Burkina Faso: Plus 163 terroristes neutralisés

Burkina Faso

Plus de 163 terroristes ont été neutralisés et une importante logistique saisie entre le 15 et le 23 janvier 2022, dans le Centre-nord du pays par l’armée du Burkina Faso et Barkhane, selon le point hebdomadaire de l’armée. Point de la situation hebdomadaire des opérations de sécurisation du 24 au 30 janvier 2022.  Les Forces Armées Nationales poursuivent les opérations de sécurisation du territoire national à travers les acti­vités menées au sein des Groupements de Forces. Elles conduisent également des activités de soutien au dévelop­pement au profit des structures de l’Etat, de structures privées, ainsi que des activités au profit des populations. GROUPEMENT DE FORCES DU SECTEUR NORD Du 15 au 23 janvier 2022: Les Forces Armées Nationales ont conduit, en coordination avec la Force Barkhane, une opération dénommée «LAABINGOL» dans la région du centre-nord. (Détails de l’opération dans le dossier de presse) 24 janvier 2022: Une unité militaire, qui assurait l’escorte d’un convoi logistique au profit des populations a été la cible d’une attaque à l’engin explosif improvisé dans les environs de THIOU (Province du Yatenga, région du nord). Bilan: 04 militaires tombés et 02 autres blessés. 28 janvier 2022: Un engin explosif improvisé a été découvert dans les environs de THIOU (Province du Yatenga) grâce à une alerte donnée par les populations. Lengin a été neutralisé par les équipes du Génie Militaire. GROUPEMENT DE FORCES DU SECTEUR CENTRE ET EST 25 janvier 2022: Une unité d’intervention a été victime successivement de 02 engins explosifs improvisés alors quelle effectuait une escorte en direction de TANWALBOUGOU (Province du Gourma, région de l’Est). Bilan: 02 blessés légers. GROUPEMENT DE FORCES DU SECTEUR OUEST ET SUD 24 janvier 2022: Une unité du groupement de forces en mission offensive a été prise à partie par des individus armés à hauteur de la localité de FILAKORO (région du sud-ouest). Bilan: un militaire tombé. AUTRES ACTIVITES Dans tous les groupements de forces, sécurisation de marchés et de lieux de cultes Sécurisation des travaux de bitumage de l’axe Dori-Gorom Escortes au profit de structures étatiques et de structures privées dans les différents groupements de force. Burkina Faso

Burkina Faso : Alassane Bala Sakandé réapparait après le coud de force

MPP/Burkina Faso

L’ancien président de l’Assemblée nationale, Alassane Bala Sakandé, introuvable depuis le coup d’Etat du 24 janvier 2022, a volontairement regagné sa résidence de Ouagadougou ( Burkina Faso) le 31 janvier, selon une source bien introduite. L’information est relayé par nos confrères de l’observateur Paalga qui affirme également que « sitôt arrivé, il a fait connaître sa position résidentielle aux autorités compétentes, toujours selon la même source » Lex chef du parlement se porterait très bien selon la source du doyen des quotidiens. Alassane Bala Sakandé avait eté élu président du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) à l’issue du deuxième congrès extraordinaire du parti, dimanche 26 septembre. Le tout nouvel homme fort du MPP avait appelé à l’union sacrée des militants pour les prochaines batailles politique. Il avait aussi exhorté les militants à tourner le dos au passé qui pourrait les diviser davantage. A l’issue d’une session de son bureau politique national (BPN) tenue le samedi 13 novembre 2021 à Ouagadougou il affirmait ceci: « De nous jours, nous entendons par-ci par-là des gens qui prédisent l’apocalypse pour leur propre pays. J’ai honte et j’ai mal à leur place. Il n’y aura pas d’apocalypse au Burkina Faso. Il y a des gens qui prédisent des coups de force, des coups d’Etat. Il n’y aura pas de coup d’Etat dans ce pays, à partir du moment où les Forces de défense et de sécurité sont des forces républicaines. Il y en a qui ont essayé, il y a eu des FDS (Forces de défense et de sécurité), des Forces républicaines qui ont contré cela. Il y a eu des populations qui savent que la construction de ce pays, l’avenir de ce pays n’appartient à aucune personne ; l’avenir nous appartient tous. S’il y a donc des gens qui, de par leur position, peuvent faire des propositions constructives pour que ce pays-là reste debout, nous sommes favorables, nous sommes disponibles. Mais, dans ce pays, il ne suffit pas de critiquer pour critiquer, il faut apporter des critiques constructives ».

