COP 23 sur le Climat: La Grande Muraille verte, Une alternative pour la sécurité alimentaire au Sahel et au Sahara. 

L’initiative Grande Muraille Verte de Muraille Verte pour le Sahara et le Sahel (IGMVSS) du Burkina et ses partenaires ont  co-animé un panel sur les  solutions fondées sur la nature pour l’eau et l’adaptation au changement à cette 23ème conférence des Parties à Bonn en Allemagne.Une occasion pour le Burkina Faso qui coordonne ce projet de présenter les acquis et défis à relever pour la mise à l’échelle des technologies labélisées.

Au Burkina Faso, 34% du territoire national, soit 9 234 500 ha des terres de production, sont dégradés en raison de causes anthropiques  et climatiques, avec Rythme annuel de dégradation : 469 060 ha/an. Ces zones disposent des potentialités, de savoirs et savoir-faire en résilience que les populations ont développé depuis des temps et qui n’attendent qu’un accompagnement pour accélérer leur mise  à l’échelle selon le coordonnateur de L’initiative Grande Muraille Verte de Muraille Verte pour le Sahara et le Sahel (IGMVSS) Adama Doulkom .Ces techniques labélisées comme le zaï, les demies-lunes,les  cordons pierreux,la  RNA, MED sont dignes d’intérêt pour des investissements socio-économiques et environnementales durables et rentables.Les populations qui en sont les premières bénéficiaires ne doivent pas être exposées aux effets néfastes des changements et variabilité climatiques.  C’est pour faire face aux fortes tensions exercées par le changement et variabilité climatiques sur les économies du Sahel et sur les moyens d’existence des populations l’Initiative Grande Muraille Verte pour le Sahara et le Sahel a été lancé en 2015 à Ouagadougou au Burkina Faso.

En s’adaptant au contexte des changements climatiques,il est évident pour la Grande muraille verte selon le coordonnateur Adama Doulkom de consentir plus d’efforts dans la sauvegarde de l’environnement  et de s’imposer comme un programme continental porteur.

 ‘’’Si  nous devrons réaliser  3000 ha /an,  il  nous faut plus de 650 ans pour y arriver  tout en maximisant les efforts pour réduire et contrôler la vitesse de dégradation des terres de sorte à atteindre la Neutralité en terme de Dégradation des Terres.’’

Les questions sur la mobilisation des ressources financières (domestiques, fonds existants dans les différents guichets au niveau international) n’ont pas été occultées lors de ce panel à la 23ème conférence des Parties sur le climat à Bonn en Allemagne .Comme il fallait s’y attendre,elles ont été évoquées par les partenaires de l’Office International de l’Eau, à l’Agence de l’Eau Seine Normandie, AFD, Agence Française de la Biodiversité, IDDRI, comité français de l’IUCN qui reconnaissent la nécessité de mobiliser les fonds pour contrer réellement le phénomène des changements climatiques.

Sur base d’un coût de récupération de 300 euros/ha, les investissements nécessaires pour la seule récupération des terres dégradées s’élèvent à 600 millions d’euros

  Au Sahel, des solutions fondées sur la nature pour l’eau et l’adaptation au changement climatique  existent depuis des décennies (zaï, demies-lunes, cordons pierreux, RNA, etc.). Les objectifs restent similaires aux autres pays du Sud (tirer au mieux partie de l’eau, réduire l’érosion, maintenir la fertilité)

Ces solutions  représentent des opportunités importantes pour répondre aux enjeux des changements climatiques, tout en apportant des bénéfices pour la biodiversité et le bien-être humain.

Pour donc relever les défis qui s’imposent à la grande muraille verte le coordonnateur de L’initiative Grande Muraille Verte de Muraille Verte pour le Sahara et le Sahel (IGMVSS) Adama Doulkom recommande la sécurisation les droits d’usage sur le foncier pour permettre une plus large adoption des technologies de GDT.L’amélioration des connaissance sur les dynamiques d’évolution des ressources naturelles en lien avec les processus de décentralisation tout en  soutenant l’action à l’échelle locale (collectivités locales).

