougou.

Elle a noté l’avancée des études de faisabilité et la finalisation des études techniques détaillées sur l’ensemble du projet.

La Conférence a exhorté les deux gouvernements à poursuivre conjointement la recherche de financements complémentaires en vue de la réalisation effective de ce projet vital pour la République de Côte d’Ivoire et le Burkina Faso.

6. Abordant le projet de réhabilitation du chemin de fer Abidjan-Ouagadougou-Kaya et son prolongement jusqu’à Tambao, la Conférence s’est félicitée de l’aboutissement des négociations avec le Groupe Bolloré pour la réhabilitation du chemin de fer Abidjan-Ouagadougou-Kaya qui va permettre la réalisation du projet d’un montant total de quatre cent millions (400.000.000) d’Euros, soit environ deux cent soixante-deux milliards (262.000.000.000) de Francs CFA. La première phase de cent trente millions (130.000.000) d’Euros, soit environ quatre-vingt-cinq milliards (85.000.000.000) de Francs CFA sera exécutée sur une durée de quatre (04) ans.

La Conférence a exprimé sa satisfaction pour la signature de l’Accord entre le Burkina Faso, la République de Côte d’Ivoire et SITARAIL ainsi que la fixation de la date du démarrage des travaux au 15 septembre 2017.

7. S’agissant de l’approvisionnement régulier du Burkina Faso en énergie électrique et en hydrocarbures par la Côte d’Ivoire, la Conférence s’est félicitée de la décision du Gouvernement ivoirien d’augmenter la fourniture d’électricité de 80 à 90 mégawatts, à compter du premier trimestre 2018.

La Conférence a pris bonne note du souhait émis par le Gouvernement burkinabè de voir augmenter la fourniture d’électricité à 100 mégawatts.

Concernant la création de la société de pipeline sur le tronçon Bouaké-Ferkessédougou et Ferkessédougou-Ouagadougou, avec la participation de la Société Nationale Burkinabè d’Hydrocarbures (SONABHY) au capital de ladite société, la Conférence a reconnu la nécessité de réévaluer ce projet en vue de s’assurer de sa rentabilité globale.

La Conférence a recommandé aux structures en charge de la gestion des hydrocarbures au Burkina et en Côte d’Ivoire de poursuivre leurs concertations pour un meilleur approvisionnement du Burkina en produits pétroliers.

8. Concernant l’élaboration et la mise en œuvre d’un programme de facilitation du commerce, du transit et du transport sur le corridor Abidjan-Ouagadougou, la Conférence s’est félicitée de la réalisation du Poste de Contrôle Juxtaposé (PCJ) de Laléraba.

La Conférence s’est engagée à prendre les mesures nécessaires pour lutter contre les pratiques anormales sur les corridors des deux pays en vue de l’augmentation substantielle des échanges commerciaux entre eux.

9. Abordant la question de la lutte contre la traite transfrontalière des enfants, la Conférence a convenu d’intensifier les efforts des deux pays dans la lutte contre le fléau de la traite transfrontalière des enfants et des mutilations génitales féminines, à travers l’opérationnalisation de programmes conjoints.

10. S’agissant de la matérialisation de la frontière Burkina-Côte d’Ivoire, la Conférence a instruit les Ministres en charge du dossier de procéder dans les meilleurs délais à la création et à l’installation officielle de la Commission mixte paritaire de matérialisation de la frontière commune et à mobiliser les contributions financières nationales, en vue du démarrage effectif des travaux.

11. Concernant la question de l’occupation illégale des réserves et parcs nationaux, des forêts classées et des forêts du domaine rural, et plus particulièrement du Parc National du Mont Péko, la Conférence s’est félicitée de la mise en place du Comité mixte ivoiro-burkinabè de suivi de la situation post-évacuation du Parc National du Mont Péko et s’est engagée à poursuivre les concertations en vue de trouver une solution appropriée.

La Conférence a salué les efforts accomplis dans la prise en charge des ex-occupants et a convenu d’élaborer un plan de contingence pour l’accueil et la reinsertion socio-économique des ex-occupants candidats au retour volontaire et de mettre en œuvre le projet pilote avec l’appui d’organisations humanitaires.

