Le MPP prend acte du coup d’état 30 septembre 2022

Ceci est une déclaration du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) qui prend acte du coup d’Etat du 30 septembre 2022 actant la prise du pouvoir du capitaine Ibrahima Traoré. Le 24 janvier 2022 un coup d’Etat militaire conduit par le Lieutenant-Colonel DAMIBA a renversé le pouvoir démocratique et légitime du Président Roch Marc Christian KABORE. Pour éviter un bain de sang, le Président KABORE guidé par la sagesse, la lucidité et un sens de patriotisme a rendu sa démission. Le principal motif avancé pour justifier le coup d’Etat est la situation sécuritaire. Force est de constater que depuis lors, la situation sécuritaire n’a eu de cesse de se dégrader avec son lot de déplacés internes dont le nombre s’est accru de façon exponentielle. A cela s’ajoutent l’accroissement des victimes civiles et militaires, l’aggravation de la crise alimentaire, économique et sociale ainsi que les violations des droits et des libertés consacrés par la constitution. En plus, le constat a été fait que le MPSR sous la conduite du Lieutenant-Colonel DAMIBA s’était progressivement éloigné des objectifs initiaux annoncés pour s’engager sur d’autres chantiers mettant à mal notre cohésion sociale. A de nombreuses reprises, le MPP à l’instar d’autres forces démocratiques et patriotiques a dénoncé ces dérives. En outre, contrairement aux déclarations appelant à l’unité nationale et à la réconciliation dans le cadre de la lutte contre l’insécurité, nous avons constaté que la transition sous la conduite du Lieutenant-Colonel DAMIBA a plutôt œuvré à l’exclusion et à la restauration de l’ordre politique ancien vomi par l’insurrection populaire de 2014. Ces dérives ont été constamment dénoncées. Le 30 septembre 2022, des militaires membres du MPSR sous la conduite du Capitaine Ibrahim TRAORE, conscients de ces graves dérives du Lieutenant-Colonel DAMIBA, ont décidé d’un autre coup de force. Dans leur déclaration rendue publique au soir du 30 septembre 2022, ils ont pris l’engagement de ramener le MPSR à ses objectifs initiaux. En outre, dans cette déclaration et dans les autres qui ont suivi, ils ont insisté sur un certain nombre de principes dont notamment : Le recentrage de la transition sur sa principale priorité qui est la lutte contre le terrorisme ; L’engagement de rendre effective l’inclusion dans la gestion de la transition à travers la tenue d’assises nationales pour adopter une nouvelle charte de la transition et de choisir un Président de la transition qui peut être un civil ou un militaire ; Le respect scrupuleux de la durée de la transition convenue avec la CEDEAO. Le MPP prend acte de ce deuxième coup d’Etat et encourage les nouvelles autorités à la mise en œuvre des priorités annoncées. Il exprime le souhait que la mesure relative à la suspension de la constitution soit levée le plus tôt possible. Il adresse ses vives félicitations au peuple insurgé qui dès l’annonce du coup d’Etat s’est mobilisé de façon spontanée dans les rues à travers les différentes localités du pays pour manifester son adhésion au changement, désavouer le régime déchu du Lieutenant-colonel DAMIBA et pour s’opposer à toute manœuvre de remise en cause ou de déstabilisation qu’elle vienne de l’intérieur ou de l’extérieur. Il l’invite cependant à garder le sens de la mesure, au respect des textes législatifs et réglementaires ainsi que de l’autorité de l’Etat. Le MPP lance un appel à ses militants, aux forces démocratiques, aux patriotes et à l’ensemble des populations pour le maintien de la dynamique engagée dont l’aboutissement ultime devra être un Burkina Faso de paix, de sécurité, de souveraineté et de démocratie réaffirmées et renforcées. Vive le Burkina Faso. Démocratie-Egalité-Progrès Ouagadougou, le 05 octobre 2022 Le Président du Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP)Alassane Bala SAKANDE

