Société: Une femme accuse les services de l’action sociale de lui avoir enlevé son bébé de 3 mois

Dans cette lettre ouverte , une jeune dame accuse les services de l'action sociale de lui avoir enlevée sa fillette de 3 mois depuis le mois d'Octobre. Elle demande l'aide de la ministre de la femme afin de revoir sa fillette. 

C’est avec un cœur meurtri que je vous écris cette lettre faute de pouvoir  vous rencontrer. En effet c’est une mère meurtrie qui vous écrit car vos services m’ont arraché mon bébé de 3 mois que je tenais dans mes bras.

Ministre de la Femme, de la Solidarité Nationale et de la Famille , Je me nome Sanou Celine

L’histoire remonte à 12 mois lorsque je suis tombée enceinte de Monsieur Bationo Kevin. Faute de m’aider à entretenir la grossesse, Monsieur Bationo m’a abandonné seule avec ma grossesse. J’ai dû nourrir ma grossesse toute seule jusqu’à l’accouchement. Pire il a voulu que j’avorte, chose que j’ai refusé car être une mère est un don de Dieu.

Madame la ministre, est-ce un crime de donner naissance à la petite grace Imrane ? Un bout de choux qui m’a fait oublier mes 9 mois de souffrance.

Malheureusement pour ma fille et moi commencerons nos déboires car le père de ma fille utilisera vos services pour m’enlever ma fille alors qu’elle n’as que 3 mois.

En effet pour nous personne pauvre n’avons que les services de l’action pour nous aider. C’est forte de cette conviction que j’ai donc saisit vos services afin de permettre à ma fille d’avoir un extrait d’acte de naissance. Car j’ai été humiliée et chassée comme une malpropre lorsque je me suis rendu dans la famille Bationo.

En lieu et place d’une conciliation entre les parents de la petite Grace l’action sociale s’est muée en justice et a décidé unilatéralement que je ne jouissait pas de mes facultés et aussi a décidé que j’utilisais l’enfant à des fins personnelles c’est-à-dire la reconquête du père de mon enfant.

Madame la ministre je sais que en tant que femme, vous ne cautionnerez pas qu’on puisse enlever à sa mère une fillette de 3 mois. Les textes au Burkina Faso sont clairs, seul le juge peut donner une ordonnance pour le retrait d’un enfant à sa mère.

Madame la ministre c’est les larmes aux yeux et le cœur d’une mère meurtrie que je vous dis que depuis le 4 Octobre 2017 je suis sans nouvelle de ma petite Grâce. Psychologique je ne souhaiterais à aucune femme au monde de vivre cela.

Madame je m’en remets à vous.

Sanou Celine 73 91 55 57

 

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