 

Politique: l’UPC exige la démission de Simon Compaoré

En conclusions à une réunion de son Secrétariat Exécutif National, l’UPC exige la démission du ministre Simon Compaoré, apporte son soutien à la maire UPC de l’arrondissement 3 de Ouagadougou, Rainatou Ouédraogo et dénonce l’incompétence de la diplomatie burkinabè suite au refus de l’Ethiopie d’agréer notre nouvel Ambassadeur dans ce pays.

Les membres du Secrétariat Exécutif National de l’Union pour le Progrès et le Changement (SEN/UPC) se sont réunis à Ouagadougou en session ordinaire le samedi 11 novembre 2017 sous la présidence effective de Monsieur Zéphirin DIABRE, Président du SEN, Président du parti. Les échanges ont porté sur la vie du parti et la situation socio-politique nationale.

Au titre de la vie du parti, les participants ont entendu et approuvé un rapport de la direction sur toutes les initiatives prises par celle-ci dans le cadre de la résolution de la crise née de la démission d’un groupe de députés du groupe parlementaire UPC. En particulier, un compte rendu a été fait de la rencontre organisée le Samedi 28 octobre 2017 dans le souci de ramener la cohésion dans le groupe, rencontre qui a regroupé ces députés autour de la direction du parti, et des différentes missions des députés dans certaines provinces.

Les échanges ont porté sur les mesures conservatoires déjà prises et à prendre en vue du fonctionnement continu du parti.

Suite à l’analyse de la requête de Monsieur TRAORE Tahirou, précédemment responsable de la section UPC de la Léraba, le SEN a décidé de proposer au Bureau Politique national (BPN) la levée de la sanction qui lui avait été infligée, et ce pour faute non avérée.

Les membres du SEN ont aussi échangé sur la crise qui prévaut au sein du Conseil municipal de l’arrondissement 3 de Ouagadougou et ont pris des mesures allant dans le sens de soutenir madame le maire et d’éviter la création au sein de cet arrondissement d’une délégation spéciale.

Au titre de la situation socio-politique, le SEN a condamné le comportement irresponsable du ministre en charge de la sécurité, monsieur Simon COMPAORE, pris en flagrant délit de port d’arme de guerre, à la recherche de militants UPC. Pour le SEN, ce monsieur, en plus d’être notoirement incompétent, est un danger public et un facteur de risée pour notre pays. Il exige du Président du Faso son limogeage pur et simple du Gouvernement.

Toujours au chapitre de la vie nationale, les participants ont échangé sur la démission fracassante de Monsieur Tahirou BARRY du gouvernement, dont les déclarations successives donnent de nos plus hauts dirigeants et de l’action gouvernementale une image désolante. Le SEN observe que les critiques très acerbes de l’ex ministre BARRY rejoignent en tous points l’appréciation que l’UPC a toujours faite de la conduite des affaires de notre pays sous le règne du MPP. Les membres du SEN ont aussi condamné les actions d’embrigadement de la liberté de presse et d’expression au Burkina Faso menées par le Ministre en charge de la communication, qui vient de s’illustrer par la censure d’une émission publique à laquelle M. Tahirou BARRY était convié.

Enfin le SEN s’est offusqué du scandale diplomatique auquel le pouvoir s’est livré en Ethiopie, toute chose ayant contribué à humilier une fois de plus notre pays sur la scène internationale. En plus d’être devenue une « diplomatie de business » au service d’intérêts privés bien connus, notre diplomatie est en train de sombrer dans les profondeurs de l’incompétence.

Débutée à 9 heures, la session a pris fin aux environs de 13 heures dans une ambiance cordiale.

Le Secrétariat National à l’Information et à la Communication (SNIC)

Russie 2018: les 5 nominés africain

Les 5 tickets réservés à l’Afrique pour le prochain Mondial ont été distribués hier, samedi 11 novembre.

Le Maroc, qui a battu (2-0) la Côte d’Ivoire à Abidjan, et la Tunisie, contrainte au nul (0-0) à domicile par la Libye, ont rejoint le Sénégal, qualifié vendredi après son succès (2-0) devant l’Afrique du Sud, le Nigeria et l’Égypte, les deux premiers pays africains qualifiés pour Russie-2018.