12. Abordant les domaines de la promotion de la femme et de la jeunesse, la Conférence a exprimé sa satisfaction pour la création de fonds d’amitié et de coopération ivoiro-burkinabè dédiés à la promotion de la femme et de la jeunesse dont l’opérationnalisation interviendra d’ici le prochain Sommet.

13. S’agissant du renforcement du cadre juridique de la coopération bilatérale, la Conférence s’est félicitée de la signature de dix (10) nouveaux Accords bilatéraux au cours de cette session, ainsi que l’annexe à la Convention de concession révisée entre la République de Côte d’Ivoire, le Burkina Faso et SITARAIL.

14. Abordant les questions sous-régionales, régionales et internationales, les deux Chefs d’Etat ont exprimé leurs préoccupations face à la recrudescence des foyers de tensions à travers le continent et ont souligné l’impérieuse nécessité d’œuvrer sans relâche à la préservation et à la consolidation de la paix, de la liberté, de la démocratie et de la sécurité dans leurs pays et en Afrique.

Les deux Chefs d’Etat se sont félicités des conclusions du 51ème Sommet de la CEDEAO tenu, le 04 juin 2017, à Monrovia, au Libéria. Ils ont réitéré leur attachement aux idéaux de l’intégration africaine et ont convenu de poursuivre l’harmonisation de leurs vues sur cette question au sein des organisations sous régionales.

Ils se sont également félicités des conclusions du 29ème Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernements de l’Union Africaine tenu, les 03 et 04 juillet 2017, à Addis Abeba, en Ethiopie, dont le thème était : « tirer pleinement profit du dividende démographique en investissant dans la jeunesse », et dont l’accent était mis sur la réforme et l’autofinancement de l’organisation.

15. A l’issue des travaux, la Conférence a adopté le rapport du Conseil Conjoint de Gouvernements. Les deux Chefs d’Etat se sont félicités des résultats obtenus et ont exprimé leur satisfaction quant à l’atmosphère cordiale et fraternelle qui a marqué le déroulement de la Conférence.

16. Au terme de son séjour, Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, Président de la République de Côte d’Ivoire, a renouvelé à son frère et ami, Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, au Gouvernement et au Peuple burkinabè, ses sincères remerciements pour l’accueil chaleureux et fraternel, pour l’hospitalité authentiquement africaine et pour les délicates marques d’attention dont lui-même et sa délégation ont bénéficié durant leur séjour.

17. La septième Conférence au Sommet des Chefs d’Etat du Traité d’Amitié et de Coopération entre la République de Côte d’Ivoire et le Burkina Faso se tiendra, en juillet 2018 à Yamoussoukro.

Fait à Ouagadougou, le 18 juillet 2017

POUR LE BURKINA FASO

Roch Marc Christian KABORE

Président du Faso

POUR LA REPUBLIQUE DE CÔTE D’IVOIRE

Alassane OUATTARA

Président de la République




Côte d’Ivoire: Laurent Gbagbo gagne en appel à la CPI

Les quatre juges de la Chambre d’appel de la CPI se sont prononcés ce 19 juillet sur l’appel de la Défense de Gbagbo contre le refus d’accorder la liberté provisoire à leur client prononcé le 10 mars 2017.

Selon le juge président Piotr Hofmanski, assisté de Kumiko Ozaki, Sanji Mmasenono Monageng, Howard Morison et Chang-ho Chung, la chambre de première instance a commis des erreurs dans ses décisions de maintenir l’ex chef d’Etat en prison.

Notamment sur la question de son âge, sa santé et de n’avoir pas tenu compte de la présomption d’innocence de l’accusé lors de ses précédents desdites décisions.

 

La chambre d’appel a donc renversé la décision de la chambre de première instance qui refusait la liberté provisoire. Un autre réexamen de la demande de liberté basé sur les erreurs avancées par la Chambre d’ Appel aura lieu.

« La chambre de première instance doit réexaminer ces erreurs sur la détention de M. Gbagbo. Tant qu’elle n’est pas tranchée M.Gbagbo restera en prison. La nécessité ou non de son maintien en prison sera alors tranchée”, a indiqué Piotr Hofmanski.

 




Côte d’Ivoire: Hamed Bakayoko, le nouveau ministre de la défense

Le président Ivoirien a procédé ce mercredi 19 juillet à un réaménagement de son gouvernement, avec de grands changements.

