Nigéria : une épidémie de méningite fait 500 morts

Près de 500 personnes sont décédées suite à cette épidémie, selon un bilan provisoire dressé mercredi par le ministre nigérian de la Santé. Osagie Ehanire précise qu’il y a eu au total 4.637 cas suspects, dont 489 morts. Le 1er avril, le ministère avait annoncé avoir recensé 2.524 cas suspects et enregistré 328 décès. L’Etat de Zamfara au nord du pays est le plus affecté avec environ 70% de cas et où 420.000 personnes ont pu être vaccinées. Les autorités nigérianes attendent également 823.000 doses de vaccins en provenance de la Grande-Bretagne d’ici le week-end pour poursuivre la campagne de vaccination lancée le 5 avril pour éradiquer l’épidémie. L’Etat de Zamfara nécessite environ 3 millions de doses de vaccins à lui seul, a indiqué le centre national nigérian de surveillance des maladies. En 2015, plus de 13.700 personnes avaient été infectées et plus de 1.100 tuées par cette maladie au Nigeria et au Niger voisin.

Côte d’Ivoire: PSG, une grosse «décision» prise pour l’avenir de Serge Aurier

Exit les polémiques suite à ses nombreuses gaffes, Serge Aurier et contrairement aux rumeurs qui l’annoncent sur le départ la saison prochaine, pourrait continuer l’aventure avec le Paris Saint Germain. Selon des médias français ce mercredi, le Directeur football du club de la capitale Française , Patrick Kluivert , lui aurait récemment soumis une prolongation de trois ans, alors qu’il est sous contrat jusqu’en juin 2019. Pour l’instant, aucun retour positif du défenseur des éléphants, mais la porte resterait ouverte à des discussions.

La Sud-africaine qui voulait voir Zuma est décédée

Les Sud-africains rendent hommage mercredi à Ontlametse Phalatse, cette jeune femme atteinte de Progeria, un trouble génétique rare qui cause un vieillissement prématuré. Elle est morte mardi dans un hôpital de Pretoria. Ontlametse Phalatse a célébré ses 18 ans en mars et a rencontré le président Zuma deux jours avant son anniversaire. Des photos d’elle et du chef d’Etat sud-africain avaient été rendues publiques. Les médecins lui donnaient une espérance de vie de 14 ans. Elle était considérée comme une miraculée quand elle a dépassée cet âge. Ontlametse Phalatse se décrivait comme la première dame quand elle est devenue la première fille noire en Afrique du Sud diagnostiquée avec la Progeria.

Côte d’Ivoire: Des chefs d’Etats africains s’activeraient pour la libération de Gbagbo, la «réponse» d’Hollande

Quatre chefs d’Etats ouest africains s’activeraient pour la libération sous condition de l’ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo, détenu depuis cinq ans à la Cour pénale Internationale (CPI), a révélé le journal français le monde. Selon nos confrères dans leur parution du mardi, il s’agirait du Guinéen Alpha Condé, du Nigérien Mahamadou Issoufou, du Malien Ibrahim Boubacar Keïta et du Burkinabé Roch Marc Christian Kaboré. Le président Guinéen aurait évoqué le cas du « Woody de Mama » avec son homologue français, François Hollande qui l’a confirmé au journal. « Alpha Condé  a évoqué cette situation avec moi. Rien de plus », aurait –t-il révélé, avant de se montrer concis. « La CPI travaille en toute indépendance. » A en croire le « Monde », l’argument avancé par ces chefs d’Etats ont été auprès d’Hollande, « L’âge du détenu , 72 ans le mois prochain, et une durée du procès qui devrait s’étirer encore sur des années, et également la mort en prison de Slobodan Milosevic, en 2006 à La Haye, où le président serbe était jugé pour crimes de guerre, crimes contre l’humanité et génocide. A cela s’ajouteraient des considérations personnelles et historiques. » « Cette demande des chefs d’États me semble inappropriée, car cela apparaîtrait comme une immixtion politique », aurait répliqué Jean-Paul Benoit, avocat personnel du chef d’Etat ivoirien Alassane Ouattara puis de la Côte d’Ivoire. « Il est vrai que les procédures à la CPI sont longues, trop longues. Mais les trois magistrats qui jugent Laurent Gbagbo sont indépendants et n’ont que faire d’une prétendue solidarité socialiste de chefs d’Etat », aurait ajouté l’avocat. On en saura certainement plus sur cette révélation faite par la presse française, au moment où le président Guinéen Alpha Condé et par ailleurs président en exercice de l’UA est en visite d’Etat depuis mardi en France. Depuis l’ouverture de son procès à la Haye, au constat, aucun témoignage n’est encore venu à cette heure perturber l’ancien chef d’Etat ivoirien.