L’Afrique du Nord (Égypte, Maroc et Tunisie) et l’Afrique de l’Ouest (Nigeria et Sénégal) tenteront de faire honneur au continent l’année prochaine en Russie. Toutes ces équipes ont disputé au moins un Mondial dans leur histoire.

Le Sénégal dont ce sera la deuxième participation après celle de 2002, va fêter sa qualification mardi contre l’Afrique du Sud, pour le compte de la sixième et dernière journée du groupe D.

Affaire Ambassadeur refoulé en Ethiopie: « la nomination n’a pas respecté les règles et procédures prévues »Syndicat

Le Syndicat autonome des agents du ministère des Affaires étrangères (Samae) dénonce, dans les lignes qui suivent, l’imprudence et la négligence qui ont caractérisé la nomination d’un ambassadeur du Burkina Faso auprès de l’Ethiopie.

«Suite à la nomination entachée d’irrégularités de l’Ambassadeur du Burkina Faso auprès de la République Fédérale Démocratique d’Éthiopie, que d’aucuns ont qualifié de «bourde diplomatique», avec pour corollaire la remise en cause des compétences réelles des professionnels du Ministère en charge des Affaires Étrangères, le Syndicat Autonome des Agents du Ministère des Affaires Étrangères (SAMAE), fidèle à ses principes et à ses valeurs, vient par cette tribune, proposer sa lecture et condamner avec la plus grande fermeté, les dérives et les actes d’une extrême gravité découlant de la gestion actuelle du département en charge de la diplomatie burkinabè.

I/ De la nomination de l’Ambassadeur
Le 17 juin 2017, le Conseil des Ministres en sa séance ordinaire, procédait à la nomination d’un Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Burkina Faso auprès de la République Fédérale Démocratique d’Éthiopie, Représentant Permanent auprès de l’Union africaine et de la Commission Économique des Nations-Unies pour l’Afrique. Le SAMAE a constaté avec désolation que cette nomination n’a pas respecté les règles et procédures prévues par la Convention de Vienne de 1961 sur les relations diplomatiques. La nomination d’un ambassadeur obéit à une procédure que le SAMAE estime nécessaire de rappeler.

En effet, la procédure de nomination requiert une demande d’agrément accompagnée du Curriculum Vitae détaillé de la personne pressentie pour être nommée ambassadeur, adressée à l’État accréditaire par voie diplomatique. Cette nomination ne peut se faire qu’après avoir reçu l’agrément délivré par cet État.
Ladite procédure simple mais très importante est connue, même du plus petit fonctionnaire des emplois spécifiques du ministère en charge des affaires étrangères dans la mesure où elle fait l’objet d’un des premiers enseignements reçus dans les écoles de formation en diplomatie.

Une telle maladresse est la traduction d’une imprudence et d’une négligence des usages et coutumes en la matière de la part de toutes les personnes impliquées et singulièrement du premier responsable du département censé incarner ces principes et valeurs protocolaires. Elle révèle en outre la non implication des professionnels de la diplomatie dans la gestion de cette nomination et dans le traitement de certains dossiers spécifiques. Sinon, comment est-il concevable que l’agrément n’ait pas constitué le fond de dossier pour la nomination de l’ambassadeur en Conseil des ministres ?

Une des nombreuses conséquences nées de cette situation est sans conteste la dégradation de l’image de marque du pays que le département de la diplomatie se doit de prôner. Il importe de situer les responsabilités et d’en tirer les conséquences qui s’imposent.

II/ De la mauvaise gestion du Ministère en charge des affaires étrangères

II.1 Une gestion aventuriste de l’administration diplomatique
Le SAMAE depuis sa création s’est toujours battu pour la valorisation des compétences au sein du ministère en charge des Affaires étrangères. Cela passe par le respect strict des procédures administratives et des avis des techniciens ; ce qui n’est pas le cas actuellement.

La gestion de l’administration diplomatique sous le magistère du ministre Alpha Barry est aux antipodes des principes élémentaires de la déontologie administrative. En effet, il est connu de tous que le Secrétaire Général d’un ministère ou d’une institution est le coordonnateur de l’action administrative. Mais aujourd’hui on assiste à une confusion de rôles entre le Cabinet du Ministre et le Secrétariat général dans le traitement au quotidien des dossiers administratifs. Ce faisant, le tâtonnement, l’amateurisme et l’approximation sont caractéristiques de l’action diplomatique sous la conduite du Ministre Alpha Barry.

