Crise à la cité universitaire de Kossodo : Les étudiants déterminés à aller au bout de leur lutte

La Coordination des délégués des résidents des cités universitaires de Ouagadougou a tenu ce lundi 19 octobre 2015, une conférence de presse relative à la crise opposant les étudiants résidents à la cité universitaire de Kossodo à la direction générale du CENOU. A ce propos, les étudiants ont confié être déterminés à aller au bout de la lutte qu’ils ont entreprise depuis le début du mois d’octobre.

« Le bras de fer, nous y allons jusqu’au bout », a déclaré la coordination des étudiants qui a, une fois de plus, exigé parmi ses revendications, le départ du directeur général du Centre national des œuvres universitaires (CENOU), Serge Auguste Bayala.

Revenant sur les récentes sorties médiatiques de ce dernier qui demandait entre autres « à l’Etat de prendre ses responsabilités face aux agissements des étudiants », le délégué général de la cité Kossodo Arsène Konditamdé dans sa déclaration liminaire, a qualifié les propos du premier responsable du CENOU « d’appel à la répression ».

Mais qu’à cela ne tienne, a-t-il laissé entendre, les étudiants sont déterminés et ne fléchiront pas.

Aussi, il a invité ses camarades « à rester mobilisés et engagés pour la suite de la lutte ». Il dit aussi tenir « pour responsables les autorités pour toute éventuelle dégradation du climat social dans les cités universitaires ».

« La lutte est une lutte pour la survie »

Pour le coordonateur Justin Zida, le combat actuel des étudiants relève d’une « lutte pour la survie ». Il n’est ni mené par un groupe isolé d’étudiants ni soutenu par « des mains obscures » comme l’a laissé entendre le directeur général du CENOU, a-t-il dit.

Et, Arsène Konditamdé de préciser qu’il s’agit, d’une action « légale et légitime » des étudiants avec à leur tête une coordination des délégués des résidents des cités universitaires de Ouagadougou qui désirent par delà tout « revendiquer leurs droits ».

Concernant « les 274 portes supposées défoncées par les étudiants », la coordination a affirmé, que les propos du DG, s’inscrivaient dans le faux. « Aucune porte n’a été défoncée », a dit, Arsène Konditamdé qui relève également que c’est seulement « les cadenas des grandes portes qui ont été brisés et les étudiants ont eu accès à leurs chambres avec leurs clés ».

Du reste, selon la coordination, les étudiants demeurent ouverts au dialogue, mais elle précise tout de même que le départ du Directeur général du CENOU reste pour eux, « une condition non négociable ».

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