Ghana: Bagarres meurtrières au marché d’Agbobloshie

 De violentes bagarres ont opposé ce mardi au marché d’Agbobloshie, un bidonville populaire à Accra, des membres de deux peuples du nord à savoir les Konkomba et les Dagomba. Les violences ont occasionné la mort de trois personnes et des blessés, lesquels ont été évacués vers un centre médical pour des soins. Alertée, une équipe conjointe de policiers et de militaires s’est dépêchée sur les lieux pour ramener le calme et l’ordre. Selon les premières informations non encore confirmées, les hostilités ont débuté après qu’un homme de la communauté Dagomba ait été frappé par des Konkomba pour un vol présumé de téléphone portable hier lundi soir. Pour le vol en question, d’autres sources allèguent que c’est une bouteille de gaz butane. Ayant encaissé des coups, l’homme qui aurait été battu hier lundi est revenu sur les lieux ce mardi avec des jeunes plus forts afin qu’ils lui lavent l’affront qu’il a subi. L’équipe des forces de sécurité dépêchée est sur les lieux maintient sa présence afin de dissuader toutes ripostes ou représailles dans la nuit chez l’une ou l’autre des deux communautés.

Burkina: les avortements clandestins sont passés de 1.300 à plus de 1.900, entre 2010 et 2012 (Juriste)

La chargée de projet de l’Association des femmes juristes du Burkina Faso, (AFJBF), Awa Yanogo, dans une interview accordée au quotidien d’Etat Sidwaya, a relevé que de 2010 à 2012, les chiffres sont passés de 1300 à plus de 1900 avortements clandestins au Burkina Faso. La juriste a indiqué que concernant les conditions de pratique de l’avortement autorisé, les dispositions juridique sont claires. Citant l’article 387 du Code pénale, Awa Yanogo a expliqué que «l’interruption volontaire de grossesse peut être pratiquée à toute époque si deux médecins, dont l’un exerçant dans une structure sanitaire publique, atteste après examen, que le maintien de la grossesse met en péril la santé de la femme ou qu’il existe une forte probabilité que l’enfant à naître soit atteint d’une affection d’une particulière gravité reconnue comme incurable au  moment du diagnostic». Et de poursuivre que : «En outre, en cas de viol ou d’inceste établis, la matérialité de la détresse est établie par le ministère public et la femme enceinte peut demander à un médecin dans les dix premières semaines, l’interruption de la grossesse». Selon Mme Yanogo, l’on peut définir l’avortement comme l’expulsion hors des voies génitales d’un produit pesant moins de 500 grammes. «Quand on dit que le fœtus a moins de 500g, il correspond à peu près à 20-22 semaines de grossesse. Quand le fœtus dépasse les 500g, on parle d’accouchement prématuré », a-t-elle détaillé. Pour elle, le constat est que la plupart des femmes qui partent pour des soins après avortement dans les centres de santé, répondait aux critères pour avoir un avortement légal et sécurisé. «Au Burkina Faso, les gens ont tendance à négliger l’avortement alors que c’est un problème sérieux. De 2010 à 2012, les chiffres sont passés de plus de 1300 à plus de 1900 avortements clandestins. Et ces chiffres sont recensés dans les centres de santé», a-t-elle déploré. De son avis, si on légalise l’avortement, l’on peut espérer une réduction du taux des avortements clandestins, surtout les complications liées à ces avortements.