Gnagna : une dizaine de terroristes tués par un fétiche

Youlou

Selon nos confrères de Sidwaya une dizaine d’individus armés non identifiés ont trouvé la mort après avoir mis le feu à un fétiche dans la province de la Gnagna . Ce fait insolite s’est produit, selon les sources de Kantigui, dans un hameau de culture de la commune rurale de Bilanga, dans la province de la Gnagna (Est). Tout serait parti d’une incursion de ces individus dans ledit hameau de culture pour y faire des prêches. C’est après cette séance de prêches qu’ils se seraient pris violemment au fétiche du village de la Gnagna sous le regard impuissant des garants de la tradition. Les mêmes témoins ont confié à Kantigui que les choses ont dégénéré quand les « fous de Dieu » ont mis le feu au fétiche. Certains se seraient écroulés, séance tenante, à la surprise générale des villageois. D’autres, déboussolés par ce phénomène mystique auquel ils viennent d’assister, ont pris leurs jambes à leur cou. Mais, dans leur fuite, ils auraient également péri, a-t-on rapporté à Kantigui. Pour les villageois, ces morts tragiques ne sont pas anodines. Les plus superstitieux les ont subordonnées à un châtiment des ancêtres, surtout que les habitants de cette localité restent, semblerait-il, profondément attachés aux pratiques ancestrales.

Burkina Faso : La France « totalement concentrée » sur la sécurité de ses 4 000 ressortissants

Coup d’Etat au Gabon

La France a démenti à nouveau, toute implication dans le changement de pouvoir intervenu vendredi au Burkina Faso, affirmant être «totalement concentrée» sur la sécurité de ses 4 000 ressortissants. «Je redis que la France n’est pas partie prenante dans les évènements qui se déroulent au Burkina Faso depuis vendredi. C’est une situation interne, et donc elle n’appelle pas de notre part une prise de position au profit des uns ou au profit des autres. Notre priorité, c’est vraiment la sécurité de nos compatriotes. Ils sont près de 4 000 au Burkina Faso», a déclaré la ministre française des Affaires étrangères Catherine Colonna, dans un entretien accordé dimanche à RFI. «Les consignes pour nos compatriotes n’ont pas évolué pour le moment, et on les engage à suivre scrupuleusement, je dis bien scrupuleusement, les consignes de prudence données par l’ambassade sur place», a ajouté Mme Colonna. En rappel, le Burkina Faso a frôlé un affrontement après la prise du pouvoir vendredi par le capitaine Ibrahim Traoré aux mains du lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba. Samedi, des foules se sont attaquées à la guérite de l’ambassade de France à Ouagadougou, essayant en vain d’y pénétrer. Les Instituts français (centres culturels) de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso ont aussi subi la colère des manifestants brandissant des drapeaux russes et accusant la France de soutenir le camp Damiba. «La France a démenti fermement samedi, tout de suite évidemment, cette fausse information, sans doute qui circulait de façon malveillante, selon laquelle nous aurions accueilli à l’ambassade ou ailleurs Monsieur Paul-Henri Damiba. C’est faux, c’est inexact, nous l’avons dit tout de suite. Jamais, il n’a été accueilli par les forces françaises ou à l’ambassade contrairement à ces fausses rumeurs», a expliqué Catherine Colonna. En rappel, le Burkina Faso subi depuis six ans de meurtrières attaques terroristes qui ont très grandement contribué à la destitution du président Roch Kaboré le 24 janvier 2022 puis à celle du lieutenant-colonel Paul Henri Sandaogo Damiba, le 30 septembre 2022. Notons aussi que dans une vidéo en date du 2 octobre, le président Damiba a rendu sa démission et le commandement militaire a apporté à la même date, son soutien au capitaine Traoré qui entend convoquer les Forces vives pour la désignation d’un président civil ou militaire. Agence d’information du Burkina