De cette confusion découlent les manquements que nous constatons aujourd’hui dans le traitement de certains dossiers qui ont suscité l’émoi, la surprise et l’indignation d’une partie de l’opinion publique nationale et internationale. Il en est ainsi du récent accord de siège signé entre le gouvernement burkinabè et Coris Holding. Il convient de préciser que la demande d’accord de siège a été introduite à plusieurs reprises depuis 2011 et a toujours reçu un avis technique défavorable. En conséquence la signature intervenue le 22 août 2017, en pleine période de deuil national suite au décès du Président de l’Assemblée Nationale, Salifou Diallo, est plus le fait de considérations politiques que techniques.

II.2 De la non rationalisation des effectifs dans les Missions Diplomatiques et Postes Consulaires
Le SAMAE déplore la pléthore du personnel non essentiel au sein des Missions Diplomatiques et Postes Consulaires et l’insuffisance des ressources allouées au fonctionnement des ambassades et consulats. À ce titre, il propose la rationalisation des effectifs, qui devrait se caractériser par la réduction du personnel non essentiel à l’atteinte des objectifs assignés au département en charge de la diplomatie sur la scène internationale. C’est pourquoi le SAMAE a réclamé et obtenu la signature d’un arrêté portant commission d’affectation qui devait statuer sur les affectations internes et externes des agents.

Cependant, on constate une violation flagrante de cet arrêté et des autres textes lors des affectations dans les ambassades et consulats, se traduisant par des nominations doublons, fantaisistes ou à des postes inexistants dans les organigrammes des ambassades.

En outre, toute affectation autre que celles en Conseil des Ministres se fait exclusivement par arrêté du Ministre des Affaires Étrangères. Contre toute attente, des affectations ont été effectuées en violation flagrante des dispositions pertinentes du décret n°2008-775/PRES/PM/MAECR du 2 décembre 2008 fixant les conditions d’affectations et de séjour dans les Missions Diplomatiques et Postes Consulaires du Burkina Faso à l’étranger.

C’est le lieu pour le SAMAE de réaffirmer sa détermination et son engagement à dénoncer toutes les nominations et affectations dans les ambassades et consulats généraux qui ne seraient pas conformes aux pratiques et aux textes y relatifs.

Par ailleurs, le Burkina Faso étant un pays à moyens limités, le SAMAE a toujours défendu la nécessité de la rationalisation des effectifs dans les Ambassades et Postes Consulaires. Il ne peut donc comprendre que dans ce contexte, l’autorité continue d’y envoyer du personnel sans tenir compte des besoins réellement essentiels.

En tout état de cause, le SAMAE interpelle encore une fois l’autorité compétente à travailler à rechercher l’efficacité dans le choix des Chefs de Mission Diplomatique à l’étranger, mais aussi à rationaliser les effectifs des Missions Diplomatiques et Postes Consulaires ; cela dans l’optique de privilégier le personnel recruté et formé spécifiquement pour ces missions si tant est que l’attention de cette dernière porte sur la redynamisation et la portée positive desdites Missions. En tous les cas, le SAMAE se réserve le droit de réagir à toute tentative de dénier aux professionnels de la Diplomatie, leur place et leur rôle dans la mise en œuvre de la politique étrangère du Burkina Faso.

De ce qui précède, le SAMAE invite le gouvernement et le ministère des Affaires Étrangères :

– à situer les responsabilités et tirer les conséquences de la nomination cacophonique de l’Ambassadeur du Burkina auprès de la République Fédérale Démocratique d’Éthiopie ;
– à prendre en compte les avis des professionnels du métier de la diplomatie dans la gestion de la politique étrangère du Burkina Faso ;
– à geler les affectations faites en violation flagrante des textes y relatifs;
– à procéder sans délai à la rationalisation des effectifs dans les Missions Diplomatiques et Postes Consulaires conformément à la promesse faite par le gouvernement à travers la relecture du décret n° 2013-661 du 1er août 2013 ;
– à organiser les états généraux de la diplomatie burkinabè en vue de trouver des solutions structurelles aux problèmes du Ministère.