Côte d’Ivoire: Un collaborateur de Fatou Bensouda révèle depuis Abidjan que les enquêtes contre les pro-Ouattara s’intensifient

Une délégation du bureau du procureur de la Cour Pénale internationale (CPI) séjourne depuis lundi en Côte d’Ivoire. Elle est conduite par Amaday Ba, le collaborateur de la procureure Fatou Bensouda. En mission à Abidjan ce dernier révèle que les enquêtes contre les proches du pouvoir en place, soupçonnés d’être impliqués dans la crise post-electorale de 2011, s’intensifiaient. « Les enquêtes s’intensifient contre les Pro-Ouattara », a révélé le Sénégalais. La CPI a aussi souligné que 80 témoins sont encore entendus à la barre dans le procès conjoint de Laurent Gbagbo et Blé Goudé, dont elle affirme avoir des preuves établies sur leurs responsabilités dans la crise. Suspendu après le témoignage d’Évariste Yaké, le procès devrait reprendre le 24 avril prochain.

Nigeria: Nouvel enlèvement d’ étrangers dans le sud

La police nigériane a annoncé mardi l’enlèvement de deux étrangers exerçant dans une entreprise de construction dans le sud du pays. Deux ressortissants turcs ont été kidnappés dimanche par des inconnus dans leurs chambres hôtel dans la ville d’Eket, située dans le Delta du Niger. Les deux hommes travaillent pour une entreprise de construction dans la zone du gouvernement local d’Onna , a indiqué le porte parole de la police. Aucun groupe n’a pour l’heure revendiqué le kidnapping. Les enlèvements d’ étrangers sont monnaies courantes dans le sud du Nigeria où des ravisseurs exigent la plupart du temps le paiement d’une rançon pour la libération des otages . En mars dernier , sept marins russes et un huitième de nationalité ukrainienne, membres de l’équipage d’un cargo avaient été libérés un mois après leur enlèvement par des pirates dans les eaux nigérianes .

Niger: le campus de Niamey fermé

Un communiqué officiel du gouvernement a annoncé lundi la fermeture de l’université de Niamey,  »jusqu’à nouvel ordre », suite à une violente manifestation d’étudiants qui réclament de meilleures conditions de vie et d’études. Du fait des agissements des étudiants et à la demande des autorités académiques, le ministre de l’Enseignement supérieur a décidé de la fermeture du plus grand campus de Niamey. Mohamed Ben Omar, jugeant « les événements graves et inacceptables ». La manifestation a donné lieu à des affrontements avec les forces de l’ordre qui ont fait usage de grenades lacrymogènes pour disperser les manifestants. Ceux-ci ont riposté par des jets de pierres, selon les images diffusées par une télévision locale. Le comité directeur de l’Union des Scolaires Nigériens (USN) déplore un mort et plusieurs blessés dans les rangs étudiants.

Côte d’Ivoire: Paul Koulibaly, un autre burkinabé expérimenté signe à l’Asec Mimosas

Décidément, l’Asec Mimosas est devenue à la fois une vitrine pour les jeunes burkinabés en quête de notoriété et un tremplin pour les expérimentés de relancer leurs carrières. A l’image de l’expérimenté burkinabé Aristide Bancé, c’est un autre ancien cadre des équipes des étalons du Burkina Faso qui a signé, aujourd’hui à l’Asec Mimosas, il s’agit du défenseur Paul Koulibaly. Sans club depuis son départ de Horoya Club de Guinée, l’international burkinabé de 31 ans qui a à son actif quatre CAN avec sa sélection, a signé avec les jaune et noirs un contrat qui court jusqu’en fin de saison avec une option de deux ans. Il rejoint ainsi la colonie burkinabé de l’Asec Mimosas : Hervé Koffi, Pognongo Yannick, Koanda Souleymane, Aristide Bancé. Avec ce recrutement qui constitue un renfort défensif de taille, les dirigeants du club jaune et noir affichent de réelles ambitions de titre national voire continental.