Bobo-Dioulasso : 200 plaquettes de cannabis saisis par la Police

Bobo-Dioulasso

Dans la dynamique de ses missions régaliennes de sécurisation des populations et de la lutte contre l’insécurité sous toutes ses formes, la Police Nationale, à travers le Service Régional de la Police Judiciaire (SRPJ) des Hauts-Bassins ( Bobo-Dioulasso), a mis aux arrêts un présumé trafiquant de drogues (cannabis). Âgé de 61 ans, il a été interpellé en compagnie d’autres consommateurs venus s’approvisionner. Résidant dans la ville de Bobo-Dioulasso, il stockait ses marchandises dans un hameau de cultures hors de la ville, dans son champ, et y recevait tous ses clients. Il ressort également de son audition que les quantités de drogues étaient transportées à l’aide de motocyclettes en provenance d’un pays voisin, pendant les nuits à travers des pistes rurales, pour ravitailler la zone de Bobo-Dioulasso jusqu’au Mali et, cela depuis quatre (04) ans, a-t-il affirmé. La Police Nationale saisit cette occasion pour encore une fois remercier la population pour sa collaboration qui a permis d’atteindre ce résultat. Par ailleurs, elle l’invite à s’impliquer davantage dans la lutte contre l’abus de drogues sous toutes ses formes, car c’est un fléau qui est en plein essor et cause d’énormes conséquences fâcheuses surtout au sein de la frange jeune. Aussi, elle lui réitère son invite à toujours signaler les cas suspects aux numéros verts suivants : 17, 16 et 1010. La Police Nationale, une force publique au service des citoyens !

Communiqué du ministère de la Santé, de l’Hygiène publique

Communiqué

Le ministère de la Santé, de l’Hygiène publique et du Bien-être, informe les voyageurs en particulier, et les usagers en général, qu’un incident réseau est survenu, occasionnant une inaccessibilité à la plateforme informatique de réalisation des analyses des tests Covid-19. ( Communiqué ) Les techniciens et ingénieurs de l’agence nationale de promotion des TIC (ANPTIC) sont à pied d’œuvre pour le diagnostic et un retour rapide à la normale. Les dispositions sont prises pour permettre aux voyageurs d’une part de payer les frais de test sur le site de prélèvement et d’autre part de récupérer leurs résultats sur place au Hall de l’aérogare pèlerin jusqu’à la régularisation de la situation. Le ministère en charge de la Santé, présente ses excuses pour ce désagrément indépendant de sa bonne volonté et celle des services techniques concernés. Pour plus de renseignement appeler le 3535 Communiqué

Burkina Faso: Une soixantaine de djihadistes tués

Burkina Faso/Les Bataillons d'Intervention Rapide

Une soixantaine de djihadistes ont été tués dans le nord du Burkina Faso lors d’une opération conduite par les forces burkinabè, assistées par des unités françaises de l’opération Barkhane, selon un communiqué de l’état-major de l’armée française. Entre le 13 et le 23 janvier, quatre assauts ont été menés par les forces de l’armée du Burkina Faso, accompagnées des unités de l’opération Barkhane. « À quatre reprises, entre le 16 et le 23 janvier 2022, différents groupes de terroristes ont été localisés, identifiés et neutralisés par les forces burkinabè et par les unités de Barkhane », a-t-on appris auprès de l’état-major. « Au total, près d’une soixantaine de terroristes ont été mis hors de combat », selon l’état-major de l’armée française. Une vingtaine de motos et plusieurs pick-up armés ont également été détruits dans ces opérations ponctuées de « frappes aériennes de la force Barkhane, guidées par des unités burkinabè », explique l’état-major des armées dans un communiqué. « Cette opération, à proximité de la frontière avec le Mali, visait à reconnaître des zones connues pour abriter des refuges pour les groupes armés terroristes. Une patrouille de Tigre est ainsi intervenue le 16 janvier pour neutraliser un groupe de terroristes dans la région de Gorom-Gorom. Les 17 et 18 janvier, des frappes aériennes de la Force Barkhane, guidées par des unités burkinabè ont permis de détruire plusieurs véhicules et de neutraliser une colonne de terroristes à proximité de la frontière entre le Burkina Faso et le Mali. Enfin le 23 janvier, l’engagement combiné de chasseurs Mirage 2000 et de drones a conduit à la neutralisation d’un autre groupe de terroristes et à la destruction d’une dizaine de motos à l’est de Djibo.