Pour finir le SAMAE en appelle à la sagesse et à la claire vision du Chef de l’État, Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, de s’investir personnellement et de veiller sérieusement à la conduite de l’action diplomatique du Burkina Faso, en vue de lui redonner son lustre d’antan sur la scène africaine et internationale.

NI PARTISAN NI COURTISAN LA CAUSE EST COMMUNE»

Pour le Bureau National
Le Secrétaire Général
Albert DJIGUEMDE

Justice: « le rapport a connu des fuites suivies de publications » Syndicats des magistrats

Mogho Naaba/ Justice: les magistrats

Le 06 juillet 2017, la commission d’enquête mise en place par le Conseil supérieur de la magistrature pour investiguer sur diverses allégations de manquements aux règles d’éthique et de déontologie qu’auraient commis des magistrats a remis son rapport audit Conseil.

A l’occasion, les membres du Conseil se sont interdits eux-mêmes d’en prendre copie et ont demandé que le Conseil de discipline puisse être diligemment saisi pour notamment, d’une part, éviter les risques de fuite préjudiciable à la présomption d’innocence, d’autre part, permettre à ceux mis en cause de se défendre pour être situés dans un sens ou dans un autre quant à leur culpabilité.

Malheureusement avant cette saisine, le rapport a connu des fuites suivies de publications ou de commentaires d’acteurs judiciaires ou non judiciaires. Au regard du contenu de certains de ces commentaires ou publications, les syndicats de magistrats qui s’inscrivent dans une dynamique d’apaisement mais également de responsabilité et de redevabilité dans le milieu judiciaire voudraient, pour éviter des amalgames, relever ce qui suit :
1)- la commission d’enquête a été voulue de façon unanime par l’ensemble des syndicats de magistrats. Cette volonté n’a pas varié ;

2)- la désignation des membres de la commission d’enquête a été faite de façon unanime suivant un critère jugé des plus objectifs par le Conseil supérieur de la magistrature ;

3)- les éléments résultant de la fuite du rapport d’enquête laissent voir aux syndicats que ceux dont la commission a demandé la traduction en conseil de discipline comprennent des militants de tous les syndicats et des non-syndiqués ;

4)- les éléments ci-dessus devraient obliger à une très grande réserve quant au recours à l’argument de règlement de comptes syndical ;

5)- le Conseil supérieur de la magistrature n’a pas entendu mettre en place une commission dont le travail serait inattaquable et les membres de ladite commission ne peuvent avoir eux-mêmes entendu faire un travail inattaquable ;

6)- Ceux qui auraient des griefs contre le rapport de la commission sont invités à maintenir leur sérénité pour le faire utilement devant le Conseil de discipline sans que l’étiquette ou l’absence d’étiquette syndicale ne puisse ni leur nuire ni leur profiter ;
7)- ceux qui pensent que des faits n’ont pas été pris en compte peuvent toujours user des canaux légalement appropriés pour qu’ils le soient ;

7)- les syndicats maintiennent le souhait que le processus entamé puisse être sereinement et diligemment poursuivi pour permettre aux mis en cause d’être situés sur leur culpabilité ou l’inexistence de cette culpabilité.

Ouagadougou le 12 novembre 2017

Le Secrétaire Général du Syndicat Le Secrétaire Général du Syndicatdes Magistrats du Burkina (SMB) Burkinabè des Magistrats (SBM)
Christophe COMPAORE Moriba TRAORE

Le Secrétaire Général du Syndicat Autonome
des Magistrats du Burkina (SAMAB)

Antoine KABORE

Affaire Ambassadeur refoulé en Éthiopie: le Ministère des affaires étrangère dément

Suite aux informations rumeurs relatives au refoulement de Madame Madina GANOU DIABY KASSAMBA, nommée Ambassadeur Extraordinaire et plénipotentiaire du Burkina Faso auprès de la République fédérale démocratique d’Ethiopie par le conseil des ministres du mercredi 14 juin 2017, le Ministère des Affaires étrangères, de la Coopération et des Burkinabè de l’Extérieur tient à rassurer l’opinion publique burkinabè que l’Ambassadeur n’a jamais été l’objet d’un quelconque refoulement.