Hamed Bakayoko a été nommé ministre d’État de la Défense, après avoir été ministre de l’Intérieur. Abdourahmane Cissé perd pour sa part le ministère du Budget pour devenir Conseiller spécial de la présidence.

Ce n’est pas le seul réaménagement puisque d’autres ministres ont changé de portefeuille. Le portefeuille du ministère de l’Intérieur et de la sécurité a échu au préfet hors grade, Sidiki Diakité, préfet de la ville d’Abidjan.

Alain Richard Donwahi précédemment ministre de la Défense occupe désormais le portefeuille des Eaux et forêts.

Selon certaines sources avant l’annonce, le chef de l’État avait discuté avec son vice-président, Daniel Kablan Duncan, sur les réajustements à faire.

La première victime de chamboulement reste Abdourahmane Cissé, qui a été limogé du ministère du Budget et du Portefeuille de l’État. Le jeune réformiste voit son poste être désormais rattaché directement au Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, qui aura à ses côtés un secrétaire d’État chargé du Budget et du Portefeuille de l’État : Moussa Sanogo, un cadre de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).




Un gang spécialisé dans les braquages à mains armés démantelé

Le Commissariat de Police de l’Arrondissement de Nongr-Mâasom vient de démanteler un réseau de présumés braqueurs qui troublait la quiétude des honnêtes citoyens de la ville de Ouagadougou.

En effet, au cours du mois de décembre 2015, ledit Commissariat déférait devant le Procureur du Faso près le Tribunal de Grande Instance de Ouagadougou des membres d’un réseau de bandits de grand chemin qui sévissait dans la ville de Ouagadougou en matière de vols à mains armées. A l’occasion, le nommé NABOLE Madi, cerveau dudit réseau avait pris la fuite.
Les investigations ont permis d’appréhender le nommé ce dernier ainsi que tout le réseau composé de huit (08) personnes, tous des repris de justice qui sont :
NABOLE Madi, 33 ans, se disant cultivateur domicilié au secteur 41 (Nioko 2) cerveau du gang, SANE Mahamadi, BARRY Alaye, ZOUNGRANA Louis, TIENDREBEOGO Elysée et OUEDRAOGO Boureima.
Ils opéraient dans les commerces, les domiciles et sur la voie publique à l’aide de motocycles, de pistolets automatiques illégalement détenus et d’une machette.
Le groupe ciblait les victimes et en groupe de deux, trois ou quatre selon les cas, ils surgissaient, souvent les visages masqués par des cache-nez et des casquettes; ils surprenaient les victimes et les tenaient en respect. Les menaçant avec leurs pistolets automatiques et même en les brutalisant, ils retiraient numéraires, motocycles, téléphones portables, etc. et même des armes. Une fois leur sale besogne accomplie, ils se retiraient des lieux à l’aide des motocycles. Le groupe exerçait parfois une violence inouïe sur leurs victimes. En exemples, plusieurs d’entre elles ont été blessées au cours de ces braquages.
Après les forfaits, le matériel emporté, notamment les motocycles sont transmis aux nommés NIKIEMA Ali, se disant mécanicien et KOUANDA Soumaila alias Monre, se disant employé de commerce qui les écoulaient par la suite.
Les membres du groupe utilisaient les armes suivantes:
• Un (01) Pistolet Automatique de marque BRUNI de calibre 9 mm,
• Un (01) Pistolet Automatique de calibre 7.65 mm,
• Un (01) Pistolet Automatique de marque UNIQUE de calibre 7.65 mm,
• Un (01) Revolver Long Rifle (LR) de calibre 22,
• Quatre (04) munitions de calibre 22,
• Deux (02) munitions de calibre 7.65 mm,
• Une (01) douille 9 mm.
Il faut de passage souligner que toutes les munitions présentent des signes laissant penser qu’elles ont été percutées; ce qui laisse entrevoir que les intéressés essaient parfois d’ouvrir le feu sans y parvenir.
Ils ont mené leur sale besogne dans les quartiers suivants: Zogona; Cité des 1200 logements; Gounghin; Dassasgho; Wemtenga; Dapoya; Bendogo; Balkuy; Rayongo; Samandin; Kamsonguin et la zone de Katr-yaar.
Leurs forfaits les plus connus sont ceux commis dans une boutique aux 1200 logements le 21 aout 2016 et dans la famille KOMBOIGO à Samandin le 03 juin 2017 où le sieur KOMBOIGO Aristide fut blessé.
Ce dernier cas a d’ailleurs fait couler beaucoup d’encre et de salive alors qu’il s’agit purement d’un acte de banditisme comme les autres. Il faut dire que le groupe cible les victimes en se basant sur leurs activités (cas des commerces), leur statut social (niveau de vie) ou leurs moyens de déplacement (motocycles de grande valeur).
Au total quinze (15) victimes de cette bande ont été identifiées à ce jour et les produits de vols trouvés sont multiples et composés comme suit:
• Une (01) motocyclette de marque Yamaha 150,
• Une (01) motocyclette de marque Yamaha 135,
• Un (01) vélomoteur de marque Yamaha Vega RR,
• Un (01) vélomoteur de marque Yamaha Force X,
• Un (01) vélomoteur de marque Yamaha Sirius,
• Une (01) tablette de marque Samsung,
• Un (01) téléphone de marque LG,
• Un (01) téléphone de marque Huawei,
• Un (01) power-bank.
A ce jour, certains membres du groupe sont en cavale et des recherches sont en cours en vue de les appréhender afin qu’ils répondent de leurs actes.
Le démantèlement de ce groupe de braqueurs a été possible grâce à la collaboration des populations et celles-ci sont invitées à continuer à accompagner les forces de sécurité en appelant les numéros verts mis à leur disposition: 17 (Police Nationale); 16 (Gendarmerie Nationale); 1010 (Centre National de Veille et d’Alerte).