Les chefs d’Etat-Major des pays de la CEDEAO rencontrent le MPSR

Les chefs d’Etat-Major

Les membres du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration #MPSR ont eu une séance de travail, cet après-midi, avec une délégation de chefs d’Etat-Major des pays membres de la CEDEAO conduite par le Vice admiral Seth Amoama. Les émissaires de l’organisation sous-régionale Ouest-africaine sont à Ouagadougou pour une visite de 48 heures. Dans le cadre de leur mission, ils se sont entretenus aujourd’hui avec une délégation du MPSR sur les raisons du changement politique intervenu au Burkina Faso. La CEDEAO dit porter une attention particulière à la situation actuelle du Burkina Faso au regard de l’actualité dans la sous-région marquée par des changements politiques nés de la crise sécuritaire et de ses répercussions sur les populations. Le Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration salue cette marque d’intérêt de la CEDEAO, manifestée par l’envoi de la présente mission. La délégation du MPSR a expliqué aux émissaires de l’organisation communautaire, que les récents changements politiques répondent aux #attentes des populations en termes de sécurité, de refondation de la Nation burkinabè, et des valeurs de la République. Le MPSR a réaffirmé son #engagement vis-à-vis des organisations sous- régionales et internationales. A l’issue de cette rencontre avec le MPSR, les chefs d’Etat-Major des pays membres de la CEDEAO ont eu un bref entretien avec le chef de l’Etat, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba. Direction de la communication de la Présidence du Faso

Le Burkina Faso suspendu des instances de la CEDEAO

CEDEAO/Le Burkina Faso

Le Burkina Faso, a été suspendu vendredi 28 janvier de la Communauté des États ouest africains (Cédéao) à l’issue d’un sommet virtuel de cette organisation . Cette décision intervient après le coud d’état intervenu le lundi dernier. Le sommet virtuel, qui a duré environ trois heures, a en outre décidé de l’envoi samedi à Ouagadougou d’une mission des chefs d’état-major des armées de la CEDEAO, qui sera suivie lundi d’une mission ministérielle. La CEDEAO qui a demandé la libération du président renversé Roch Marc Christian Kaboré, placé en résidence surveillée, ainsi que des autres officiels arrêtés, tiendra un nouveau sommet le 3 février à Accra, en présence cette fois des chefs d’Etat de la région, selon cette source s’exprimant sous couvert de l’anonymat. Le sommet du 3 février à Accra étudiera le compte-rendu de ces missions pour décider d’imposer ou non d’autres sanctions, comme il l’a fait pour le Mali et la Guinée où des militaires ont également pris le pouvoir. En rappel le Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR) avec à sa tête le lieutenant-colonnel Henri Damiba, a annoncé la destitution du président Kaboré dans une déclaration diffusée à 17h30 par la télévision nationale du Burkina Faso. – Coût d’État- Le porte-parole du MPSR, le capitaine Sidsoré Kader Ouédraogo, justifie au nom du lieutenant-colonnel Paul Henri Sandaogo Damiba, la prise du pouvoir, par “l’incapacité manifeste” du pouvoir à enrayer les attaques terroristes.

Coup d’Etat au Burkina: « Roch a été incapable d’apporter des réponses aux préoccupations du peuple » CFOP