En effet, la nomination d’un Ambassadeur obéit à un certain nombre de procédures préalables auprès des autorités du pays d’accueil. Pour ce cas-ci, des difficultés de coordination entre les autorités burkinabè et éthiopiennes ont été constatées.
A la suite de cela, le Ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Burkinabè de l’Extérieur, dans le cadre du respect des prescriptions de la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques, et après une concertation au sein du Conseil de cabinet du jeudi 26 octobre 2017 a décidé du retour de l’ambassadeur GANOU avant une régularisation définitive de sa situation. C’est ainsi que, partie le 10 octobre 2017 à Addis-Abeba, l’intéressée a choisi elle-même la date du 08 novembre 2017 pour regagner Ouagadougou.
Par ailleurs, le ministère tient à rassurer l’opinion publique du respect des procédures pour la nomination des Ambassadeurs. Il en veut pour preuve la nomination de plusieurs ambassadeurs au cours de l’année 2017, notamment au Canada, au Danemark, à Taiwan, au Ghana, au Sénégal, en Suisse, au Japon, et en Egypte, sans que des difficultés n’aient été signalées.
Au-delà de toute autre considération, le Ministre des Affaires étrangères, rassure l’opinion publique de l’excellence des relations entre le Burkina Faso et la République fédérale d’Ethiopie et ne ménagera aucun effort pour œuvrer à leur renforcement.

Ouagadougou, le 12 novembre 2017

La Direction de la Communication et de la Presse ministérielle

Altercation Kogleweogo / Gendarmes à Zabré : la version du Ministère de la sécurité

zabcé

En marge de la cérémonie de lancement officiel des travaux de bitumage de la route Manga-Zabré, le jeudi 09 novembre 2017, le ministre d’Etat, ministre de la Sécurité, #Simon_Compaoré, a rencontré les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) d’une part et les Koglwéogos de la localité d’autre part.

Il s’est agi pour Simon Compaoré de leur apporter les encouragements et le soutien du Président du Faso et de son gouvernement.
Cette rencontre a également permis au ministre d’avoir des explications sur l’incident entre gendarmes et ‘’Koglwéogo’’ survenu le lundi 06 novembre 2017 à Yorko, village de la commune rurale de Zabré.
Les responsables Koglwéogo de Zabré ont dit, lors de leur entretien avec le ministre, ne pas être les responsables de l’altercation. « Les auteurs sont venus de certains villages de la commune de Zabré. Ce sont des individus qui refusent de se soumettre aux règles générales qui régissent le bon fonctionnement des koglwéogo », ont-ils indiqué à #Simon_Compaoré.
Les premiers responsables des Koglwéogo de Zabré ont, par ailleurs, condamné ces actes qu’ils ont qualifiés de « barbares » et qui, selon eux, sont de nature à compliquer leur collaboration avec les FDS.
Le Ministre d’Etat, pour sa part, les a encouragés à toujours promouvoir l’esprit de collaboration avec les Forces de Défense et de Sécurité et surtout à respecter les règles régissant la vie en communauté.
Il faut noter que les armes emportées par les ‘’koglwéogo’’ ont été remises aux FDS. Toutefois, Simon Compaoré a clairement indiqué que les auteurs de ces actes seront poursuivis par la justice conformément aux lois en vigueur dans notre pays.

La Direction de la Communication et de la Presse Ministérielle/Ministère de la Sécurité

Affaire Dandjinou/RTB:  » La RTB, ainsi que les autres médias publics, ne sauraient être des instruments de propagande du MPP  » l’UPC.

 » L’Union pour le Progrès et le Changement (UPC) a appris que l’émission « Sur la brèche » de la RTB / Télévision du dimanche 05 novembre 2017, qui devrait recevoir comme invité l’ex-ministre en charge de la culture, Monsieur Tahirou BARRY, a été annulée suite aux manœuvres du ministre en charge de la communication et Porte-parole du Gouvernement.

En effet, selon une note de la rédaction de la chaîne publique, « au moment où l’animateur, Jérémie Sié COULIBALY réglait les derniers détails de l’émission sous la coordination du rédacteur-en-chef Jean Emmanuel OUEDRAOGO, il a été interpelé par le Directeur de la télévision, Monsieur Yakouba BONKOUNGOU pour lui signifier l’impossibilité de recevoir son invité. » La note poursuit en révélant que le directeur de la télévision a avoué avoir reçu des injonctions du ministre, Monsieur Rémis Fulgance DANDJINOU, de ne pas recevoir Monsieur Tahirou BARRY. Interrogé sur le sujet, l’accusé est resté évasif et n’a pu démentir son incrimination.