La Police Nationale, une force publique au service des citoyens

Division de la Communication et des Relations Publiques de la Police Nationale




Burkina: fin de cavale pour les cambrioleurs du domicile de la mère de Eddie Komboïgo

Les cambrioleurs  du domicile de la mère de Eddie Komboïgo ont été arrêtés, a annoncé jeudi matin à Ouagadougou, Le commissariat de police de Nongremassom. Au nombre de 8 lls ont été arrêtés avec des motos, téléphones, tablettes.

« Ces cambrioleurs ne sont pas des policiers radiés comme le faisait croire une certaine opinion », a précisé le commissaire Emile Kadiogo.

En rappel dans la nuit du samedi 3 juin 2017, la mère et le frère cadet de Eddie Komboïgo, président du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, parti de l’ancien président Blaise Compaoré), ont été agressés. L’agression à mains armées a été commise  au domicile paternel de Eddie Komboïgo, au quartier Samandin. Si la mère de l’expert-comptable n’a pas été blessée, son petit frère n’eut pas la même veine. Il a même saigné abondamment et a dû être placé sous perfusion.




Côte d’Ivoire: deux autres proches de Soro convoqués dans l’affaire des caches d’armes

Il y a un rebondissement dans l’affaire Soul To Soul. Deux membres de la garde de Guillaume Soro ont été convoqués à la brigade de recherches de la gendarmerie d’Abidjan.

Ce, pour une audition le vendredi matin, dans le cadre de l’enquête concernant la découverte de caches d’armes.

La source affirme tenir cette information d’un proche du président de l’Assemblée nationale. Ce sont lieutenant-colonel Youssouf Ouattara dit « Kobo », chef de la sécurité de M. Soro et son adjoint Adama Yéo qui ont été convoqués. Une seconde audition s’impose malgré celle qui a eu lieu fin mai.

Pour rappel Souleymane Kamagaté, dit Soul To Soul, chef du protocole de Soro, a déjà été auditionné à plusieurs reprises dans cette affaire.  Le 15 mai, des militaires ont découvert une cache d’armes de guerre neuves » qui étaient « entreposées dans une villa ce celui-ci.




Côte d’Ivoire: Affaire cache d’armes à Bouaké, la perquisition tourne mal, des gendarmes pris en otage

Des gendarmes se seraient rendus mercredi dans des camps militaires  à Bouaké  dans le cadre des enquêtes sur les caches d’armes.

A en croire certaines sources, des militaires ont été interpellées à la caserne du 3è bataillon. La réaction ne s’est pas fait attendre du côté de leurs camarades qui ont pris d’assaut la gendarmerie afin d’exiger leur libération.