Coup d'Etat

La crise multisectorielle dans les domaines sécuritaire, économique et social qui secoue notre pays depuis 2015 a atteint un niveau de gravité sans précédent durant toute l’année 2021. (Coup d’Etat) En dépit des multiples interpellations de l’ex- Chef de File de l’Opposition Politique (CFOP), le régime du président Roch Marc Christian Kaboré a été incapable d’apporter des réponses fortes aux préoccupations du peuple burkinabè. C’est dans ce contexte que, dans la journée du 24 janvier 2022, des forces de défenses et de sécurité sont intervenues dans la vie politique de notre pays en mettant fin au régime en place. Pour tout démocrate et républicain, les coups d’Etat ( Coup d’Etat)sont par principe inacceptables. Cependant, en tant qu’acteurs politiques, conscients de leurs responsabilités en ces moments particuliers de l’histoire du Burkina Faso, les partis politiques de l’ex opposition politique, signataires de la présente : – Prennent acte du changement de pouvoir intervenu le 24 janvier 2022 à travers les premières déclarations officielles du Mouvement Patriotique pour la Sauvegarde et la Restauration (MPSR), ainsi que de la lettre de démission du Président du Faso ; – Marquent leur disponibilité à apprécier la vision qui leur sera soumise par le MPSR ; QUE DIEU PROTEGE LE BURKINA FASO ET SON PEUPLE ! Ouagadougou, le 27 janvier 2022 ONT SIGNE :Les partis politiques membres du cadre de concertation de l’opposition politique / Ex-CFOP

Coup d’Etat au Burkina: l’UPC condamne

Coup d'Etat

La crise sécuritaire que vit notre pays, et qui s’est profondément aggravée avec le drame d’Inata dans la province du SOUM, a connu ce lundi 24 janvier 2022, une nouvelle évolution, ( Coup d’Etat) avec d’abord une mutinerie déclenchée dans certaines casernes le dimanche 23 janvier 2022, puis la prise du pouvoir par l’armée à travers le Mouvement Patriotique pour la Sauvegarde et la Restauration (MPSR). Aussi, peu d’observateurs avertis ont-ils été surpris par ce coup d’Etat, qui met ainsi un terme à la nouvelle expérience démocratique que notre pays vivait depuis l’insurrection populaire des 30 et 31 Octobre 2014. Depuis 2016, notre pays est en proie à une crise sécuritaire qui, du fait d’une gestion unanimement reconnue comme défaillante, est allée crescendo, avec un bilan sombre connu de tous : – des populations civiles innocentes massacrées ; – de nombreux membres des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) et des Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) tués ou blessés ; – plus d’un million et demi de burkinabé devenus refugiés dans leur propre pays ; – un système éducatif désarticulé avec la fermeture de milliers de classes ; – etc. A cela s’est ajoutée une crise aigue de la gouvernance, qui illustre l’incapacité du pouvoir issu des élections de 2015, à gérer le pays dans la ligne des aspirations de l’insurrection populaire de 2014. Face à l’absence de résultats sur le front de la lutte contre le terrorisme, et d’amélioration dans la gouvernance du pays, les populations, gagnées par le désarroi, manifestaient bruyamment leur soif de changement et leur désir d’une nouvelle espérance. Parti libéral et républicain, profondément attaché aux principes de la démocratie pluraliste, l’Union pour le Progrès et le Changement (UPC) a toujours estimé que des élections démocratiques libres, justes et transparentes, demeurent la seule voie d’accession au pouvoir d’Etat, par conséquent condamne toute prise de pouvoir par la force. Cependant, la succession des événements qui a conduit le Chef de l’Etat à renoncer de lui-même à ses fonctions de Président du Faso, amène notre Parti, à prendre acte de la nouvelle situation que vit le Burkina Faso avec l’avènement du MPSR. En attendant que les nouvelles autorités du pays déclinent leurs intentions et leur programme, l’UPC demande : – que l’intégrité physique du Président Roch Marc Christian KABORE soit sauvegardée et que la liberté lui soit accordée le plus rapidement possible; – que les libertés démocratiques fondamentales des citoyens soient respectées; – que la période de transition qui s’ouvre désormais, soit marquée du sceau de la concertation permanente et de l’inclusion et conduise dans un délai raisonnable à un retour à une vie constitutionnelle normale. En ces moments difficiles que vit le Burkina Faso, l’Union pour le Progrès et le Changement (UPC) reste disponible pour travailler avec toutes les forces vives de notre pays, pour libérer le Burkina Faso du joug terroriste, refonder notre système de gouvernance démocratique et économique, réaliser la réconciliation nationale, l’unité nationale et la cohésion sociale. Que Dieu Bénisse le Burkina Faso Ouagadougou le 27 janvier 2022Denis Nikiéma 1er vice-Président