Par conséquent, l’UPC condamne vigoureusement cette énième immixtion du Gouvernement dans le traitement de l’Information au sein des médias publics. Une intrusion inacceptable qui fait suite à une autre intervenue en juillet 2016 où le ministre avait clairement indiqué aux journalistes de la RTB que « celui qui ne veut pas obéir fasse comme Norbert ZONGO … »

L’UPC exprime son indignation face à cette insistance du Gouvernement à caporaliser les médias publics dans ce Burkina Faso post-insurrectionnel et au moment où notre pays abrite la 7ème édition du Festival international de la Liberté d’Expression et de Presse (FILEP).
Elle félicite vivement les journalistes de la RTB qui ont promptement et clairement rejeté cette immixtion portant atteinte à leur liberté telle que garantie par la Constitution et les lois sur les médias.

L’UPC rappelle à Monsieur le Ministre que son rôle n’est pas de réguler le contenu des médias à la place du Conseil Supérieur de la Communication. Cette façon cavalière de museler et de manipuler les journalistes des médias publics est à jamais révolue.
La RTB, ainsi que les autres médias publics, ne sauraient être des instruments de propagande du MPP, mais plutôt un canal d’information et de communication pour l’intérêt du peuple burkinabè.

A cet effet, le parti invite le Gouvernement à plutôt se pencher sur les grands défis de la communication, notamment en résolvant rapidement la question de la Télévision numérique de Terre (TNT) au grand bonheur des promoteurs audiovisuels et des téléspectateurs.

L’UPC encourage les organisations de défense de la liberté de presse à continuer dans la lutte pour plus d’indépendance de la presse, et pour un enracinement de notre jeune démocratie.  »

Ouagadougou, le 09 novembre 2017,

Pour le Bureau politique national de l’UPC,

Le Secrétariat national à l’Information
et à la Communication (SNIC)

Diplomatie: Le nouvel Ambassadeur du Burkina en Éthiopie refoulé ?

Si l’on en croit Jean Baptiste Natama , le Burkina vient de commettre une grosse bourde Diplomatique . En effet le nouvel Ambassadeur du Burkina en Éthiopie se serait vu opposer une fin de non recevoir par les autorités compétentes éthiopiennes. Ce dernier est de retour à Ouagadougou.

« Les autorités du Burkina Faso auraient commis une bourde diplomatique en nommant un Ambassadeur en Éthiopie sans avoir obtenu au préalable l’agrément de ce pays.

Et, comme il fallait s’y attendre, l’ambassadeur qui s’est rendu à son poste pour prendre fonction se serait vu opposer une fin de non recevoir par les autorités compétentes éthiopiennes.

Et, de sources concordantes, l’infortuné diplomate aurait, face à la fermeté des autorités éthiopiennes, regagner Ouagadougou.

Cette situation regrettable traduit la légèreté et l’amateurisme avec lesquels notre diplomatie est actuellement gérée.

Il s’agit là d’une faute extrêmement grave qui porte atteinte à l’image de notre pays sur la scène internationale et il importe que le Président du Faso en tire les conséquences et prenne les mesures disciplinaires qui s’imposent. »

Jean Baptiste Natama

Polémique Dandjinou/ RTB: Une  » pratique rétrograde  » selon l’AJB et le SYNATIC

Le dimanche 05 novembre 2017, les téléspectateurs de la RTB/ Télévision, notamment ceux fidèles à l’émission « Sur la brèche » ont subi un grand préjudice.

Fixé à l’avance à coups de bande annonce, le rendez-vous du ministre de la Culture et du Tourisme démissionnaire du gouvernement Paul Kaba Thiéba avec les téléspectateurs n’a pas eu lieu. L’émotion suscitée par l’incident montre à souhait que le peuple burkinabè s’est senti lésé dans cette affaire.