N’ayant pas pu intégrer la caserne ils seraient alors diriger vers le corridor nord où ils ont pris deux gendarmes  dans l’exercice de leur fonction pour les détenir durant des heures dans leur camp.

Après des négociations, les gendarmes  ont été libérés, cependant les militaires  interpellés dans l’affaire des enquêtes sur la cache d’armes à Bouaké devraient être transférés à Abidjan pour la poursuite des enquêtes.

Pour rappel, lors de la mutinerie de mai dernier à Bouaké, une cache d’armes a été découverte au domicile du chef du protocole du président de l’Assemblée nationale Guillaume Soro, Koné Kamaraté Souleymane dit Soul Too Soul .

Les enquêtes se poursuivent au niveau de la brigade de recherche de la gendarmerie en vue de situer sa responsabilité dans cette affaire.




Les nouvelles du quartier: Prési au quartier nos moutons mangent papier.

Bonjour le Président Diesel !

Prési, c’est vrai que cela fait quelques jours que le quartier ne t’a pas envoyé de message. C’est pas parce qu’il y’a rien à dire heinnnn, mais le débat autour du PPP (Partenariat Public Privé) et le gré-à-gré chaud au quartier. Comme la majorité des gens du quartier ne sont pas allés loin à l’école, c’est ceux là qui semblent bien parler qui ont raisons même si ce

qu’ils disent n’est pas forcément la vérité. Mais on va faire comment ? Nous on suit seulement et on applaudit quand on nous demande de le faire.

Rocky 1er, ceux d’en face qui s’opposent à toi là, disent que le PPP c’est pour enrichir vos amis et parents. Donc, comme nous gens du quartier sommes aussi devenus tes parents depuis que tu es président, permet à une sœur du quartier d’ouvrir son restaurant en PPP à la présidence, et au frère cireur de cirer vos chaussures en PPP, même si c’est toi qui vas les financer derrière en attendant.

Crédit de Paul Maïs.

Président Diesel, il y a quelques jours les frères et sœurs du quartier sont allés se bousculer pour prendre papier de crédit que Paul Maïs veut donner aux jeunes pour lutter contre le chômage là, il y a n’en même qui allaient se blesser dans bousculade là. Pour le moment on ne sait pas si on va avoir ou pas, mais dit à Paul Maïs que le quartier se rappel que Blaise
voulait aussi donner le crédit aux jeunes avant sa chute, et que Gorba de Ouahigouya avait dit aux jeunes d’aller prendre, et que lorsque vous serez au pouvoir ils ne vont pas rembourser.
Maintenant que vous êtes au pouvoir et que c’est vous-même qui donnez le crédit, maintenant on fait comment ?
Viens répondre heinnnn.
Tu peux aussi attendre à la fin de ton mandat et sortir dire de ne plus rembourser et hop tu deviens l’homme providentiel pour une jeunesse qui n’a de vision que pour
son ventre, souvent par des méthodes d’aboiements politique. Huuuumm pauvre de nous gens du quartier…

Prési c’est vrai que les choses bougent même si cela ce s’apprécie selon ta position géographique au Burkina, selon ton quartier, ou ton bord politique.
Nous au quartier, nous sommes toujours dans l’attente du PNDES qui serait déjà en marche. Tellement c’est chaud sur nous actuellement, en pleine saison pluvieuse j’ai croisé un troupeau de mouton en train de manger du papier. Imagine qu’est-ce que nous ont mange au quartier.

Hooops mon thé se verse. Je vais sucré ça et servir le tonton aigri et ses amis du Syndicat des Aigris du Faso, et les amis de l’Association des Critiqueurs Professionnels du Faso. On est ensemble Président diesel. Le quartier attend toujours ta visite au Grin.

Samogotchiè Coulibaly

 




Etat de santé de Jonathan Zongo: Aristide Bancé très fâché

L’international Burkinabé Aristide Bancé n’est pas aller du dos de la cuillère pour fustigé le comportement de certains journaliste. Il est très remonté contre la presse en ligne burkinabé concernant l’état de santé son coéquipier Jonathan Zongo.

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Etat de santé de Jonathan Zongo: Aristide Bancé très fâché