Burkina Faso : voici les 8 conseils du Pasteur Mamadou Philippe Karambiri

Dans un document rendu publique par le Département Communication du Centre International d’Evangélisation qui porte sur la situation que vit le Burkina Faso, le Pasteur Mamadou Philippe Karambiri donne huit conseils au peuple burkinabè. « A chaque fois que la situation nationale l’exige, l’homme de Dieu, le Pasteur Mamadou Philippe Karambiri a toujours apporté sa contribution, de manière discrète ou ouverte. Ce 2 Octobre, jour anniversaire du DOP, Discours d’Orientation Politique coïncide avec des changements majeurs à la tête de l’Etat. Au regard de la situation nationale et se disant le moindre des anciens, il a partagé huit conseils avec le peuple burkinabè de tout bord et de toute confession sans toutefois s’ériger en donneur de leçons à qui que ce soit. Pour lui, la priorité des priorités pour le Burkina demeure le retour à la paix et la reconquête du territoire national. Cela doit être un impératif avec l’accompagnement de nouveaux partenariats sans pour autant renier ou exclure les partenariats existants. La deuxième priorité pour l’homme de Dieu, est la réconciliation nationale. Une réconciliation qui ne doit exclure aucune tendance et cela doit se faire sans tarder. Le troisième conseil du Pasteur Karambiri est la reconnaissance réciproque au niveau de l’armée et de toutes les composantes des Forces de Défense et de Sécurité. Pour lui, les jeunes doivent avoir de la reconnaissance et du respect pour les anciens ou les aînés et en retour, les anciens doivent faire confiance aux jeunes et participer à leur encadrement car, une armée divisée contre elle-même ne peut subsister a-t-il souligné. Parlant aux partis politiques, il a souhaité que ces derniers arrêtent toute forme de politique politicienne et qu’ils taisent leurs querelles pour l’amour du pays. Aux Organisations de la Société Civile, il a souhaité qu’elles mettent leurs intelligences et compétences en commun pour construire leur pays. Quant aux chefs coutumiers et religieux et à tous ceux qui ont un pouvoir moral, le Pasteur KARAMBIRI les invite à se donner la main d’association pour conseiller et aider quiconque exerce une autorité dans ce pays pour un retour de la paix. Aux jeunes qui ont de la fougue à revendre, ils doivent faire preuve de sagesse, d’intelligence et travailler ensemble pour faire face aux défis du moment. Enfin, le Pasteur Karambiri invite les autorités à coopérer avec la communauté internationale pour que la transition se déroule sans anicroche inutile. Il a averti que les trois mois de l’année qui restent sont une période délicate pour le Burkina Faso et tous les Burkinabè devront tous s’unir pour sauver le pays pour qu’il entre dans une nouvelle ère en 2023. Il a par ailleurs décrété 30 jours de prière dans son Eglise du 1er au 30 octobre pour la paix au Burkina. Tous, unissons-nous! Département Communication/Centre International d’Evangélisation

Le capitaine Ibrahim Traoré reçoit l’onction des chefs d’État majors

Le capitaine Ibrahim Traoré s’est exprimé dimanche soir sur la télévision publique, aux côtés du Chef d’État-major général des armées et des chefs d’État majors des différentes armés. Il s’est félicité de leur soutien et a demandé aux populations de se départir des informations qui font cas de dissensions au sein des Forces armées. Le successeur du LCL Damiba a invité dimanche soir, les soldats engagés contre le terrorisme à redoubler d’efforts et à reprendre courage, afin d’apporter plus de paix aux populations et de la sérénité dans les campagnes. Le Moogho Naaba apporte un démenti formel aux rumeurs faisant croire qu’il se serait opposé au choix du capitaine Ibrahim Traoré parce que celui-ci ne serait pas d’ethnie Mossi. Il invite par ailleurs les populations au calme et à ne pas tomber dans les dérives ethnicites.

L’𝐔𝐏𝐂 réagit à 𝐥𝐚 𝐬𝐢𝐭𝐮𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐧𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐚𝐥𝐞