Le comble, c’est que ni la direction de la RTB/ Télévision, ni la direction générale n’ont daigné fournir la moindre explication au public.

L’Association des journalistes du Burkina (AJB) et le Syndicat autonome des travailleurs de l’information et de la culture (SYNATIC) dénoncent cette attitude non professionnelle des responsables de la RTB qui rappelle les pratiques des autorités sous l’ère Compaoré, l’immixtion grossière dans la collecte, le traitement et la diffusion de l’information dénaturant souvent le contenu des reportages.

Cette pratique rétrograde intervient à la veille du Festival international de la liberté d’expression et de la presse (FILEP) qui se tient du 08 au 11 novembre 2017.

Nous saluons la démarche des journalistes de la rédaction qui ont suppléé à cette défaillance de la hiérarchie de la RTB, en investiguant sur cette affaire, dans l’optique de fournir des explications aux téléspectateurs.

Nous prenons acte des dénégations du ministre Rémis Fulgance Dandjinou en charge de la Communication. Nous n’en sommes du reste pas surpris, car il vous souviendra que notre déclaration conjointe du 20 juillet 2016 dénonçant des pratiques rétrogrades du même genre avait été reçue de la même manière par le ministre porte-parole du gouvernement. Et pourtant !

Nous rappelons à toutes fins utiles que les médias publics sont la propriété du peuple burkinabè.

Nous tenons à souligner que les silences coupables face aux agissements opaques contribuent à nourrir les rancœurs contre les travailleurs des médias publics.

L’AJB et le SYNATIC se sont toujours insurgés contre l’immixtion de l’exécutif dans la collecte, le traitement et la diffusion de l’information dans les médias publics, toute chose qui expose les travailleurs à la vindicte populaire.

Dans notre déclaration conjointe du 20 juillet 2016, nous rappelions ceci : « ‘’L’attaque des locaux de la Télévision nationale lors des manifestations des 30 et 31 octobre 2014 n’est rien d’autre que la conséquence directe de ces pratiques d’une autre époque visant à dénaturer le contenu des reportages au sein des médias publics’’, déclarait le Bureau National du SYNATIC lors de la première assemblée générale du syndicat après l’insurrection, le 12 novembre 2014. Le SYNATIC soulignait avec force, à l’époque, que les mêmes causes produisent les mêmes effets et invitait alors les travailleurs des médias à rester vigilants et mobilisés ».

L’AJB et le SYNATIC fidèles aux principes selon lesquels, « les entreprises de radiodiffusions sonores et télévisuelles doivent garantir l’honnêteté, l’indépendance et le pluralisme de l’information ainsi que l’expression pluraliste des courants de pensée et d’opinion dans le respect du principe d’égalité de traitement » (article 33 de la loi 059 portant régime juridique de la radiodiffusion) :

Apportons notre soutien à l’animateur de l’émission « Sur la brèche », Jérémi Sié Koulibaly qui a refusé de se soumettre au « plan B » que la direction de la Télévision du Burkina a tenté de lui imposer ;
Manifestons notre solidarité aux journalistes de la rédaction et à l’ensemble des travailleurs de la RTB/ Télévision, ainsi qu’à tous les travailleurs des médias publics ;
Dénonçons la censure à priori exercée contre Tahirou Barry ;
Condamnons les agissements rétrogrades du directeur de la RTB/ Télévision et du ministre en charge de la Communication ;
Exigeons des explications de l’ensemble des instigateurs de cette tentative de remise en cause des acquis de l’Insurrection populaire dans les médias ;
Exigeons que les fautifs répondent de leurs actes ;
Invitons les travailleurs des médias publics à être des remparts contre la forfaiture d’où qu’elle vienne ;
Invitons les travailleurs des médias à rester mobilisés et à l’écoute pour tout mot d’ordre que commanderait l’évolution de la situation.
NON à la caporalisation des médias publics !

NON à la remise en cause des acquis de l’Insurrection populaire dans les médias !

En avant pour le respect des règles d’éthique et de déontologie, gage de professionnalisme dans les médias !  »

Fait à Ouagadougou, le 07 novembre 2017

Pour le Bureau de l’AJB

Le Président

Guézouma SANOGO

Pour le Bureau du SYNATIC

Le Secrétaire général

Siriki DRAME