Coup d'Etat

L’𝐔𝐏𝐂 « Notre cher pays, le Burkina Faso, vit depuis le vendredi 30 septembre 2022, des moments très difficiles. Après des heures d’incertitude teintées de folles rumeurs, une déclaration d’un groupe de militaires en fin de matinée du 30 septembre 2022, a informé l’opinion nationale et internationale d’un changement au sein du Mouvement Patriotique pour la Sauvegarde et la Restauration (MPSR), la junte militaro-civile qui avait pris le pouvoir par un coup d’Etat le 24 janvier 2022. Ce changement se caractérise notamment par le limogeage du Lieutenant-Colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, qui exerçait les fonctions de Président du Faso. Depuis lors, une tension intense a régné sur notre pays, avec des informations crédibles et des communiqués officiels issus des rangs de l’Armée, laissant craindre un grand risque d’affrontements entre fractions militaires. Ce dimanche 02 octobre 2022, nous apprenons la démission du Lieutenant-Colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, et l’accession au pouvoir du Capitaine Ibrahim Traoré, toujours au compte du MPSR. En tant que parti démocrate, profondément attaché à la règle de l’Etat de droit et aux préceptes de la démocratie pluraliste, l’UPC, par principe, ne cautionne pas les coups d’Etat ou les règlements des conflits par la force, même s’il peut lui arriver de s’accommoder d’une situation de non droit de manière temporaire, comme nous le faisons tous depuis le 24 janvier 2022. Partant de ce fait, notre parti prend acte de la nouvelle situation que vit le pays. L’UPC a pris connaissance des premières annonces faites par les nouvelles autorités. Elle attend surtout que celles-ci précisent la direction dans laquelle elles veulent conduire la Transition. L’UPC attend de cette deuxième phase de la Transition qu’elle soit inclusive et recentrée sur la lutte contre le terrorisme et le retour à un ordre constitutionnel dans les délais déjà acceptés par le Burkina Faso et la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). En ces heures difficiles et d’incertitude pour notre pays, l’UPC redit sa compassion et sa solidarité aux nombreuses familles endeuillées par le terrorisme ou par les événements en cours. Notre parti salue l’engagement et la bravoure de nos FDS qui défendent l’intégrité du territoire au péril de leurs vies. L’𝐔𝐏𝐂 en appelle les uns et les autres à la responsabilité, et invite nos compatriotes à éviter la violence, à cultiver l’esprit de patriotisme et de rassemblement, pour ne pas donner des motifs de satisfaction et des opportunités de victoire à nos ennemis communs : les terroristes. L’𝐔𝐏𝐂 appelle aussi toutes les forces vives de la nation à conjuguer leurs efforts pour sauver la patrie ». Démocratie – Travail – Solidarité Ouagadougou, le 02 octobre 2022 Pour le Bureau Politique National de L’𝐔𝐏𝐂, Le Président Zéphirin Diabré.

Indonésie : au moins 129 personnes sont mortes à la suite s’une bousculade

Indonésie

Au moins 127 personnes sont mortes samedi soir en Indonésie du fait d’un mouvement de foule provoqué par des fans en colère ayant envahi un terrain de football après un match et par le tir de gaz lacrymogènes par les forces de l’ordre, a annoncé la police. Le drame s’est déroulé après un match, samedi soir, dans le stade de Kanjuruhan à Malang, dans l’est de Java, en Indonésie. Des supporteurs de l’équipe du Arema FC ont pénétré sur le terrain après la défaite de leur équipe (3-2) contre celle de Persebaya Surabaya, en Premier League indonésienne. C’était la première fois en plus de vingt ans que l’Arema FC perdait face à sa grande rivale. Plusieurs bagarres entre fans des deux équipes ont alors été signalées à l’intérieur du stade. La police, qui a qualifié cet événement d’« émeutes », a tenté de persuader les supporteurs de regagner les gradins et a tiré des gaz lacrymogènes après la mort de deux policiers. De nombreuses victimes ont été piétinées mortellement. Le président indonésien, Joko Widodo, a ordonné dimanche 2 octobre une enquête sur la sécurité des matchs de football dans le pays après la mort d’au moins 129 personnes dans une bousculade provoquée par des heurts entre des supporteurs et la police samedi soir. Le ministre des sports et de la jeunesse, la police nationale et le chef de l’Association nationale du football indonésien doivent mener « une évaluation complète des matchs de football et des procédures de sécurité », a déclaré le chef de l’Etat d’Asie du Sud-Est dans un discours télévisé. Des images capturées à l’intérieur du stade montrent une énorme quantité de gaz lacrymogène et des personnes s’agrippant aux barrières, tentant de s’échapper. D’autres portaient des spectateurs blessés, se frayant un chemin à travers le chaos. « Des policiers ont projeté du gaz lacrymogène, et les gens se sont aussitôt précipités pour sortir en se poussant les uns les autres et ça a provoqué beaucoup de victimes », a indiqué à l’AFP Doni, un spectateur de 43 ans, qui n’a pas voulu donner son nom de famille. « Il n’y avait rien, pas d’émeutes. Je ne sais pas ce qu’il s’est passé, ils ont soudainement envoyé du gaz lacrymogène », a-t-il déclaré. « Ce qui m’a choqué c’est qu’ils n’ont pas pensé aux femmes et aux enfants ? »

Le Capitaine Traoré convoque les SG des ministères

Le Capitaine Traoré

Dans un communiqué lu à la télévision RTB, dans la nuit du 1er au 2 octobre 2022, les secrétaires généraux des départements ministériels, chargés désormais de l’expédition des affaires courantes, sont convoqués le 2 octobre 2022 à 15h à la salle de conférences de Ouaga 2000. Dans le communiqué signé du Capitaine Ibrahim Traoré, Président du MPSR, la fermeture des frontières terrestres ne concerne pas les véhicules et camions humanitaires, le fret, les véhicules et camions transportant des équipements destinés aux forces de défense et de sécurité.

Je démens formellement m’être refugié dans la base française de Kamboincé. LCL DAMIBA

𝐀𝐃𝐑𝐄𝐒𝐒𝐄 𝐀 𝐋𝐀 𝐍𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐃𝐔 𝐋𝐂𝐋 𝐏𝐀𝐔𝐋-𝐇𝐄𝐍𝐑𝐈 𝐒𝐀𝐍𝐃𝐀𝐎𝐆𝐎 𝐃𝐀𝐌𝐈𝐁𝐀

Alors que la situation est confuse depuis le vendredi 30 septembre 2022 le LCL Paul Henry Sandaogo DAMIBA a dans un communiqué sur la page Facebook la présidence du Faso démentit qu’il s’était réfugié la base française de Kamboincé. « Peuple du Burkina Faso, les évènements tragiques que traverse notre pays en ce moment, sont à l’origine de diffusion d’informations mensongères, savamment orchestrées et distillées dans le but de manipuler les populations en les instrumentalisant pour des causes étrangères et au détriment de l’intérêt supérieur de la Nation. Je démens formellement m’être refugié dans la base française de Kamboincé. Ce n’est qu’une intoxication pour manipuler l’opinion. J’appelle le Capitaine Traoré et compagnie à revenir à la raison pour éviter une guerre fratricide dont le Burkina Faso n’a pas besoin dans ce contexte. J’invite enfin les populations civiles à rester calmes chez elles ». DAMIBA Le communiqué pour certains internautes est attribué à Lionel Bilgo le porte parole du gouvernement. En réponse à ces allégations qu’il qualifie de « mensonges », Lionel Bilgo apporte un démenti. « Les médias qui m’ont contacté et les amis de la presse sauront vous dire combien Bilgo s’abstient de tout commentaire dans cette crise » a t’il écrit sur sa page avant de conclure : « Pour votre information, M. Tang Félix Ouédraogo Bilgo assume ce qu’il fait et dit ».

Crise armée : le MPP invite le LCL Damiba à avoir la même hauteur d’esprit et de patriotisme qui ont guidé son prédécesseur.

MPP

« Depuis le 24 janvier 2022 le peuple burkinabé assiste impuissant à la forfaiture politique qui a consisté à démettre avec le pistolet sur la tempe notre Président du Faso, Rock Marc Christian KABORE, élu démocratiquement le 18 décembre 2020 avec 57,74 % des voix. De la même façon, le peuple burkinabé a assisté à cette scène théâtrale au palais présidentiel où un assassin politique jugé et condamné à perpétuité, Blaise COMPAORE, est venu piétiner notre justice. Aujourd’hui 1er octobre 2022, des contradictions internes au Mouvement Patriotique pour la Sauvegarde et la Restauration (MPSR) exposent dangereusement notre peuple à des affrontements mortels, pendant que le pays brûle sous les attaques terroristes qui n’ont cessé d’augmenter de façon exponentielle sous la gestion du lieutenant-colonel Sandaogo Paul Henri DAMIBA. Ceci prive notre peuple de près de 50 % de notre territoire.Le Centre International de Formation Politique Kwamé N’Krumah, organe de réflexion et d’analyse sur la vie politique nationale et internationale ne peut rester sourd et aveugle devant cette descente aux enfers de notre peuple et de son de l’Armée. Devant cette situation gravissime, le Centre lance un appel solennel au lieutenant-colonel Sandaogo Paul Henri DAMIBA, à ses partisans armés par les armes et munitions du peuple à avoir la même hauteur d’esprit et de patriotisme qui ont guidé le Président Rock Marc Christian KABORE le 24 janvier 2022, il y a de cela huit mois pour une sortie de crise pacifique excluant les affrontements entre frères et éviter le bain de sang au sein de notre peuple et de son armée. »